Françoise de Barros n’assurera pas de cours mardi 1er décembre 2009. Elle intervient au colloque « Les territoires du communisme » qui se tient à la Sorbonne.
Les cours de MTU (mardi 12h-15h) et l’atelier « construire son projet » (mardi 15h-18h) seront rattrapés le mardi 18 janvier 2010.
Archive for novembre, 2009
Claire Lévy-Vroelant dans Le Monde
Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris 8, a co-signé dans le journal Le Monde avec les sociologues François Dubet et Laurent Mucchielli, la tribune « Identité nationale : refusons un débat posé en termes xénophobes ! »
Recrutement d’un-e « PRAG »
Le département de sociologie de l’université Paris 8 va recruter un-e « PRAG » [prière de garder cette page : ?p=2191 en mémoire pour d’éventuelles mises à jour]. Attention, « Le dossier de candidature doit être adressé à l’établissement d’enseignement supérieur au plus tard le 18 décembre 2009« .
Dates des auditions : le 19 janvier 2010, matin. Les candidat-e-s retenu-e-s pour l’audition seront prévenus le 12 janvier.
Poste de PRAG destiné à la préparation du concours du CAPES, qui est commune avec l’université Paris 12 Créteil et l’IUFM de Créteil.
Dans ce cadre commun à trois institutions, le département de sociologie de Paris 8 assure la préparation à l’épreuve de Sciences Sociales (écrit et oral) et cette préparation est coordonnée par le/la PRAG recruté-e à cet effet.
Le/la PRAG assurera aussi des enseignements dans le cadre de la licence de sociologie de l’université Paris 8.
Le département de sociologie recherche donc un/une sociologue ayant une connaissance de la préparation des concours.
Renseignements pour l’Université Paris 12 et coordinatrice de la préparation, Stéphanie TREILLET : treillet@univ-mlv.fr (responsable également de la préparation des épreuves de sciences économiques)
Contact pour Paris 8 : claude.dargent@sciences-po.fr (directeur du département)
et j-f.lae@orange.fr (président du comité consultatif)
Contact pour le CRESPPA (UMR CNRS-Paris 8) : Anne-Marie Devreux devreux@pouchet.cnrs.fr
Note : Les informations concernant le dossier à envoyer et les conditions de candidature sont disponibles ici : http://www.education.gouv.fr/cid49734/esrh0925521n.html (mise à jour du 26/11/2009).
ABSENCE DE CAMILLE PEUGNY
Le cours de Camille PEUGNY
« PRESENTATION ET ANALYSE
D’UNE GRANDE ENQUETE »
du jeudi 19 novembre 2009
de 15h à 18h
Ne sera pas assuré
Absence de Josette TRAT
Le cours de Josette TRAT
« LES ETAPES DU CHANGEMENT SOCIAL »
du vendredi 20 novembre 2009
de 12h à 15h
Ne sera pas assuré
Soutenance d’habilitation à diriger des recherches
Patricia Paperman, maîtresse de conférences au département de sociologie, soutiendra son habilitation à diriger des recherches, « Ethique du care, travail et sentiments : contribution à une sociologie morale » le jeudi 19 novembre à 14h dans l’amphithéâtre de l’EHESS, 105 Boulevard Raspail
Jury:
Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS
Nicolas Dodier, directeur d’études à l’EHESS (garant)
Jean-François Laé, professeur des Universités, Paris VIII (rapporteur)
Catherine Larrère, professeure des Universités, Paris I (rapporteur)
Irène Théry, directrice d’études à l’EHESS (rapporteur)
Eleni Varikas, professeure des Universités, Paris VIII
Patricia Paperman a publié récemment Qu’est-ce que le care ? aux éditions Payot.
Grève étudiante à Vienne… entretien avec Natalie
Natalie, étudiante autrichienne en sociologie, était en 2008 en séjour Erasmus à Paris 8. Dans un entretien avec Claire Lévy-Vroelant, elle décrit le mouvement social étudiant actuel en Autriche.
Le mouvement ici est très intéressant, car comme le dit Natalie, à la différence du mouvement de l’an dernier en France, les cours sont maintenus en même temps qu’une mobilisation dans un lieu stratégique, le plus grand amphi de l’université. Ainsi la mobilisation et l’attention de l’opinion, pour l’instant, se maintiennent.
Un grand merci à Natalie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de nous envoyer ces photos,
Vienne, Claire Lévy-Vroelant, le 11 novembre 2009
« Depuis le 22 octobre, les étudiant(e)s de l’université de Vienne occupent le plus grand amphi de l’Autriche, l’Audimax. Ce mouvement de contestation touche désormais presque toutes les villes universitaires de l’Autriche. Maintenant les grèves et manifestations s’étendent à d’autres pays européens ».
Quels sont les motifs de ce mouvement ?
« Ces dernières années, la situation des universités autrichiennes s’est dégradée continuellement. Il manque de places dans les cursus, les frais d’études ont été établis, l’accès aux universités est de plus en plus restrictif, la démocratie dans les universités diminue et les intérêts économiques prédominent le système éducatif. Tous ces inconvénients sont aussi conséquence du sous-financement public des universités et du processus de Bologne.
