Les journées des doctorants du Lavue auront lieu le 24 & 25 novembre 2016.
Consultez le programme: Programme journées des doctorants du Lavue
Les journées des doctorants du Lavue auront lieu le 24 & 25 novembre 2016.
Consultez le programme: Programme journées des doctorants du Lavue
Nous avons le plaisir d’accueillir MMe Neiva Veira da Cunha comme professeure invitée au département de sociologie et d’anthropologie pour la période du 15 novembre-15 décembre.
Présentation:
Anthropologue brésilienne, Professeur à l’Université de l’Etat de Rio de Janeiro/UERJ et Chercheur Associée du Laboratoire d’Ethnographie Metropolitaine/LeMetro/IFCS-UFRJ. Elle a réalisé un Doctorat en Anthropologie en 2003, à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, en cotutelle avec l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales/EHESS-Paris. Depuis son doctorat, elle réalise des recherches dans le domaine de l’Anthropologie Urbaine. Ces recherches proposent une approche de l’espace urbain dans ses dimensions formelles, environnementales, architecturales et habitées et portent sur les thèmes des grands projets de rénovation urbaine et ses impacts sociaux et environnementaux dans des espaces d’habitation populaire comme les bidonvilles et les banlieues de Rio, sur les processus de ségrégation urbaine et spatialisation de la pauvreté et sur les conflits et formes de mobilisation collective dans l’espace public. Pendant ces années d’expérience comme chercheur et enseignante, elle a maintenu des relations scientifiques avec des collègues chercheurs et enseignants français à l’EHESS et au LAVUE. Entre août 2014 et décembre 2015 elle a été invitée au Centre d’Etudes des Mouvements Sociaux/CEMS-IMM-EHESS. Cet échange d’expérience dans le domaine des études urbains a motivé son intérêt dans le développement de projets communs visant à la construction d’une perspective comparative entre le Brésil et la France dans le domaine de l’Anthropologie et de la Sociologie Urbaines à partir de la création d’un réseau de recherche entre le Laboratoire d’Ethnographie Métropolitaine/LeMetro/IFCS-UFRJ, le LAVUE et le pôle Ville de l’Université Paris 8. Ses travaux des recherches actuels portent sur des thèmes comme: sentiments moraux, conflits et formes de mobilisation collective dans l’espace public; politiques publiques dans les favelas et la restructuration de l’espace urbain à Rio de Janeiro; rénovation urbaine et justice socio-spatiale; sociologie du risque et conflits environnementaux. Ces thèmes des recherches sont directement liées aux programmes de recherche du LAVUE, dont « Justice et inégalités ».
Elle sera présente dans deux cours au département, le cours de Master « Lecture de textes anthropologiques » ; le cours de L2 « Grands Courants, Sociologie urbaine et de l’habitat » le 21 Novembre. Elle assurera également un séminaire doctorant le 06 décembre ainsi qu’une présentation l’axe Justice et Inégalités du LAVUE le 08 décembre. Si vous souhaitez la rencontrer, voici ses coordonnées : neiva Vieira
Enfin nous avons retenu l’idée d’une conférence le 01er décembre 2016, dans la foulée de la réunion de département, qui s’intitulera : « La ville comme laboratoire: les recherches mené par le Laboratoire d’Ethnographie Métropolitaine/Lemetro/IFCS-UFRJ à Rio de Janeiro ». La conférence aura lieu en salle des conseils au 3ème étage à 12h00.
La revue Sociologie et sociétés publie cet automne un numéro dirigé par Jean-François Laé, Annick Madec et Numa Murard sur le thème de la « sociologie narrative: le pouvoir du récit« .
