Baptiste Coulmont, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était récemment interviewé dans un reportage sur le choix des prénoms diffusé dans l’émission L’Édition spéciale sur Canal+ :
Archive for février, 2010
Absence
Daniel TERROLLE sera absent le mercredi 24 Février 2010
Cours « pratique du terrain – observation »
M. Jean-François LAÉ sera absent durant tout le semestre.
Il est remplacé pour ses cours « Pratique du terrain – Observation » au semestre 4 :
– Le mardi de 15h à 18h, par M. Fabien DESHAYES
– Le mercredi de 9h à 12h, par Mme Fathia ZEGHOUDI
Les cours reprennent dès le 23 février, aux heures et salles prévues.
Sixième stage de terrain (2009-2010-n°1)
Pour le premier stage de terrain de l’année 2009-2010, 12 étudiant-e-s et 2 enseignants sont parti-e-s du 5 au 12 décembre dans les environs d’Issoire (au sud de Clermont-Ferrand).
Etabli-e-s dans une maison de vigneron transformée en gîte, ils/elles ont sillonné la région au gré des thèmes et des rendez-vous, obtenus à l’avance ou négociés sur place.
Au fil des entretiens et des observations, derrière le paysage d’une petite ville industrielle et de sa campagne, se sont découverts peu à peu des rapports sociaux, à chaque fois différents selon l’angle d’approche adopté par les étudiant-e-s.
De l’esquive à l’accueil chaleureux, du refus brutal à l’ouverture d’archives, de tentatives de contrôle de l’enquête à la mise en contact avec d’autres interlocuteurs, les apprenti-e-s chercheur-e-s ont fait l’expérience de la variété d’attitudes et surprises inhérentes à toute enquête de terrain.
Ingolf Diener et Nicolas Jounin
Prise de notes du soir
Notre sujet (les femmes dans les bars), était dense : des observations de plusieurs heures (version ‘maniaque psychopathe’, dans le style : « à 14h34, une femme d’environ 40 ans entre, elle va aux toilettes à 14h47, elle en revient à 14h49 »…), dans différents bars du centre-ville, nous ont permis de produire des données statistiques. De plus, nous avons mené quelques entretiens avec des client-e-s, le personnel et les gérants, établi des schémas spatiaux, etc. Tout s’est terminé sur une overdose de chocolat pour Anna, de café pour Raphaël.
Le centre-ville d’Issoire n’a plus de secrets pour nous, ni les coins sympas (et moins sympas) pour se restaurer ou boire un verre (de limonade… enfin, pas pour tout le monde…).
Côté gîte, la vie du kolkhoze s’est révélée pleine de rebondissements (les profs ont révélé leur véritable nature : ce sont des sociologues-garous…), ce qui a contribué à rendre le stage mémorable.
Anna et Raphaël
Une observation participante sur la commercialisation du vin d’Auvergne
A l’instar de nos camarades de classe nous avons rencontré beaucoup de difficultés à négocier des entretiens. En effet nous avons enquêté au sein de l’hôpital sur les infections nosocomiales, nous avons dû changer notre identité et de stratégie d’approche à plusieurs reprises. Nous nous sommes présentées en tant qu’étudiantes en sociologie, étudiantes en droit, lycéennes et élèves. Les réactions n’ont pas été les mêmes selon notre présentation. Etudiante en sociologie : nous amène à la situation enquêteur enquêtés par la sociologie qui suscite des questions. Etudiantes en droit : cette présentation est un peu périlleuse, en effet nous avons des connaissances en droit limitées. Lycéennes et élèves : Une stratégie de confusion qui n’engendre pas de méfiance et peut-être même une confiance aveugle. Cependant nous avons eu à peu près dix entretiens, ce qui nous a permis de faire évoluer notre problématique.
A ceux qui partent bientôt en stage intensif, nous conseillons :
• De ne pas s’arrêter à une porte fermée.
• De bien gérer son temps par rapport à la retranscription (vous risquez d’être débordé donc de stresser et d’être improductif)
• Imprimer tous vos textes et toutes vos recherches avant de partir (VOUS N’AUREZ PEUT ETRE PAS D’ACCES A INTERNET)
Chaïma et Marine
Une semaine pour mettre en valeur nos « capacités » et « talents » des jeunes sociologues. Un stage de terrain qui nous a impressionnées. Nous avons appris de nouvelles méthodes et compris le rôle d’un sociologue sur le terrain…
Une semaine de plaisir en pleine campagne avec les meilleurs collègues et professeurs.
On a réalisé des entretiens avec des gens qui s’occupent des problèmes avec les déchets ; où on a découvert des nouvelles données, concernant notre problématique. Par rapport à notre expérience faite en Moldavie, nous avons découvert de nouvelles approches et méthodes.
Grand merci à tous qui ont contribué au développement de notre recherche !
