Actualités des enseignants Archive

Charles Soulié dans Le Monde

Charles Soulié, maître de conférences au département de sociologie et anthropologie de l’Université Paris 8, signe avec Christophe Charle une tribune dans Le Monde : « Il existe en France de vrais intellectuels méprisés par les médias »

Le débat déclenché par quelques prises de position d’« intellectuels » médiatiques sur l’état réel de l’opinion intellectuelle en France réveille, pour ceux qui n’ont pas la mémoire courte, l’impression de revivre des périodes sombres et bien connues du XXe siècle.
Contrairement à ce que veulent nous faire croire les pseudo-penseurs actuels, ils ne sont pas les défenseurs des idées neuves ou hérétiques face au prétendu conformisme de la bien-pensance de la gauche intellectuelle. Qu’ils rencontrent d’ailleurs des succès académiques, médiatiques ou de vente indiquent bien qu’ils ne font que suivre les courants dominants d’un conformisme droitier hégémonique depuis plus de vingt ans.
En 1995 déjà, soutenir les « réformes » du gouvernement Juppé était présenté par certains réformateurs comme un acte d’audace et de modernité, alors qu’elles entamaient la longue séquence des régressions sociales et intellectuelles destinées, paraît-il, à faire baisser le chômage et à redonner à la France son dynamisme.

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La décision pour autrui.

Aurélie Damamme, maîtresse de conférences au département de sociologie et anthropologie de l’université Paris 8, a coordonné le dernier numéro de Sciences sociales et santé avec Aude Béliard, Jean-Sébastien Eideliman et Delphine Moreau.
Le thème du numéro : «La décision pour autrui comme enjeu micro-politique» :

Les sociétés occidentales contemporaines postulent et promeuvent la figure d’un individu autonome et responsable (Ehrenberg, 2010). Différentes politiques publiques et lois récentes en témoignent, à travers le développement de dispositifs visant à garantir l’autonomie des personnes, à la préserver et à encourager son développement (Winance, 2007), que ce soit dans les domaines sanitaire, social et médico-social ou dans celui de la protection des majeurs. Dans le contexte français, l’évolution législative a tendu à redistribuer la légitimité à décider du côté du patient, mais dans certaines limites et sans lui attribuer la pleine souveraineté sur les décisions qui le concernent (Thouvenin, 2007). Les possibilités de protection juridique et administrative des personnes considérées comme incapables de décider pour elles-mêmes ont aussi été remaniées par la loi de 2007 sur les tutelles. Celle-ci réaffirme la frontière entre problèmes sociaux (renvoyés à des mesures de protection administrative) et problèmes médicaux (justifiant les mesures juridiques).

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La cité au prisme du gardien

Joseph Confavreux de Mediapart consacre un article au dernier ouvrage de Jean-François Laé :

La cité au prisme du gardien
En accompagnant dans leur quotidien les gardiens d’un grand ensemble du nord de Paris, le sociologue Jean-François Laé montre à la fois les transformations d’un métier redevenu désirable et les petits arrangements des cités.

Que voit-on dans l’œil des gardiens de cités HLM ? Pour répondre à cette question, Jean-François Laé, sociologue et enseignant à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, s’est rendu pendant un an à six kilomètres au nord de Paris, dans un ensemble de 2 500 appartements abritant environ 7 500 habitants, « grand comme 30 terrains de football ».
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La dérégulation universitaire

2015-soulie-deregul-couvCharles Soulié, maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie de l’université Paris 8, a coordonné avec Christophe Charle, La Dérégulation universitaire: la construction étatisée des “marchés” des études supérieures dans le monde, Editions Syllepse et M Editeur, collection La politique au scalpel, 2015.
Présentation
Le modèle universitaire néolibéral est souvent présenté comme une panacée censée résoudre les problèmes des vieilles universités européennes engoncées dans une logique de service public égalitaire jugée inadaptée à la «?globalisation?» et à la «?compétition?» internationale.
Afin de contrebalancer ces mots d’ordre ressassés sans preuve, des universitaires de quatre continents se sont réunis afin de faire le point sur la dérégulation mise en place dans l’enseignement supérieur. Ce détour par l’étranger offre au lecteur le moyen de se décentrer par rapport à un univers national qu’il croit bien connaître.
Malgré une apparente autonomie relative, le destin des universités du monde est inséparable de celui des sociétés dans leur ensemble et des rapports de forces politiques, si bien que les différentes déclinaisons universitaires du mode de gestion néolibéral inégalement dominant sont un révélateur des inégalités croissantes et des idéaux sociaux propres à chaque pays ou région du monde actuel.
En conséquence, le salut des universités?–?notamment le maintien de leur potentiel émancipateur et critique?–?dépend de la capacité du mouvement social et politique à se réapproprier, grâce à l’analyse comparative des expériences, un destin collectif abusivement confisqué par des bureaucraties nationales et internationales appliquant une doxa aveugle qui récuse ce projet des Lumières.
Cela passe aussi par le fait que chacun ait le droit d’accéder librement au savoir et que la recherche ne soit pas asservie aux impératifs de la production marchande, comme le proposent la plupart des politiques mises en œuvre par imitation de «?modèles?» déjà en crise là où ils existent depuis plus de trente ans.
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Jeunesses françaises, de Fabien Truong

