Actualités des enseignants Archive

Motion du 24 février 2020

Le département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Paris 8 reconduit la grève des enseignements et des tâches administratives jusqu’au lundi 9 mars 2020.

Néanmoins, il suspend sa rétention des notes du premier semestre. Cette action s’inscrivait dans notre grève contre la réforme des retraites, la LPPR, et la réforme de l’assurance chômage mais elle avait aussi pour but d’attirer l’attention de l’université sur les conditions de travail très difficile des personnels précaires du département.

Le département restera mobilisé tout au long des deux prochaines semaines et il incite les étudiant.e.s à se rendre à l’université pour nous rejoindre, participer aux conférences, débats, AG et actions collectives. Le calendrier des événements ayant lieu à l’université est disponible à plusieurs endroits dans l’université et sur le site du département.

Podcast: ça y est mon université a craqué

Ecoutez le Podcast:
ça y est mon université a craqué. Paroles de chargé.e.s de cours.

Conférence sur la réforme des retraites

Paul Hobeika, enseignant au sein du département de Sociologie et d’Anthropologie, interviendra ce lundi 10 février à 12h30 à L’université Paris-Nanterre (Amphi A2) dans le cadre d’une conférence/meeting sur la réforme des retraites.

Sa recherche doctorale porte sur les inégalités d’accès aux droits à la retraite au sein des classes populaires.

Accédez au programme: programme.

Programme Jeudi 6 février

Journée nationale de grève

8h30: Piquet de grève – Hall d’entrée Paris 8.

12h: Départ commun de Paris 8.

13h: Rdv « Facs et Labos en lutte » – Place Jacques-Bonsergent, Paris (10e).

13h30: Manifestation – Gare de l’Est-Nation, Paris.

Pour en finir avec la précarité !

Le département de sociologie et d’anthropologie de Paris 8, comme l’ensemble de l’enseignement et de la recherche, recourt massivement et de plus en plus à des emplois précaires pour assurer des missions d’enseignement, de recherche et d’administration.

Ces personnels assurent les mêmes missions que leurs collègues titulaires mais sont recrutés sur des contrats courts, mal payés, dans une position subalterne, et mal protégés par le droit du travail. Sans ces personnels précaires le département ne pourrait pas fonctionner.

Photographie du collectif enseignant (janvier 2020)


Titulaires seulement…

Téléchargez l’affiche:
Pour en finir avec la précarité !

Téléchargez l’Emploi du temps avec et sans les précaires:
Emploi du temps – L1/S1.

Les membres du département:
Contacts et responsabilités

Motion du 3 février 2020

Le collectif des enseignant.e.s-chercheur.e.s du département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Paris 8 reconduit la grève des enseignements et des tâches administratives jusqu’au 10 février 2020, jour de sa réunion hebdomadaire. Le département sera mobilisé tout au long de la semaine et incite les étudiant·es à se rendre à l’université pour nous rejoindre, participer aux conférences, débats, AG et actions collectives. Le calendrier des événements ayant lieu à l’université est disponible à plusieurs endroits dans l’université et sur le site du département.

Les enseignant.e.s-chercheur.e.s du département de sociologie et d’anthropologie invitent l’ensemble de l’université à préparer collectivement de nombreuses actions et débats locaux à l’occasion de la journée du 11 février sur la précarité dans l’ESR afin de rendre visible celle qui touche le personnel et les étudiant·es de notre université et nous mobiliser. Il propose également d’initier une enquête collective sur la précarité dans notre université.

Les inscriptions pédagogiques et la saisie des notes ne seront pas réalisées pendant la durée de la grève. Une permanence d’accueil des étudiant·es rencontrant des difficultés pour leurs bourses ou leurs titres de séjour sera organisée lundi 10 février de 11h à 12h devant la salle B336.

Après sa mort, des tas de gens parlent encore à Johnny Hallyday

Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’Université Paris 8 et Laetitia Overney, qui ont co-écrit « Johnny, j’peux pas me passer de toi » (Bayard), sont interviewé dans Le Nouvel Obs :

« J’ai eu le cancer, comme toi » : après sa mort, des tas de gens parlent encore à Johnny Hallyday :

« Nous ne t’oublierons jamais, tu resteras toujours avec nous. » Ces messages, qui s’étendent sur près de 10 000 pages, disent la douleur d’avoir perdu un frère, un compagnon de vie ou une idole. Entre décembre 2017 et décembre 2019, des milliers d’admirateurs de Johnny Hallyday ont rempli des livres d’or mis à leur disposition par la paroisse de la Madeleine (Paris), en marge de messes mensuelles données en hommage à la star, morte il y a deux ans. Leurs témoignages ont été analysés par deux sociologues, Laetitia Overney et Jean-François Laé, spécialistes des mouvements d’écriture populaire.