Les journaux parlent de tout, sauf du journalier. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien.[…] Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? (Perec, 1989 : 11) il était une fois… Il était une fois… l’enquête. S’approcher, attendre, revenir, obstinément voir de plus près, accepter une déroute, patienter, sentir une fureur secrète, entendre humour ou ironie, reprendre le fil laissé la veille. Puis raconter ce qu’on a vu, entendu, ce qui apparaît et disparaît, les déplacements de cadre et de territoire, l’inattendu, ses effets qui déportent l’enquêteur aux frontières de la discipline et à ses marges. Une inlassable curiosité nous a poussé, des décennies durant, dans les quartiers populaires, dans l’épaisseur du social, le long de ses divisions et conflits, entre les couches de son mille-feuille. Cela commence de façon simple : nous nous sommes tôt glissé derrière les murs des multiples institutions de la démopédie, dans les archives de l’hôpital psychiatrique ou de la prison, et, suivant la généalogie de ces deux matrices vers le présent, de la soupe populaire aux foyers de sans-abris, des guichets du bureau d’aide sociale à ceux de la caisse d’allocations familiales, du Club de prévention au foyer de l’éducation surveillée, mais aussi de la salle de musculation à la salle de boxe, et du café où l’on parie sur les chevaux à la boutique du loto, ad libitum. Nous avons écouté et entendu des êtres parlants, dans leur vie privée ou bien publique, en cherchant à comprendre comment les unes et les autres « s’expliquaient » le monde dans lequel nous vivons. Et c’est ainsi que cela devient un peu plus compliqué. Comment laisser une large place à la réflexivité des enquêtés, leurs investissements dans des séries de pratiques sociales ? Si l’enquête est le socle de la narration, elle met en avant la compréhension de ce qui est agi, les circonstances de ce qui se fait ou se pense, explique ce qui peut l’être. Se mettre « à la place de » l’enquêté, prendre ses catégories d’agir comme une source de savoirs et de connaissances, travailler avec nos émotions, ce que l’on sent entre les mots, les actions et les contextes : tel a été notre pari. Ce numéro est né de la profonde insatisfaction dont parle Perec à propos du « journalier ».
ATTENTION : Les inscriptions pédagogiques par le web ( IP WEB) pour le Centre de Langue se terminent le 18 novembre. Pensez à vous inscrire dans les délais pour faciliter la saisie de vos notes en fin de semestre. Si vous rencontrez des difficultés, veuillez vous adresser au Centre de Langue qui se situe en B204.
Cher-e-s collègue-s,
En partenariat avec l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et l’Université de Bretagne Occidentale, les étudiant-e-s de Licence 2 du Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Vincennes-Saint-Denis réalisent cette année une enquête par questionnaire d’envergure sur le rapport au politique et au militantisme des étudiant.e.s.
Cette enquête vise à décrire la diversité des engagements étudiants. Elle est menée dans les trois institutions : Paris 10, l’UBO et Paris 8. Elle est strictement anonyme et servira exclusivement à produire des analyses statistiques. Vous pourrez avoir accès à ces analyses sur le site du Département de sociologie et d’anthropologie en juin 2017.
Afin de mener à bien ce projet, les étudiant.e.s de L2 sollicitent votre aide et votre précieuse participation du 21 novembre au 25 novembre. En accordant 15 minutes à la réalisation de cette enquête dans vos cours, vous garantissez un bon taux de réponse et un respect de la méthode d’échantillonnage, lesquels constituent les fondements d’une enquête par questionnaire de qualité.
Restant à votre disposition pour de plus amples informations et espérant compter sur votre coopération, veuillez agréer, cher(e) collègue, l’expression de nos salutations respectueuses.
Cette enquête est réalisée sous la responsabilité de sept enseignants : Mathilde Apelle (mathildeapelle@hotmail.fr), Fanny Bloch-Bugeja (fanny.bugeja@u-paris10.fr), Marie-Paule Couto (marie-paule.couto@cnrs.fr), Corinne Davault (davault.corinne@wanadoo.fr), Christelle Dormoy-Rajramanan (cridoraj@gmail.com), Julia Legrand (legrandjulia@hotmail.fr), Pierre-Edouard Weill (pierreedouard.weill@gmail.com).
A la suite de la parution du dernier film de Ken Loach, « I, Daniel Blake », Nicolas Duvoux, professeur au département de sociologie et d’anthropologie de Paris VIII a donné une interview au journal Le Monde pour mettre en perspective le contenu du film avec la situation française.
On trouve également une recension du film dans La vie des idées.fr
http://www.laviedesidees.fr/L-enfer-du-guichet.html
Par ailleurs, il a été l’invité de l’émission 28 minutes, animée par Elisabeth Quin sur Arte le mercredi 2 novembre, le thème du débat était « La France rejette-t-elle ses pauvres? »
Enfin, il a été l’invité de la Matinale du samedi sur France Culture, présentée par Caroline Broué, le 5 novembre, sur le thème de la pauvreté.