Le cours Grands courants en sciences sociales de Marcel Fournier du vendredi 15h-18h aura dorénavant lieu en salle B104.
Archive for octobre, 2011
Introduction à la Démographie: changement de salle
Introduction à la Démographie: changement de salle
Les cours de démographie de Jean-Marc Etienne du mercredi 9h-12h auront désormais lieu en salle C102.
Genèse des sciences sociales 1
Genèse des sciences sociales 1 – Cours de Marie Auffray-Seguette – Vendredi 9h00-12h00
Attention : Ce cours n’aura pas lieu Vendredi 28 octobre 2011
Il sera remplacé
– soit un mardi de 12 à 15
– soit un jeudi de 12 à 15
– soit un vendredi de 15 à 18
En fonction des disponibilités des étudiants, date à convenir lors de la prochaine séance, vendredi 4 novembre.
Cours du 31 octobre 2011
Journée du lundi 31 octobre 2011. Les cours se déroulent normalement durant cette journée. Par contre, les secrétariats et les services administratifs de l’université seront fermés.
Marie à Oxford
[Note : Vous souhaitez faire des études au Etats-Unis et/ou Canada pour une année universitaire ou un semestre ? Venez poser toutes les questions pendant la réunion d’information sur la MICEFA ! Le jeudi 27 octobre à 12h00. salle G-2]
Marie, L3 socio, arrivée à Oxford (Angleterre) depuis quelques jours dans le cadre d’un séjour Erasmus.
Ici moi je suis un peu comme dans un » état modifé « , ou altéré, comme si j’étais sous un effet.. bizarre, c’est un peu ça: l’effet d’être sur une autre planète. C’est à dire que non seulement le son ne m’arrive pas dans ma langue, le décor est celui d’un autre pays, mais lorsque je suis à la résidence, ou à l’université, c’est aussi un monde parallèle en soi, avec une organisation et un règlement très présent et spécifique. Ce monde parallèle est composé d’une population qui doit avoir entre 18 et 26 ans (pour 99%). À la résidence nous sommes réparties en compartiments de 6 chambres pour partager la cuisine et deux salles de bains. Mes camarades d’étage vivent leur tous premiers jours d’habitation en dehors du foyer de leurs parents !! Des groupes semblent s’organiser pour sortir au bar ou se retrouver à l’étage supérieur pour faire connaissance.
adopte l’attitude d’un étudiant, ce n’est jamais en trop de poser des questions, on n’a jamais trop appris pour connaître quelque chose de nouveau — Og Mandino
L’important est de ne jamais arrêter de se poser des questions. — A. Einstein
Il y a tellement d’infos nouvelles à gérer que tout semble aller bien vite pour moi qui décrypte au ralenti : comment activer l’internet dans sa chambre; comprendre qu’il faut chacun s’acheter poêle, cuillère, assiette quand et à quel heure aura lieu le RDV d’inscription? quel bus pour y aller? de quel côté de la rue se trouve le bon sens pour attendre le bus? quand commenceront les cours?… le compte banquaire à ouvrir, quelle banque me coutera moins cher pour les transferts internationaux?… la chambre à payer bientôt au bureau de l’université, fait-il chaud ou froid… changeant? jusqu’à l’horaire de la prochaine rencontre avec mon prof tuteur à ne pas louper … (et oui même en licence on à notre « Academic adviser ») etc… Et comme entre temps il faut bien manger je découvre la boutique d’à côté, où je tente d’imiter les achats du client précédant…non quand même pas!
Aujourd’hui j’ai finalisé mon inscription, une grande expédition… puis ….en plus du matèriel de cuisine, je me suis acheté un vélo ! La ville n’est pas énome mais, le centre ville, la résidence et l’université sont dans trois directions différentes et en journée les bus passent toutes les 30 ou 45 min, (enfin les bus qui dépendent de ma fac, et qui me sont gratuits). Quand je suis en centre ville j’ai l’impression de retrouver une population presque « normale », de tous âges, toutes classes sociales et une impression de plus de simplicité.
J’ai quand même sympathisé avec un autre étudiant Erasmus qui partage aussi la même cuisine que moi. Il vient de Léthonie, etudie l’art et s’amuse d’ailleurs beaucoup à photographier les extraits de règlements qui apparaissent un peu partout (marche à suivre en cas d’incendie, instructions dans la cuisine: ne pas voler les affaires des autres, ne rien oublier sur le feu, éteindre en sortant…etc). Il semble avoir une bonne trentaine lui aussi, ça rassure. Pour l’instant j’ai pas mal pratiqué mon anglais par les multiples présentations des autres étudiants que j’ai croisé dans les files d’attentes de chaques étapes de l’inscriptions à la fac: tu viens de quel pays?, t’étudies quoi? c’est ta première année? ah d’accord!