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Motion du département : loi retraite et LPPR

Le département de sociologie et anthropologie de l’Université Paris 8 se déclare en grève des enseignements et des tâches administratives jusqu’au 3 février 2020. Il sera mobilisé tout au long de la semaine et appelle à une nouvelle assemblée générale du département le jeudi 30 janvier 2020 à 14h.

« Un message sera envoyé à tous les étudiants du département par mail, qui parlera de la motion et des modalités d’accueil. Les étudiants sont invités à se rendre à l’université pour s’informer et participer aux décisions collectives. »

Johnny : La Dépêche et Télérama

Plusieurs journaux ont publié des articles sur le dernier ouvrage de Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’Université Paris 8 (co-écrit avec Laetitia Overney), Johnny, j’peux pas me passer de toi :
La Dépêche, Gala, mais aussi Le Parisien et Télérama.

D’autres informations sur l’ouvrage : Libération, et une présentation générale

L’idole des deuils : Johnny dans Libération, Le Pèlerin et Marie-Claire

Emmanuele Peyret du journal Libération a consacré un article au dernier ouvrage de Jean-François Laé, co-écrit avec Laetitia Overney, « Johnny, j’peux pas me passer de toi ». Écritures de séparation et mémoire :

L’idole des deuils
Recueillement sans fin, liens affectifs anciens, filiation… Deux sociologues décryptent dans un ouvrage 10 000 pages de messages laissés en hommage par les fans à l’église de la Madeleine.
«Comme la tour Eiffel tu as été notre monument national de la chanson. Tu es parti donner tes concerts au paradis, nous laissant pas d’autre choix que de rendre hommage pour l’anniversaire de tes 75 ans. […] Tu nous manques énormément. Tu es gravé dans nos cœurs et ça ne finira jamais. JOHNNY on T’AIME. RIP.» Les amoureux de «La Personne» auront reconnu deux titres chers à nos cœurs de fans, Je veux te graver dans ma vie et Ça ne finira jamais. Sauf que ça s’est fini, cette histoire de plusieurs décennies, il y a deux ans exactement. Johnny dans son cercueil blanc et des milliers de gens en pleurs, ce glacial jour de décembre 2017 à la Madeleine. Deux ans déjà, et à suivre les groupes de fans sur Facebook et ailleurs, la peine est encore infinie.

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Signalons aussi un article dans Le Pèlerin : Attention à ne pas canoniser Johnny trop vite, et un autre article dans le magazine Marie-Claire : Mort de Johnny Hallyday : les mots tendres de ses fans décryptés dans un livre.

« Johnny, j’peux pas me passer de toi ». Écritures de séparation et mémoire

Les éditions Bayard viennent de publier « Johnny, j’peux pas me passer de toi ». Écritures de séparation et mémoire, le dernier ouvrage de Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’Université Paris 8, co-écrit avec Laetitia Overney :
Depuis la mort de Johnny Hallyday, une avalanche d’écritures emplit dix mille pages d’un livre d’or ouvert à l’église de la Madeleine, là où la messe de funérailles du chanteur a eu lieu en décembre 2017. Face à ce déferlement, les sociologues Jean-François Laé et Laetitia Overney se sont interrogés : que signifie cette manière d’agir avec l’écrit ? De quoi est faite cette « communauté d’affection » qui traverse un demi-siècle ? Comment se dit le travail, l’amour, le quotidien, la famille, l’amitié, la solidarité.

Les deux auteurs, en se penchant sur ce qui forme comme un grand mouvement d’écriture populaire, soulignent les réminiscences de l’expérience ordinaire, du chagrin, mais aussi une certaine façon de se penser et de se sentir séparé.

Conférence : Une famille française, Audrey Célestine

Dans le cadre du cours Transformations sociales au XXème siècle, Audrey Célestine présentera son ouvrage

Une famille française. Des Antilles à Dunkerque en passant par l’Algérie, éditions Textuel, 2018

Vendredi 11 octobre 2019 de 10h30 à 12h en salle B134.

La conférence est ouverte.
Contact : yasmine.siblot@univ-paris8.fr

Classement ATER

N° de poste U1900MCF0364:
1. Rivoal Haude
2. Leclerc Romain
3. Sakhi Montassir
4. Wajnsztok Hugo
5. Bourguignon Abigail

N° de poste U1900MCF0217:
1. Hobeika Paul
2. Alcaras Gabriel
3. Dousson Léa
4. Bourguignon Abigail
5. Vendeur Arnaud
6. Gaide Aden

N° de poste U1900MCF0210 :
1. Bas Jérome
2. Lejeune Guillaume
3. Grecu Maria Voichita
4. Arthur Cessou
5. Inda Andrio Daniele
6. Dufournet Tanguy

Les prénoms des descendants d’immigrés

Suite à la publication de Quels prénoms les immigrés donnent-ils à leurs enfants en France ?, co-écrit avec Patrick Simon (INED), Baptiste Coulmont, professeur de sociologie à l’Université Paris 8, a participé à l’émission BFM Story :

lien vers l’émission

D’autres journalistes en ont parlé :

