Archive for 2010

Hôtels meublés : Claire Lévy-Vroelant sur France3

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris 8, était interviewée sur France 3 samedi 17 avril 2010, dans le cadre d’un reportage sur les hôtels meublés parisiens :

« Les hôtels meublés sont à nouveau au centre de l’attention: il y a cinq ans, l’hôtel Opéra brûlait, entrainant la mort de plus de tente personnes, dont de nombreux enfants.
(voir l’article de Lorraine Rossignol, « vivre dans 6 m2 », le Monde daté du 14 avril 2010).
Depuis, la mairie de Paris a décidé de mettre en place un plan de « remise à niveau » des hôtels. Si quelques hôteliers ont signé, le conventionnement est difficilement envisageable pour la très grande majorité: désaccords sur les travaux, voire contentieux avec le propriétaire des murs; manque de crédit pour avancer l’argent; réticences à accepter des loyers plafonnés; habitude de choisir la clientèle et non de la recevoir via les services sociaux constituent des obstacles de taille. Les hôtels n’en finissent pas de végéter alors que leur fonction a été et demeure cruciale pour l’accueil de personnes en rupture, en mobilité, sans compter les migrants âgés qui y ont leurs habitudes. Dans la ville mondialisée, l’hôtel est aussi un « lieu de culture »: athmosphère athmosphère…
Sur un tout autre registre et du fait d’une crise du logement structurelle, le placement à l’hôtel sur la longue durée est la seule réponse donnée à des familles sans logement. Si ces familles, généralement africaines, se retrouvent à l’hôtel, c’est parce qu’elles ne sont acceptées nulle part ailleurs. Constat tragique qui amène à s’interroger sur le pilotage de la production de logements. Accuser des hôteliers d’être des marchands de sommeil est un point de vue un peu court: d’une part, la plupart d’entre eux tentent d’exercer correctement un métier difficile et usant; ensuite, la crise de l’offre de logements abordables est une véritable aubaine pour des propriétaires de tout poil sans vergogne (voir le témoignage de Claude Dilan, maire de Clichy-sous-bois, dans le Monde daté du 11 Avril 2010).

Pour en savoir plus: Claire Lévy-Vroelant, Alain Faure, Une chambre en ville. Garnis et hôtels meublés à Paris, 1880-1990, Créaphis, 2007.

Huitième stage de terrain (2009-2010-n°3)

Stage de terrain à Noirmoutier

Le troisième et dernier stage de terrain de l’année universitaire 2009 / 2010, organisé dans le cadre de la demi-mineure “Pratique d’enquête??? (version stage intensif d’une semaine hors de l’Île de France) et encadré par Barbara Casciarri, Claudette Lafaye et Michel Samuel, s’est déroulé sur l’île de Noirmoutier (Vendée) du 6 au 13 février 2010.

Les étudiants, individuellement ou par groupes de deux, avaient prélablement choisi les thèmes d’enquête suivants :
– L’intégration des normes environnementales dans l’exploitation dans les milieux naturels : la perspective des exploitants,
– France-Turbot : plan de licenciement, une reconfiguration des liens entreprise-salariés,
– La réserve naturelle des marais de Mullembourg : cohabitation des espèces protégées avec les autres usagers de la réserve,
– Les controverses autour de l’urbanisation de la commune de Noirmoutier en l’ile : le cas d’une association de propriétaires,
– Histoire des représentations et représentation de l’histoire,
– Les effets de la crise halieutique sur le statut socioprofessionnel des femmes de marins-pêcheurs.

Voici quelques photos illustrant le déroulement du stage :

Les étudiants découvrent les plages de Noirmoutier

Toujours à la découverte de l’île : le bois de la Chaise

Un ostréiculteur explique son travail à Maarja

David prépare ses observations et leur enregistrement

Claudette réexplique par téléphone à une informatrice l’objectif d’un rendez-vous pris par Elsa

Un saunier présente son marais salant à Anne-Thérèse, Barbara et Maarja

Mélanie devant le port de pêche de l’Herbaudière

 

Retrouvez (en cliquant) les archives des stages de terrain organisés par le département de sociologie de l’université Paris 8.