truong-jeunesse-francaise-2015Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie et d’anthropologie de Paris 8, vient de publier, aux Editions La Découverte, Jeunesses françaises. Bac +5 made in banlieues

Ancien prof de lycée dans le « 9-3 » devenu sociologue, Fabien Truong a pendant dix ans – des émeutes de 2005 aux attentats de janvier 2015 – suivi et accompagné une vingtaine d’anciens élèves, du bac jusqu’à la fi n de leurs études. Tour à tour prof, enquêteur, témoin, conseiller et confi dent, il dresse ici le portrait tout en finesse d’une certaine jeunesse française, celle des banlieues populaires issues de l’immigration.
Loin des clichés médiatiques, du fatalisme politique ambiant et des prophéties catastrophistes de la « désintégration sociale », ce livre observe la dilution quotidienne de cette jeunesse dans la société française. De la fac aux grandes écoles, en passant par les cycles plus courts, ces jeunes incarnent la face cachée d’une passion nationale : sortir de sa condition par l’école. Confrontés au stigmate des origines, à l’impératif de rentabilité assigné aux études longues et à la précarité massive, ils mènent un combat ordinaire pour gagner l’estime de soi et apprendre à naviguer entre les multiples frontières du monde social.
En offrant une véritable plongée dans l’intimité de ces jeunes étudiants en quête d’échappée, ce livre peut se lire aussi comme un récit initiatique, déroulant dans le temps long leurs rêves d’ascension sociale, leurs questionnements identitaires, les peines et les joies de l’apprentissage intellectuel, leur rapport à la religion ou leurs histoires d’amour. Car, dans ces territoires de la République, rien n’est jamais gagné ni perdu d’avance.

Fabien Truong était l’invité de Laure Adler dans l’émission « Permis de penser », sur France Inter, samedi 5 septembre 2015.
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Les Oubliés du rêve américain

duvoux-puf-2015Le dernier ouvrage de Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l’Université Paris 8, Les Oubliés du rêve américain, vient d’être publié par les Presses universitaires de France.

Présentation de l’ouvrage :

Alors que le « rêve américain » n’a rien perdu de son attraction, Nicolas Duvoux a entrepris une enquête ethnographique auprès de fondations philanthropiques et du tissu associatif qui tentent de pallier la déliquescence des quartiers pauvres et minoritaires d’une grande métropole du nord-est des États-Unis : Boston. Véritable laboratoire des sciences sociales du XXIe siècle, Boston, mieux qu’aucune autre, fait ressortir le spectacle de la coexistence de la richesse et de l’ouverture d’esprit avec la pauvreté et la ségrégation raciale. L’enquête s’est déroulée auprès de ceux qui vivent dans l’envers du mythe étasunien, fait de pauvreté, de marginalité sociopolitique et de violence, comme auprès de ceux qui leur viennent en aide. Elle permet de cerner la forme et les limites de l’organisation communautaire qui cherche à se recréer autour du don philanthropique. Elle montre comment, sur les débris du ghetto, des philanthropes cherchent à régénérer la communauté indispensable pour faire vivre le rêve américain et justifier leur propre réussite.

Cours à Saint-Ouen et planning des salles

Plusieurs cours de sociologie ou d’anthropologie ont lieu à Saint-Ouen. Voici le plan pour y accéder. plan-eurosite (pdf)

Le cours « entretien » de S. Fesdjian du lundi 9h/12h a lieu le site de Saint-Ouen.
Le cours de A. Sidiki Diourté lundi 15h-18h est aussi à Saint-Ouen
Le cours d’A. Flores Espinola mardi 12h-15h est à Saint-Ouen
Le cours de R. Leclercq du mardi 15h-18h
Le cours de M. Olivera du mardi 15h-18h
Le cours de S. Amari du jeudi 9h-12h

Le planning complet des salles est ici : Emploi du temps et planning des salles

Le Parisien et l’œil du gardien

Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’université Paris 8, a été invité de l’émission Medium Large sur Radio Canada pour parler de Dans l’œil du gardien (Editions du Seuil, 2015)

Le livre Dans l’oeil du gardien, du sociologue Jean-François Laé, décrit le travail quotidien d’une équipe de gardiens de HLM dans une cité du nord de Paris. L’ouvrage lève le voile sur le climat de surveillance mutuelle qui règne dans ces habitations peuplées d’immigrants, ainsi que du nouveau rôle de médiateur des gardiens. Patrick Masbourian reçoit Jean-François Laé.