Cette semaine de pré-rentrée est destinée à la gestion administrative et quelques ateliers sont aussi proposés aux étudiants: (des « workshop » d’une heure)
– comment manger sainement avec un budget restreint.
– manager son stress
– trouver un emploi compatible avec les études, gérer son planning et son budget.
En tant qu’étranger nous sommes particulièrement choyés, on nous répète sans cesse que si nous avons une question ou si l’on se sent perdu pour une raison quelconque, même extra universitaire, le bureau d’aide est toujours là pour ça…. L’avantage en tant qu’Erasmus, c’est que nous ne payons pas le tarif d’inscription local (4000 euros l’année de licence). Les étudiants sont donc de bons clients à fidéliser et a qui vendre des meilleurs services. Aussi, j’ai la possibilité de choisir un cours d’Anglais « Academic » qui s’inscrira dans mon cursus…ouf !
A part ça je cherche encore Harry Potter…et vous souhaite à tous un très bon semestre de l’autre coté de la Manche!
MICEFA
Vous souhaitez faire des études au Etats-Unis et/ou Canada pour une année universitaire ou un semestre ?
Venez poser toutes les questions pendant la réunion d’information sur la MICEFA !
Le jeudi 27 octobre à 12h00
salle G-2
Permanences des tuteurs
Voici les permanences des tuteurs Anieszka, Mathilde, Pauline et Thomas.
N’hésitez pas à les rencontrer pour toute question à propos de votre scolarité.
PLANNING TUTORAT
Sociologie des opinions
Les éditions Armand-Colin publient ces jours-ci le dernier ouvrage de Claude Dargent, professeur de sociologie à l’université Paris 8, Sociologie des opinions.
L’opinion serait-elle devenue la vox populi des démocraties occidentales actuelles ? À en croire l’omniprésence de la notion et son invocation rituelle dans le champ médiatique et politique, elle semble avoir gagné une vraie légitimité, même si l’on peine à s’accorder sur son statut épistémologique.
Les opinions suscitent en effet la controverse. Qu’expriment-elles exactement ? Quel rapport entretiennent-elles avec les comportements – politiques, économiques, sociaux ? Comment évaluer leur force ? Qui peut valablement les interpréter ? Avec quelles précautions ? Pour quels usages ? Autant de questions qui en font un objet sociologique de première importance, appréhendé ici par Claude Dargent. Dans un travail d’exégèse, l’auteur revient sur les fondements intellectuels et historiques de l’opinion comme objet de la recherche sociologique. En élaborant un protocole épistémologique, il présente les étapes d’une enquête d’opinion – choix des questions, constitution de l’échantillon, réalisation du terrain. Enfin, il traite de l’analyse et de l’exploitation des données recueillies et revient sur les débats qui ont animé les sciences sociales à leur propos. Le lecteur trouvera ainsi dans cet ouvrage un état des lieux actualisé sur le traitement des opinions en sociologie, réalisé par l’un des plus éminents chercheurs du domaine.
Lisez aussi le compte-rendu de l’ouvrage sur Lectures / Liens-socio
« Un pari fou ? »
Comme le montre le site de la ville de Vitry, le département de sociologie s’installe au Centre social Balzac.
Extraits de l’article de Bérangère Lepetit (18/10/2011)
Premiers pas à l’université pour les uns, expérience de terrain hors norme pour les autres : à partir d’aujourd’hui à 9 heures, les habitants de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine et les étudiants de Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis seront tous logés à la même enseigne.
Tout au long du premier semestre universitaire, quatorze étudiants âgés de 20 à 50 ans vont suivre leurs cours de sociologie au cœur du quartier Balzac.
Le matin, entre les murs du centre social et l’après-midi par binôme à la rencontre des habitants dans la rue et leur domicile. Cerise sur le gâteau : tous les habitants de la ville sont invités au centre social à ces cours hebdomadaires gratuits et un peu particuliers qui aborderont pêle-mêle des thèmes comme la formation des banlieues (aujourd’hui de 9 heures à 12 heures) mais aussi les jeunes des cités, les émeutes urbaines ou encore la notion de ghetto urbain.