En effet, tous les pays d’Europe sont touchés par ces problèmes. Les motifs de cette lutte des étudiant-e-s autrichien-ne-s ressemblent aux différentes luttes des autres pays européens.
Le but est aussi d’attirer l’attention et mettre l’enseignement supérieur à l’ordre du jour.
Beaucoup espèrent que le mouvement sera une impulsion pour repenser de fond en comble le système universitaire et éducatif. »
Est-il seulement viennois?
« C’est à Vienne, que la protestation a débuté. Les premiers à protester ont été les étudiant-e-s de l’Université des Beaux-arts à Vienne qui se sont opposés au processus de Bologne. Ils ont vite été rejoints par les étudiant-e-s de l’université de Vienne qui ont décidé de squatter l’Audi max. Ce qui a commencé comme une manifestation s’est développé comme un mouvement de contestation qui s’est diffusé dans toutes les autres universités en Autriche.
Maintenant les protestations et occupations s’étendent en Allemagne, Grande-Bretagne et en Suisse. Cela montre que les problèmes de Vienne sont des problèmes globaux et qu’il fallait juste un premier foyer pour que la protestation se répande comme une traînée de poudre.
Vu les circonstances le symbole de ce mouvement montre une université en feu avec le slogan: „Uni brennt“ – l’uni(versité) brûle. »
Quels sont les départements touchés et pourquoi?
« La rentrée universitaire 2009 est marquée par une augmentation de près de 15% des étudiant-e-s. Surtout certaines disciplines comme la médecine, la psychologie, la communication, la gestion, les sciences de l’éducation et la biologie manquent de capacités d’accueil. Pour limiter le nombre d’étudiants, notamment l’afflux des Allemands, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Johannes Hahn, a voulu réintroduire des frais de scolarité et restreindre l’accès aux universités.
Mais cela ne résout ni le problème de sous-financement du système universitaire ni les autres inconvénients de l’enseignement supérieur.
Les enseignant-e-s se sont aussi solidarisé-e-s et participent activement aux protestations.
Ils sont touchés par la précarisation des emplois dans les universités. Le catalogue de revendications, qui a été élaboré par les membres du mouvement, réclame entre autre un quota de 50% de femmes dans tous les domaines du personnel universitaire. »
Quelles sont les formes du mouvement?
« Premièrement il faut dire qu’en Autriche faire grève est tout à fait anormal, pas comme en France !
C’était pendant mon année Erasmus que j’ai connu pour la première fois dans ma vie une grève d’étudiant-e-s. À vrai dire, je ne croyais pas qu’un tel mouvement puisse être possible en Autriche, puisque nous n’avons pas du tout cette „culture de la grève“. C’est pourquoi la forme de ce mouvement est la chose la plus fascinante.
Les médias, les syndicats, les politiciens, tous sont surpris et étonnés par les étudian-e-s qui ont été accusés d’être une „génération non-critique“ d’être incapable de mettre un tel mouvement sur pied.
Ce mouvement s’est formé spontanément, il n’y a pas une organisation qui l’a provoqué, même pas l’union d’étudiant-e-s était impliquée. La mobilisation fonctionne à l’aide des nouveaux médias de Social Networking comme Facebook et Twitter. Les étudiant(e)s ont aussi crées un propre site : www.unsereuni.at (avec des articles en français !) où on peut suivre les événements en direct par vidéo ainsi que toutes les actions qui sont documentées.
Le mouvement s’organise à la base d’une démocratie directe participative. Les étudiant-e-s ont développé une vraie infrastructure de presque 100 groupes de travail, qui s’occupent de tout: de la presse, la cuisine, du nettoyage, des finances, etc. Ils organisent des ateliers où les étudiant-e-s discutent des alternatives en termes de politique universitaire et sociale avec des journalistes, des écrivains et des artistes invités.
Les étudiant-e-s montrent aussi leur mécontentement en dehors de l’espace universitaire.
Ils sont déjà organisés plusieurs grandes manifestations, dont une était la plus grande manifestation universitaire de l’histoire autrichienne avec 50.000 participants.
Mais à la différence des grèves en France les universités ne sont pas bloquées. Les cours continuent, même ceux dont les salles sont occupées ont lieu dans les autres endroits non occupés. Mais, quand-même, enfin il se passe quelque chose dans les universités autrichiennes! »
Natalie Nestorowicz
Université de Vienne
Département de Sociologie
Ancienne Erasmus à Paris 8 (2008)
Note : Les photos proviennent de http://www.flickr.com/photos/unibrennt/ et
http://www.flickr.com/photos/christoph_liebentritt/
Pour en savoir plus : sur les échanges Erasmus : ?page_id=140, ou sur le mouvement social universitaire autrichien www.unsereuni.at…
Chams à Copenhague
Voici un texte que Chams, étudiant en sociologie à Paris 8, et actuellement en séjour d’échange Erasmus à Copenhague (Danemark), a bien voulu écrire pour le site du département.