L’auteur qualifie le gardien de HLM de « réparateur de vie collective ». « L’interconnaissance qu’il acquiert au fil des mois, des années, fait que tout le monde lui dit bonjour, explique-t-il. Il essaie de réconcilier les gens qui se sont disputés la veille ou l’avant-veille, il voit les enfants grandir… Il est attentif à ce qui se passe, à des conflits éventuels dont il se mêle, ou pas. […] C’est vraiment l’un des grands métiers à petit salaire, dans le sens où, au quotidien, [les gardiens] agissent beaucoup plus qu’on le croit. »

lien pour écouter l’émission

Il a aussi été interviewé dans Le Parisien : « Les gardiens d’immeubles réclament le droit à la vie privée ».

À signaler, aussi, un petit compte-rendu dans Libération

Repenser les quartiers précaires

Agnès Deboulet est coordinatrice du colloque International Repenser les quartiers précaires, partenariat LAVUE (UMR Cnrs), Agence française de développement, Centre SUD, inscriptions nécessaires.

La conférence internationale REPENSER LES QUARTIERS PRÉCAIRES se tiendra à Paris, à l’Agence Française de Développement et à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine, les 8 et 9 juin 2015. Elle regroupera une vingtaine de chercheurs et professionnels internationaux et sera organisée suivant deux axes thématiques majeurs. En premier lieu, elle s’ouvrira sur une relecture et une analyse des travaux pionniers sur la constitution et la signification de l’habitat précaire, incluant la dimension de circulation des idées. Dans un second temps, elle donnera à voir les nouvelles tendances de la recherche sur ces entités spatiales et leurs développements, notamment sur la question foncière, et en particulier la sécurisation.

Famille pour tous ?

Coline Cardi, maîtresse de conférence au département de sociologie de l’Université Paris 8, a coordonné Catherine Achin, Armelle Andro, Virginie Descoutures, Noé Le Blanc, Juliette Rennes et Olivier Roueff le numéro de la revue Mouvements qui vient d’être publié : « Famille pour tous ? »

En 2013, l’ouverture des droits au mariage et à l’adoption aux couples de personnes de même sexe en France a ébranlé l’hétérosexisme, pilier de l’institution familiale. Enjeu de luttes, la loi est venue légitimer des pratiques, et reconnaître en droit la possibilité pour les homosexuel.le.s de participer à l’ordinaire familial. Reste toutefois à concrétiser au quotidien cette reconnaissance légale pour mettre fin aux discriminations encore persistantes.
Plus largement, ce déplacement des normes aurait pu augurer d’une poursuite de la démocratisation sexuelle, orientée vers la légitimation d’autres arrangements amoureux, érotiques, éducatifs, procréatifs, résidentiels. (…)
De fait, cette famille institutionnalisée reste le lieu majeur de la production des rapports de pouvoir, malgré les modifications juridiques récentes appuyées sur des référentiels égalitaires. Les évolutions du cadre légal concernant la parentalité, le droit patrimonial, l’adoption ou la filiation n’entravent guère la production continue d’un ordre social fortement hiérarchisé entre les sexes, les sexualités, les classes, les générations et les nationalités. Le travail de dévoilement du rôle de la famille dans la production de la hiérarchie sociale est plus que jamais nécessaire.
Une série d’articles de ce dossier montre ainsi combien la famille nucléaire bourgeoise patriarcale blanche reste une norme puissante et multiforme de gouvernement, qui s’impose au tribunal, qui structure les thérapies psychiques, qui définit les politiques de logement, qui masque les violences domestiques.
Ces analyses invitent à prolonger la critique de l’institution familiale, telle qu’amorcée dans les années 1970, en ouvrant de nouveaux chantiers de transformation sociale. Dans cette perspective d’émancipation, l’objectif n’est pas tant d’en finir avec la famille, pour reprendre un mot d’ordre de 1968, ou d’opposer au modèle conjugal bourgeois un contre modèle dont on connaîtrait déjà les tenants et aboutissants. Il s’agit plutôt de remettre à l’agenda l’exploration du champ des possibles.