Paris-Opéra, la longue attente

Paris Match relate La longue attente des victimes de l’incendie de l’hôtel Paris Opéra :

Pour retracer le parcours des nombreuses victimes de ce drame, il a fallu la patience de Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université de Paris-8 Vincennes–Saint-Denis. En 2011, cette chercheuse enseignante est invitée à une commémoration organisée par les familles de victimes qui se sont constituées en association. Elle passera plusieurs mois à interroger les familles pour comprendre les conditions du drame. Dans son ouvrage*, elle décrit un univers des chambres minables où les familles chauffent les biberons contre les radiateurs, les menus trafics qui permettent aux « marchands de sommeil » de profiter des négligences de l’administration.
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Solidarité avec Aysen Uysal, Füsun Üstel et les universitaires réprimé.e.s en Turquie

Aysen Uysal a été professeure invitée du département de sociologie et anthropologie en 2015 et en 2016. Elle est chercheuse associée du CRESPPA-CSU.
Spécialiste de la sociologie des mouvements sociaux, ses travaux portent sur les manifestations, le maintien de l’ordre, les mobilisations urbaines et le militantisme. Elle a également étudié les partis politiques en Turquie.
Professeure à l’Université d’Izmir elle a été suspendue de son poste en 2017 pour avoir signé la pétition des « Universitaires pour la paix » (en 2016), puis a été limogée en août 2018. Elle fait face comme ses collègues signataires de la même pétition à une accusation de « propagande pour une organisation terroriste ». Son procès a commencé le 19 mars 2019.

Nous lui témoignons toute notre solidarité ainsi qu’à tou.te.s les universitaires réprimé.e.s dont plusieurs risquent sous peu une incarcération.

Ainsi notre collègue politiste turque Füsun Üstel vient d’être condamnée par la justice turque à 15 mois de prison ferme pour avoir signé la Pétition pour la paix !
Une pétition a été lancée pour la soutenir.
https://secure.avaaz.org/en/community_petitions/Government_of_Turkey_Call_for_international_support_for_Fusun_Ustel_Turkish_academic_for_peace_facing_a_prison

Il est urgent que la communauté universitaire française, mais aussi européenne et internationale, se mobilise contre les persécutions politiques subies par nos collègues turc·que·s, pour qui la simple signature d’une pétition vaut aujourd’hui la prison, l’interdiction de sortie du territoire et d’exercer sa profession. Les libertés scientifiques et d’expression sont aujourd’hui gravement menacées alors que ces limogeages, procès et peines politiques se multiplient. D’autres procès, eux aussi complètement théâtraux, sont à venir très prochainement. Sans action ni aide extérieure de la part des collègues étrangers, notamment financière et symbolique, nos collègues turc·que·s se retrouvent emprisonné·e·s. Nous appelons plus largement l’ensemble de la communauté scientifique à réagir contre les actions répressives mises en place par le gouvernement turc.

Chacun peut apporter un soutien financier au syndicat Egitim Sen qui manque cruellement de moyens pour pouvoir aider tou·te·s celles et ceux qui en ont besoin : nos collègues limogé.e.s ne touchent plus de salaires depuis des mois, et certain.e.s depuis près de deux ans. Le moyen le plus simple pour transférer l’argent est de faire un virement sur le compte bancaire belge de l’Education and Science Workers Union, qui le reversera ensuite au syndicat Egitim Sen:

Motif du virement :  »UAA Egitim Sen »
Titulaire : Education and Science Workers’s Union
IBAN: BE05 3101 0061 7075
SWIFT/BIC: BBRUBEBB

Immigré.e.s âgé.e.s, le droit au bien vieillir

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’Université Paris 8, intervient jeudi 28 mars au colloque « Immigré.e.s et âgé.e.s, le droit au bien vieillir »
Lien vers le programme

Une fille en correction – dans la revue Etudes

La revue Etudes propose un compte-rendu du dernier ouvrage de Jean-François Laé, Une fille en correction :
lien vers le compte-rendu

Absence : A. Lehman,

Souffrante, A. Lehman ne pourra pas assurer le cours « Présentation d’une grande enquête » ce jeudi 14 février 2019 de 15h à 18h.

Absence E. Gobin et S. Shrouk (mercredi 13 février)

Absences :

Souffrante, Mme. Gobin ne pourra pas assurer son cours « Aires culturelles : Anthropologie des Amériques » aujourd’hui, mercredi 13 février 2019. Le cours reprend la semaine prochaine à l’horaire (18h-21h) et avec le calendrier habituels.

Annulation du cours Anthropologie du contact culturel de Sara Shroukh (EH4LACCC) de ce soir mercredi 13 février 2019 (18h – 21h).