Examen de D.TERROLLE

Le devoir n°1 Histoire et épistémologie de l’anthropologie se déroulera le Mercredi 14/04/2010 à 18h00.

Journée du 23 mars

Suite à sa réunion de département, le département de sociologie s’associe à la journée de mobilisation interprofessionnelle du mardi 23 mars 2010, pour la défense des services publics et du service public d’enseignement et de recherche, de la maternelle à l’université.
Un débat sera organisé entre enseignants et étudiants de l’UFR sur cette mobilisation lundi 22 mars de 14h à 16h en salle B104.

ABSENCE Mme SCHIJMAN

Le cours de Genèse des sciences sociales 1 de 15h à 18h de Mme SCHIJMAN est annulé le Mercredi 17/03/2010.

Message de Michel Joubert (cours Grands Courants)

Information aux étudiants du cours de Michel Joubert « Grands courants de la sociologie »

Le cours aura bien lieu le 22 mars, et c’est le 29 mars que nous n’aurons pas cours.
Le partiel aura finalement lieu le 5 avril.

Absence de Fathia Zeghoudi

Le cours
 » Pratique du terrain – Observation »
de Fathia Zeghoudi
ne sera pas assuré
le mercredi 17 mars de 9h à 12h
La séance sera rattrapée en juin

Absence (C. Lévy-Vroelant)

Claire Lévy-Vroelant est absente jeudi 18 mars 2010.

Permanence non assurée

M. Rémy Ponton n’assurera pas sa permanence de ce mardi 16 mars 2010.
Son cours Lecture et traitement des catégories statistiques 2 sera assuré.

Message de Patricia Paperman

Introduction à la méthodologie et au cursus universitaire
Mardi 12h-15h P. Paperman : « Mardi 16 mars, nous nous retrouvons devant la bibliothèque à 12h. »

Des places pour Erasmus

Il reste cinq places d’échange Erasmus pour des étudiants inscrits en sociologie. Celles et ceux qui souhaitent partir l’année prochaine (ou plus tard) doivent contacter rapidement Claire Lévy-Vroelant.

Antonin à Istanbul (2)

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Trois heures d’avion. Seulement trois petites heures pour un autre de monde. On en regretterait presque le temps des longs voyages sur les routes. Trois heures c’est court pour changer de vie, se faire a l’idée que la Turquie sera notre pays d’accueil, entourée de l’Armenie, la Syrie, et un peu plus loin le Liban, l’Irak et l’Afgan?stan. L’Europe n’est pourtant pas loin, la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie bordent la Turquie. Au milieu de cet écrin de peuples, Istanbul et son Bosphore, centre de la boussole des civilisations se posent au carrefour entre l’Occident et l’Orient, le Nord et le Sud.
Istanbul “ville monde???, capitale culturelle européenne en 2010, établie un lien et ses nuances entre toutes les contradictions: occident, Orient, ancien, moderne, eau, terre, aèrien et dence, croisé et croisement.
L’ancienne Byzance, puis par la suite Constantine vous coupent le souffle, par ses dénivelés et par ses vues aèriennes sur le Bosphore, organe de vie de la ville qui bat selon son humeur, s’étendant de la mer de Marmara a la mer Noire. Traverser le Bosphore en prennant le “vapur??? fait naître un grisant sentiment de liberté et d’échapée sauvage hords des frontières ideologiques, politiques et culturelles qui découpent la Terre.
Détournant le regard de l’horizon, on s’apperçoit a quel point Istanbul est une toure de babelle qui au lieu de s’élever vers le ciel se serait étendue jusqu’à n’en plus finir en un labyrinthe de ruelles, de coures, de parcs, de maisons et d’immeubles juxtaposés tous enssemble dans un désordre incroyable, ponctuée des minarets qui font surface et des imposantes mosquées de Sainte Sophie et Sultanamhet Camii (la Mosquée Bleue). Impressionnante de vie Istanbul et ses quinzes millions d’habitants, turcs, kurdes, anatoliens, alevites, musulmans, chrétiens orthodoxes, juifes, européens etc… ou plusieurs à la fois, ne s’arrête jamais de bouger.