Mouvements — n° 82, 2015/2 — Famille pour tous ?
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Dans l’œil du gardien, sur France Culture

Le dernier ouvrage de Jean-François Laé, Dans l’œil du gardien a fait l’objet d’un compte-rendu sur France culture :
lien vers l’émission

L’œil du gardien dont il est question dans le livre de Jean-François Laé n’est pas celui du « taulier » ou du surveillant de prison mais celui du « gardien des incivilités » qu’est devenu le concierge dans une cité HLM, en l’occurrence à Stains, un quartier dit sensible à 6 km au nord de Paris. …

Recrutements en anthropologie

Listes des candidatures retenues pour l’audition, par ordre alphabétique.

Poste 0372-4287 (Anthropologie de l’Europe):
1/ Yann BENOIST
2/ Melissa BLANCHARD
3/ Seung Yeon KIM
4/ Martin OLIVERA

Poste 0685-4288 (Anthropologie des Amériques)
1/ Arianna CECCONI
2/ Carine CHAVAROCHETTE
3/ Clara DUTERME
4/ Emma GOBIN
5/ Alexis MARTIG
6/ Cédric YVINEC

Mauvaises filles

Coline Cardi participe au comité scientifique et d’organisation, qui réunit historien.ne.s et sociologues, de l’exposition « Mauvaises filles. Déviantes et délinquantes, 19ème-21ème siècles« , qui débutera le 4 juin 2015.

Qu’en est-il de la délinquance des filles, de son évolution ? Assiste-t-on réellement à l’apparition de nouvelles figures de la dangerosité féminine aujourd’hui ?

La presse annonce une « nouvelle violence au féminin », s’alarme de l’apparition « de gangs de filles » et autres « petites terreurs ». L’opinion publique s’accorde à déclarer la fin du « sexe faible », observant une tendance nette à la virilisation des adolescentes. Perceptions et normes transforment les « diablesses » des années 1950 en « crapuleuses » des années 2000.

Peu de travaux historiques français ont abordé la question particulière du traitement et de la perception de cette déviance juvénile féminine. Pourtant un détour diachronique doit permettre de mesurer la réalité de ce phénomène. Y a-t-il réellement une mutation de la délinquance des filles, ou ne serait-ce pas plutôt un changement de regard posé sur les femmes en général et les adolescentes en particulier ?

Plus d’informations à l’adresse suivante : http://mauvaisesfilles.info/

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Mini-colloque Pratique d’enquête (L3) : du quartier Pleyel à Dieppe.

Les enseignantes et les étudiant-e-s de la demi-mineure Pratique de terrain de la licence de sociologie vous invitent à la présentation de leurs travaux d’enquête.
Le mercredi 3 juin à partir de 9h30 en B 104.
Repas pris en commune le midi (auberge espagnole : chacun-e apporte à boire et à manger).

Venez nombreux-ses !

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Dans l’œil du gardien

La collection « Raconter la vie » publie ces jours-ci le dernier ouvrage de Jean-François Laé, Dans l’œil du gardien.

Dans une cité HLM du nord de Paris en pleine rénovation, des gardiens sont au travail : ils surveillent, réparent, tempèrent. A travers leur regard, on entrevoit ce qui n’est pas montré d’habitude : des résidents qui s’observent, les plaintes quotidiennes, les vrais problèmes. On redécouvre aussi un métier de nouveau convoité : le gardien n’est plus l’homme à tout faire d’hier, il est devenu le médiateur de la cité.

Que fait-il, ce gardien de HLM, trousseau de clefs en main, à dévisager les immeubles comme les monuments ?

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Vous trouverez sur le site Raconter la vie des documents annexes : photographies, références bibliographiques

Dix ans après l’incendie de l’hôtel Paris-Opéra

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’Université Paris 8 signe sur Mediapart Dix ans après l’incendie de l’hôtel Paris-Opéra, autopsie d’un procès malmené :

Il y a dix fois plus de familles logées à l’hôtel qu’en 2005, année où plusieurs dizaines de personnes ont trouvé la mort dans des établissements parisiens. Aucun progrès dans l’hébergement, et la justice toujours pas rendue sur l’incendie du Paris-Opéra, s’indignent Aomar Ikhlef, vice-président de l’Association des familles des victimes, Claire Lévy-Vroelant, sociologue, et Stéphane Maugendre, président du Gisti.
Lire la suite…

« Studying up » : compte-rendu par Howard Becker

Howard Becker, sociologue américain auteur de Outsiders, propose dans « Public Books », un compte-rendu de Voyage de classes le dernier livre de Nicolas Jounin :