« C’est un projet qui s’inscrit dans une tradition ancienne de l’université depuis les années 1970. Celle de former les étudiants en sociologie au travail de terrain, explique Claudette Lafaye, à l’initiative du projet à Paris-VIII avec sa collègue Agnès Deboulet. L’idée est de permettre aux élèves de construire un projet d’enquête mais aussi de s’interroger sur le thème de la banlieue, de ses habitants et les former aux entretiens. » Mais pourquoi avoir choisi Vitry? « On est partis en repérage fin juin en banlieue. A Vitry, notre première étape, l’accueil a été si enthousiaste qu’on a décidé de rester », poursuit la sociologue, qui avait envisagé d’autres quartiers comme Saint-Blaise à Paris (XXe) pour installer ce cours de licence intitulé « Pratiques d’enquête ».
Lien vers la suite de l’article sur le site du Parisien.
Claude Dargent sur France Culture
Claude Dargent, professeur de sociologie à l’université Paris 8, est l’invité de l’émission CulturesMonde sur France Culture, jeudi 20 octobre 2011 à 11h : « Quand l’Eglise s’invite dans le débat politique ».
Construction du Mémoire (M1)
Construction du Mémoire (M1)
Dates des premières séances
Jeudi 27 octobre 2011
Salle B106 de 15h à 18h
Agnès Deboulet et Claire Lévy-Vroelant.
Jeudi 3 novembre 2011
Salle D143, de 14h à 17h
Régine Bercot et Claude Dargent.
Jeudi 1er décembre 2011
Salle B132 de 15h à 18h
Aurélie Damamme et Michel Joubert
D’autres séances seront programmées ultérieurement.
Ces séances ont lieu à l’Université Paris 8 (et pas au Laboratoire CRESPPA).
Ce cours est obligatoire pour tous les étudiants de Master 1 (sauf ceux l’ayant déjà validé l’année dernière).
Daniel Terrolle sur France3
Daniel Terrolle est invité ce soir mardi 18 octobre 2011 dans l’émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéi, sur France, à partir de 22h10.
Au lendemain de la journée mondiale du refus de la misère et après la diffusion du téléfilm «Joseph l’insoumis», évoquant le combat du père Wrésinski, fondateur du mouvement ATD Quart Monde, aux côtés des habitants des bidonvilles de Paris, Frédéric Taddéï et ses invités reviennent sur ce film et les thèmes abordés. Dans les années 60, la misère était visible aux yeux de tous dans les bidonvilles. Aujourd’hui, 50 ans après, la précarité et la pauvreté, loin d’avoir disparues, sont de plus en plus sensibles. L’indignation du père Wrésinski a-t-elle été vaine ? Pourquoi la misère subsiste-t-elle au coeur de l’un des pays les plus riches du monde ?
Salle Pratique du terrain : observation : B135
Le cours de Jean-François Laé – Pratique du terrain : observation – aura lieu en salle B135 ce vendredi 14 octobre 2011 (9h-12h) .
Absence de K. Mamou
Comme annoncé lors des séances de la semaine dernière, les cours de K. Mamou (étapes du changement social) n’auront pas lieu cette semaine.
Cours de M. GLAUDEL : statistiques 2
Le cours de lecture et traitement des catégories statistiques 2 de Monsieur GLAUDEL débutera le vendredi 14 octobre de 15h à 18h en salle C209
De l’eau de pluie à l’eau de source
LE rESeau.P8 INVITE A LA CONFERENCE – DEBAT :
De l’eau de pluie à l’eau de source, évolution d’un terrain sur les rituels au sud-est du Mexique — CARINE CHAVAROCHETTE, ANTHROPOLOGUE, CHERCHEUR ASSOCIÉE AU CREDA-CNRS.
Ces recherches sont localisées au sud-est du Méxique plus particulièrement dans l’Etat du Chiapas, l’un des plus pauvres et des plus indigènes du pays. Des groupes mayas cohabitent avec des populations métisses. Les principales sources de revenus de ces habitants sont issues de l’agriculture et de l’élevage. Comme toute civilisation agraire, les personnes ont entretenu des relations privilégiées avec l’eau, et des divinités telluriques comme des saints catholiques ont été et sont vénérés afin de favoriser les précipitations atmosphériques annuelles. Depuis la fin du XXe siècle, cette région connaît de profondes mutations sociales et politiques telles que le libéralisme, le mouvement zapatiste, l’émigration en Amérique du Nord et les conversions religieuses. Elles ont provoqué des transformations des structures familiales, des changements professionnels et de rapport à la terre, mais ont également facilité l’adduction d’eau potable dans les villages. Les enjeux actuels de l’accès et du contrôle de l’eau ont encouragé de nouvelles célébrations près des sources locales et des systèmes d’adduction d’eau. Il s’agit de questionner ces récentes pratiques et de montrer comment elles s’inscrivent à la fois dans un territoire religieux et politique.