Dorina et Maria
Il se trouve qu’à Issoire, il y a eu, et se poursuit toujours, un gros conflit sur l’amiante. Une grosse usine d’aluminium, reprise par Rio Tinto (grosse multinationale minière réalisant d’énormes profits), a été amiantée pendant des années sans que les salarié-e-s soient au courant du danger, alors même que la direction savait. Ils ont gagné ce conflit pour nombre d’entre eux, avec la mobilisation de la CGT et du CAPER (Comité Amiante Prévenir Et Réparer)
J’ai rencontré aussi bien certains salariés concernés, que des militants CGT et du CAPER.
J’ai aussi réussi à rencontrer l’ancien DRH.
Elsa
Au coeur de rapports sociaux conflictuels
Pour ce stage de terrain, nous avons choisi pour thème « les gens du voyage ».
Ce stage fut très intense et beaucoup trop court pour creuser notre sujet plus en profondeur et se détendre un peu…. Nous avons même dû annuler des entretiens par manque de temps….
Malgré tout, l’ambiance était très sympa, des affinités se sont créées même si quelques conflits ont pu émerger. Nous avons surtout apprécié de pouvoir partager une bonne bouteille de vin d’Auvergne avec nos professeurs après ces dures journées !
Gwen et Sophie
J’ai choisi pour thème le vin d’Auvergne. Je suis partie interroger les vignerons de la région, en cinq jours enchaîner de cave en cave fut très intensif. Après les entretiens, chaque vigneron auvergnat voulait faire goûter ses vins à la petite parisienne et cela tous les jours pendant une semaine. L’avantage de ce stage c’est que j’ai pu ramener à boire à tous les sociologues du gîte.
Soumaya
Une bande de sociologues occupe un hall d’immeuble
Modification importante concernant les demi-mineures
A partir de l’année 2010-2011, la demi-mineure « Métiers du social » sera proposée en L1-L2 (plus précisément au semestre 3 et à l’intersemestre entre les semestres 3 et 4), et non plus en L3.
– Les étudiant-e-s qui sont en L1 cette année pourront donc choisir cette demi-mineure l’année prochaine (comme ils peuvent suivre « Anthropologie » ou une demi-mineure dans un autre département) : faites votre choix dès maintenant, puisque normalement les cours de demi-mineure commencent au semestre 2.
– Les étudiant-e-s qui entreront en L3 l’année prochaine auront deux possibilités : 1) suivre la demi-mineure « Pratique d’enquête », qui prendra des formes plus variées qu’actuellement ; 2) s’ils/elles ont suivi en L1-L2 une demi-mineure interne au département de sociologie (« Métiers du social » ou « Anthropologie ») de suivre une demi-mineure dans un autre département (Sciences de l’éducation, Science politique, Géographie… se reporter à la brochure pour voir les possibilités).
Adressez-vous aux responsables de licence si vous souhaitez des précisions. »
Cours Olivier LOUAIL
Les deux cours assurés par Olivier LOUAIL, Pratique de terrain Entretien le Mercredi de 9h à 12h et Décrire la société française le jeudi de 12h à 15h auront lieu en C224.
Absence d’Aline HEMOND
Le cours « Anthropologie politique »
d’Aline HEMOND
ne sera pas assuré
le mardi 16 février de 12H-15h.
Le cours sera rattrapé au mois de mai.
COPIES D’EXAMEN
Les étudiants qui le désirent pourront venir consulter leurs copies d’examen des cours de Camille PEUGNY du 1er semestre
le lundi 22 février de 14 à 15h
(salle des enseignants).
Antonin à Istanbul
Antonin, étudiant du département de sociologie de l’université Paris 8, est cette année en séjour Erasmus à Istanbul (université Galatasaray) en Turquie. Il tient un blog photographique qui permet de constater que le dépaysement lui plait :
Le Réfrigophotoreacteur :
Une photo parmi d’autres :
Beyefendi vendeur de tissus
Allez visiter Le Réfrigophotoreacteur.
Pour d’autres informations consultez la page dédiée aux échanges Erasmus et lisez :
Informations.
Le cours assuré par Magdalena BRAND, lundi matin 14 février à 9 heures, aura lieu exceptionnellement en B106.
Jean-François Laé est absent pour une durée de 5 semaines.
Le cours « Genèse 2 » de Baptiste Coulmont (Vendredi 15h-18h) aura lieu en salle B235.
Changement de salle pour le cours de master de Michel Joubert « Travail et précarisation » (échange avec Siracusa) :
nous passons de la C225 à la A212.
Notez par ailleurs le plan de cours « précarisation et travail » (Joubert)
L’immigration coloniale et post-coloniale est-elle singulière ?
Françoise de Barros, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII animera une conférence de Laure Pitti à la Cité de l’Immigration : L’immigration coloniale et post-coloniale est-elle singulière ? Jeudi 18 février 2010, à 18h30 avec Laure Pitti, maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII
Un temps parent pauvre de l’historiographie de l’immigration en France, les immigrations coloniales ont fait l’objet, depuis une quinzaine d’années, de multiples travaux, centrés notamment sur l’histoire politique et sociale des migrants « musulmans d’Algérie », en France métropolitaine.
Ni étrangères ni totalement françaises, les immigrations coloniales interrogent une historiographie de l’immigration longtemps appréhendée sous le seul registre de l’étranger juridique, « envers du national ».