Nicolas Jounin, author of Voyage de classes, teaches sociology at the Université de Paris VIII. It’s located in the poorer outskirts of Paris, what’s called the banlieue, where he himself grew up. Almost all his beginning graduate students come from the poorer classes (les classes populaires), French but mostly of African or Muslim descent. Thinking about Nader’s critique, he made her injunction the basis of a class, and sent his students to do fieldwork in the beaux quartiers, Paris’ 8th arrondissement, whose social class ranking reveals itself when you learn that the three quartiers the students studied (a different one each year) included the Champs Élysées and Avenue Montaigne, some of the most elegant and expensive shopping areas in the city. Working there, they would really be studying up, and would experience the complications of studying the rich and learn how to handle them….
lire la suite

Par ailleurs, d’autres informations sur Voyage de classes se trouvent ici ou encore ici

Sociologie des classes populaires, débat

Yasmine Siblot, professeure de sociologie à l’université Paris 8 et Isabelle Coutant, chercheuse (CNRS) étaient invitées par Mediapart pour un débat/présentation de leur ouvrage Sociologie des classes populaires contemporaines (Armand Colin, avec Marie Cartier, Nicolas Renahy et Olivier Masclet).


Le grand entretien : une radiographie du peuple par Mediapart

Plus d’informations sur Sociologie des classes populaires contemporaines

Le faciès du contrôle


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DS_391_L204La revue Déviance et société vient de publier un article signé par Nicolas Jounin et un groupe d’étudiants de licence de sociologie (Fatine Ahmadouchi, Yasmina Kettal, Nina Krumnow, Alice Mimoun, Laëtitia Mokrani, Jordan Mongongnon, Pierre Orsini, Camilla Otto, Lucie Rondou, Awa Tamega, Loïse Tilbourg, Aurélie Bachiri, El-Hadj Touré, Ulysse Tubeuf, Boubou Bakhayokho, Julien Bihet, Requia Bouali, Nedjma Cognasse, Sarah El Mellah, Camille Gicquel, Marie Josse) : Le faciès du contrôle. Contrôles d’identité, apparence et modes de vie des étudiant(e)s en Île-de-France

Cette enquête porte sur les contrôles d’identité policiers expérimentés par un échantillon d’étudiant-e-s en Ile-de-France. Elle s’interroge sur les discriminations liées à l’apparence et leur impact tant sur la probabilité d’être contrôlé que sur le déroulement du contrôle lui-même. Elle est fondée principalement sur les résultats d’un questionnaire statistique conçu, administré et analysé par un enseignant et une vingtaine d’étudiant-e-s volontaires de la licence de sociologie, en dehors des cours habituels.

Cet article interroge les modalités des contrôles d’identité menés par les forces de l’ordre et notamment la sélection qui y préside, à partir d’une enquête par questionnaire auprès d’étudiants. Le look et le sexe ont des liens significatifs avec la probabilité d’avoir été contrôlé au moins une fois. La race présente également un lien significatif lorsqu’on opère un contrôle par des variables indiquant des pratiques de transport et de loisir. Au-delà de cette disparité, on voit apparaître des écarts, voire la formation d’une « clientèle policière », à travers la répétition et la manière dont se déroulent les contrôles.

L’article Le faciès du contrôle est disponible sur la plateforme cairn.info par l’intermédiaire de la Bibliothèque de Paris 8.

Sur le travail formation à la recherche par la recherche, vous pouvez aussi écouter cette interview de Nicolas Jounin sur la webradio de Paris 13, au sujet de Voyage de classes.

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image d’origine sous licence CC par alainbachellier sur flickr

Blog du Programme Intensif Eramus à Naples

Durant 13 jours fin Août et début septembre 2014, 7 étudiants de Paris 8 ont participé au Programme intensif international « Les associations territorialisées face aux crises urbains émergentes en Europe« . Le programme a rassemblé 28 étudiants de trois pays (France, Italie, Turquie) et de trois disciplines : sociologie, architecture et urbanisme. Durant le séjour dans la région de Naples, les étudiants et 2 enseignantes du département, Agnès Deboulet et Claudette Lafaye ont pu concrètement travailler les questions de risque (ici volcanique, sismique et lié à la crise des déchets). Ils et elles ont ainsi pu croiser enjeux sociaux et environnementaux et les formes de participation des citadins et des associations à la prise de décision dans le domaine de la gouvernance du risque en milieu urbain dans un contexte très tendu.
Le blog du programme est enfin en ligne, consultez le !!
https://urbancrisisnaples.wordpress.com/