Mercredi 26 octobre 2011 en salle D 143, Université Paris 8 de 10h30 à 12h30
Le rESeau.P8 (Réseau d’Etudes et d’Echanges en Sciences Sociales sur l’Eau), est un réseau d’étudiants en doctorat et master et d’enseignants – chercheurs de l’Université Paris 8 qui travaillent sur les questions d’eau dans une perspective interdisciplinaire
Introduction à la méthodologie et au cursus universitaire & Présentation des méthodes des sciences sociales Nicolas Jounin
Information sur le cours : Introduction à la méthodologie et au cursus universitaire & Présentation des méthodes des sciences sociales
Nicolas Jounin, mardi 12-18h
Le cours du mardi 11 octobre n’aura pas lieu pour cause de grève.
En remplacement, nous aurons cours :
– le lundi 10 octobre de 12 à 15h
– le lundi 17 octobre de 12 à 15h
RV devant la salle C224 à 12h-12h15.
L’enchaînement des cours reprend ensuite normalement le mardi 18 octobre.
Demi mineure « Pratique d’enquête – Terrain local »
Une expérimentation pédagogique.
Le centre social Balzac de Vitry-sur-Seine accueille en résidence les étudiants et les enseignantes (A. Deboulet-C. Lafaye) de la demi mineure « Pratique d’enquête-Terrain local ». Une partie des cours, consacrée à la sociologie des banlieues et des quartiers populaires, est ouvert aux vitriots. Période : premier semestre 2011-2012. Horaires : le Mardi de 09h00 à 12h00. Adresse : centre social Balzac Vitry-sur-seine, rue Olympe de Gouge Tél. 01 46 81 00 36 (localisation sur le plan de la ville
Salle Pratique du terrain : observation : B104
Le cours de Jean-François Laé – Pratique du terrain : observation – aura lieu en salle B104 ce vendredi 7 octobre 2011.
Les Archives personnelles
Les Archives personnelles, ouvrage rédigé par Philippe Artières et Jean-François Laé, chez Armand-Colin, coll. U. est disponible en librairie depuis le 6 octobre 2011 :
D’abord, l’impudeur. L’obligation de bafouer toutes les règles de la discrétion : fouiller dans les papiers personnels, ouvrir le sac à main, décacheter et lire du courrier qui ne m’était pas adressé. L. Flem, Comment j’ai vide la maison de mes parents, Seuil, 2004. Nous opposons traditionnellement quatre figures d’archives : celle qui, avec ses petits papiers de gestion et les dossiers de chaque membre de la maisonnée, relève de l’individu dans sa vie domestique qui apprend à vivre, en toute pratique, avec des petits mots en épluchures ; celle de la correspondance entre deux êtres qui, comme un destin, traverserait solitairement le temps par des sentiments uniques sur une ile déserte, avec ses sentiments originaires qui crèvent le magma de la société ; celle des espaces du travail qui, avec ses documents professionnels bien établis, retranscrit les gestes du métier dans une main courante et sous la contrainte mille fois répétée du contexte d’autorité ; celle enfin, massive, qui relève du monde de l’administration, codée et surplombée par le point de vue de l’Etat, et qui ne serait que de simples doublures des injonctions juridiques, d’autant plus lorsque la figure de l’illettré redouble la domination du prince (…)
Les sentiments seraient lisibles dans la première série, les intérêts stratégiques dans la seconde. Le travail d’écriture serait habité par des lieux, ou plutôt, la fabrique des lieux pétrirait des écritures. Il en découle des normes courantes d’expressions: les écritures personnelles versus les écritures administratives, les écritures de soi versus les écritures de métiers, les écritures privées versus les écritures publiques avec chacune sa loi de la série et de la répétition. Les unes sur une île seraient d’introspection, es autres sur la montagne rocailleuse seraient de raisons sociales. Parce qu’une histoire culturelle des écritures de soi surplombe la question, elle rend aveugle un ensemble de jeux d’écriture en prise avec le social, produit du social et nécessaire à son fonctionnement, qui rassemble une grande diversité d’archives que nous nous nous proposons d’analyser. Avec ces questions, que fait le scripteur en écrivant ce qu’il écrit et quels sont les destinataires implicites de chacune de ces archives ? Que dit-il et que fait-il lorsqu’il écrit ; que cherche t-il a faire en écrivant pour lui et pour autrui, pour opérer quoi et se conduire comment ? À travers quelle contexture les auteurs se disent, s’exposent, s’engagent, se regardent en train de faire ou de penser faire? En quoi ces écrits marquent les relations et les sentiments, le temps et l’action présents; avec quel code et sur quel régime d’intensité ? Un autre point de vue pour saisir le social en acte.