Immigrations singulières, en raison de leur statut et d’une gestion politico-administrative particulière jusqu’à la fin de l’Empire colonial, leur histoire n’en éclaire pas moins, en partie, celle de l’administration des populations immigrées en France depuis les années 1960. Ce qui conduit à s’interroger sur la part d’héritage colonial dans la gestion française de l’immigration tout entière.
Anthropologie des techniques
le prochain cours de F.Carraro (« anthropologie des techniques, anthropologie de l’objet »)aura lieu le 23 février (pas de cours le 16), au Musée du Quai Branly, salle 1, de 13h à 16h.
Les étudiants qui étaient absents lors de la première séance sont priés de contacter par mail l’enseignant et de remplir également le formulaire d’inscription sur le site du Musée pour l’obtention du pass.
Informations de rentrée (licence)
Quelques rappels importants :
* Les inscriptions définitives se font lors du premier cours auprès de l’enseignant concerné (dérogation spéciale pour les étudiants de L3 qui sont en stage de terrain et ne peuvent assister au premier cours). Les enseignants n’accepteront donc pas de nouveaux étudiants au deuxième cours.
* Le cours de démographie assuré par Mme Cusso est désormais dédoublé. A la même heure un autre cours est assuré par Mme Couto : vous pouvez vous y inscrire (le cours de « Stat 2 » assuré par la même personne est donc annulé).
* Certains d’entre vous ont eu des problèmes d’accès au service d’inscription en ligne pour les cours du mercredi : ceux-ci sont résolus.
* Les cours de M. Laé (Observation) commenceront ultérieurement.
Par ailleurs : D’autres informations sur des cours précis se trouvent sur le site du département de sociologie
Le cours de P. Paperman et de L. Velpry
« Traiter le matériel et élaborer un rapport » du lundi 8 février de 12h à 15h est annulé.
La séance du 15 février se tiendra de 12h à 18h.
LE COURS DE BARBARA CASCIARRI
« Anthropologie de la gestion de l’eau »
du mardi de 15h à 18h
DEBUTERA LE MARDI 16 FEVRIER
Cours « anthropologie des techniques »
Le cours de Flavia Carraro, « Anthropologie des techniques, anthropologie de
l’objet » débutera le 9 février au Musée du Quai Branly.
Le rdv est devant la salle 1 du Musée à 13h.
Nicolas Jounin et Pierre Barron dans Le Monde
Nicolas Jounin, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, et Pierre Barron, chargé de cours au département, signent aujourd’hui, avec Sébastien Chauvin et Lucie Tourette, une tribune libre dans Le Monde : « Les sans-papiers grévistes contre l’hypocrisie générale »
Alors que la démonstration a été faite au sein de l’Assemblée nationale par les onze organisations qui les soutiennent que des travailleurs sans-papiers ont été embauchés pendant plusieurs mois sur le chantier de rénovation des bâtiments parlementaires, le gouvernement ne montre jusqu’à présent que du mépris pour la grève menée depuis le 12 octobre 2009 par 6 000 travailleurs sans papiers.
Après quelques effets de manches fin novembre, le gouvernement se tait, pendant que, sur le terrain, il fait procéder à d’expéditives évacuations de grévistes. Les fédérations patronales se calfeutrent, alors qu’on dénombre 2 100 entreprises touchées par la grève, dont il est avéré qu’elles recourent aux services d’une main-d’oeuvre sans papiers (et davantage encore d’entreprises qui, par le biais de la sous-traitance et de l’intérim, en profitent).
lire la suite….
Cours de B. CASCIARRI (non reporté dans la brochure)
Nous annonçons ici ce cours qui n’apparaît pas dans la brochure d’Anthropologie
Cours du deuxième semestre le mardi 15h/18h
Cours de domaines de l’anthropologie 2
Anthropologie des techniques, anthropologie de la gestion de l’eau
Parcours anthropologie
Voici le descriptif :
La gestion de l’eau se situe dans l’intersection entre écologique et social, ce qui fait un champ d’observation intéressant pour l’anthropologie.
Dans beaucoup de sociétés traditionnelles l’eau, ressource rare et vitale, est révélatrice d’inégalités et raison fréquente de conflit, mais elle demeure soumise à un controle collectif et à une négociation mettant en jeu la structure sociale entière.
Sa centralité pour les communautés rurales est analysée dans plusieurs domaines : les techniques mises en place pour son exploitation, l’espace du politique dans la réglementation de l’accès, les représentations symboliques qui en témoignent la valorisation. Par des exemples pris des sociétés pastorales et agricoles en milieu aride, nous examinerons l’articulation sociale qui se noue autour de la gestion de l’eau et sa confrontation avec les changements imposés par des nouvelles stratégies nationales et internationales où l’eau devient un enjeu central des processus de globalisation. Dans la première partie nous définirons le cadre d’une approche à une « anthropologie de l’eau » et dans la deuxième nous passerons à analyser des cas d’étude particuliers illustrant les modes de la gestion sociale de l’eau dans diverses sociétés rurales d’Afrique et du Moyen Orient.