Arrivé à Copenhague il y a 2 mois maintenant, je suis actuellement en plein coeur de mon semestre d’échange ERASMUS. C’est une ville de taille moyenne ou il fait bon vivre; l’eau et les paysages naturels y sont omniprésents.
Les danois sont très attachés au respect de l’environnement, d’ailleurs Copenhague va accueillir en décembre le sommet de l’ONU sur le changement climatique. C’est un peuple très accueillant, ouvert, honnête et paisible; ils se qualifient eux mêmes comme le peuple le plus heureux du monde. Leur niveau de vie est très élevé et Copenhague est l’une des capitales les plus chères d’Europe.
Les danois ont un bon niveau d’anglais en général, même si ils restent très attachés à leur langue et à leur culture. De plus, beaucoup d’étrangers vivent à Copenhague (particulièrement des français) et l’Université organise des événements pour l’intégration des étudiants étrangers et danois, donc malgré le décalage culturel, l’adaptation est plutôt rapide. L’université se charge de trouver un logement aux étudiants étrangers, car il est quasiment impossible de trouver un logement proche du centre par ses propres moyens à un prix raisonnable.
Les différents sites de l’Université sont répartis autour du centre de la ville et très accessibles en vélo (LE moyen de transport le plus rentable et rapide). La méthode de travail est totalement différente ici;
il faut fournir le travail personnel (lectures) avant le cours, qui est souvent sous forme d’une discussion. Il s’agit de cours prévus pour les étudiants internationaux qui nécessitent beaucoup de travail (plus de 10 ects). La forme des examens est choisie au préalable par l’étudiant (oral ou écrit en anglais).
Chaque quartier de la ville possède sa propre identité, il y a vraiment beaucoup d’endroits différents où sortir… Le temps est assez contraignant mais on s’y fait.
Par contre la gastronomie n’est définitivement pas le point fort de la culture danoise…
Malgré cela, c’est très enrichissant de découvrir une partie de la culture nordique, de nombreux voyages sont organisés par l’Université à des prix raisonnables (Norvège, Suède, Russie…). Une bonne occasion de découvrir une autre facette de l’Europe.
Pour toute info supplémentaire (détails logements, cours, administration, sorties…) vous pouvez me contacter.
Chams
Rappel : réunion d’information sur les programmes d’échange le 17 novembre 2009.
Et par ailleurs, pour d’autres informations lisez :
Camille Peugny dans Libération
Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie, signe aujourd’hui, avec Marie Duru-Bellat, une tribune dans le quotidien Libération : Le déclassement social n’est pas qu’un fantasme.
Réunion « programmes d’échanges internationaux »
La réunion de contact, d’échange et d’information concernant les différentes programmes d’échange avec les universités étrangères partenaires (Erasmus, Crepuq, Micefa…) aura lieu le mardi 17 novembre, de 10h-12h, en B336 (salle des enseignants).
Sont invité.e.s :
* nos « revenu.es » : étudiant.e.s de Paris 8 ayant déjà accompli un séjour dans le cadre d’un de ces programmes
* les étudiant.e.s en provenance de nos universités partenaires que nous accueillons dans nos cours en ce moment
* et tous/toutes qui voudraient à leur tour profiter de ces programmes pour un séjour d’étude à l’étranger. Pour pleinement profiter de cette rencontre, veuillez déjà vous informer sur le site de Paris 8, rubrique Relations Internationales.
A partir de 11 h, Annick Lemonnier, responsable du service Relations internationales étudiants, sera parmi nous pour répondre à vos questions.
I. Diener et C. Lévy-Vroelant
En ce moment : Julia est à New York, Anaïs est au Québec…
Qu’est-ce que le care
Patricia Paperman, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, vient de co-diriger Qu’est-ce que le care ? aux éditions Payot.
Les auteures présenteront le livre le 18 novembre à 19 heures dans la librairie Violette and co, 102 rue de Charonne, 75011 Paris.
Apporter une réponse concrète aux besoins des autres, telle est, aujourd’hui, la définition du care, ce concept qui ne relève pas, comme on l’a longtemps cru, du seul souci des autres ni d’une préoccupation spécifiquement féminine, mais d’une question politique cruciale recoupant l’expérience quotidienne de la plupart d’entre nous. Première synthèse sur cette notion d’une très grande ampleur après les travaux fondateurs de Carol Gilligan dans les années 1980 puis de Joan Tronto dans les années 1990, ce livre concerne aussi bien le domaine du travail que ceux du genre, de l’éthique et de la santé.
Avec les contributions de Joan Tronto, Evelyn Nakano Glenn, Nina Eliasoph, Aurémie Damamme, Sandra Laugier, Pascale Molinier, Patricia Paperman et Layla Raïd.
SORTIE LE 12 NOVEMBRE 2009
Consignes pour les étudiants de Master2
Memo pour le cours de suivi des mémoires de M2 2009-2010.
Voici une séries de consignes à suivre : Document PDF (C. Lévy-Vroelant et F. Bouillon) à télécharger
ABSENCE DE Coline CARDI
Le cours de Coline CARDI
« méthodologie écrite »
du mercredi 4 novembre 2009
de 12h à 15h
ne sera pas assuré