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Mon plus grand plaisir depuis mon arrivé à Istanbul est de passer d’un monde à un autre. Je passe mon temps à explorer cette ville, à marcher pendant des après midi entières dans le Grand Bazare, a faire un tour du côté de Sultanamet, à longer la Corne d’Or, à faire développer mes pélicules a Sirkeci le quartier des photographes et des vendeurs d’équipements de sport. Si l’envie m’en dit je passe achetter des baklavas, délicieuses patisseries bourées de sucres et de pistaches ou je me prend un çay (thé) sur le vapur en me rendant à Kadiköy sur le côté asiatique où pendant la soiré les turques boivent du rak? accompagné de medzé (apperitifs). Vers üskudar, au son du muezin vers cinq heure de l’après midi, l’ambiance est plus traditionelle, avec ses familles venus d’Anatolie et de tout l’est de la Turquie. Retour vers l’Europe en fin d’après midi vers Besiktas ou je déguste un kebab au poisson, prêt du marché au poisson annimé par les vendeurs à la crié. Pour la soiré, direction Istiklal cette rue piétonne toujours annimée du soir au matin par quelques milliers de turques venus glaner dans les boutiques branchées ou faire la fête dans un de ses nombreux bars en hauteur sur les toits d’Istanbul.
A Istanbul malgrès sa taille la vie s’organise autour des liens de solidarités entre habitants du même quartier ou entre personne du même village ou ville d’origine qui sont venu y vivre. On retrouve cette présence étrangement familière et casi permanente des vendeurs ambulants, qui avertissent les passants de leur passage au son de “Simit simit simit!??? (sorte de bredzel) ou encore “Portakal Suyu!??? (jus d’orange préssé) Ville de nuance, elle abolit les préjugés, les idées reçuent et offre un enrichissant panel de regards. Tout s’impreigne et se mélange. La musique en est un bon exemple, regardez le film de Fathi Akin Crossing The Bridge vous verrez comme racines culturelles et modernité ne sont pas inconsiliables. Le centre commercial ultra moderne de sept étage à Sisli et le marché de Fathi ou celui de Tarlabasi sont un exemple des nombreux ponts physiques ou imaginaires qui font vivre Istanbul.

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Côte pratique le coût de la vie est divisé par deux, un lira en gros vaut deux euros mais attention du coup on a tendance a y depenser deux fois plus! Pour entrer sur le territoire une simple carte d’identité suffit si vous êtes de nationalité française, si non pour les autres c’est un passeport et quinzes euro pour le visa, allez savoir pourquoi. Un visa touristique de trois mois vous est délivré ou une simple feuille tamponnée si vous êtes entré sans passeport. Si vous ne voulez pas faire des alles retour entre les pays limitrophes et ?stanbul vous pouvez demander un visa étudiant mais les démarches sont longues et assez fastidiueuses même si l’université vous aides. Autant visiter des pays inconnus, ça vous fait un super voyage assuré tous les trois mois. D’autant plus que les transports ne sont pas cher, le bus étant le principal moyen de locomot?on. Un petit tour en Syrie, au Liban ou en Grèce et Bulgarie ça fait plaisir et on rencontre forcément des voyageurs et des amitiés nouvelles.

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Les turcs sont de grand enfants aux bras grand ouverts, la vie artistique bat a tout rompre et les concerts y sont nombreux ainsi que les expositions, ou pièces de théâtre. Mais ce qui préoccupe le plus les turcs et surtout les ?stanbuliotes c’est le football. La ville se partage entre trois équipes Be?ikta?, Galatasaray et Fenerbahçe. A tel point qu’il a suff?t de dire au doigniers que j’étais étudiant à Galatasaray pour qu’ils me laissent passer avec quinze kilos de bagage en trop!

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L’universite d’accueille de Galatasaray a bien entendu un lien avec l’équipe et une boutique de l’équipe est instalée à côté de la photocopieuse. Pour l’université, étudiants de Par?s 8 attendez vous a un choc. Galatasaray est l’une des trois meilleurs un?versité du pays le niveau est donc particulièrement bon. Issue d’une collaboration entre la France et la Turquie elle accueillait les futures élites intelectuelles et modernisatrices francophone, ce qui est toujours en partie le cas. Elle est située au bord du Bosphore dans de magnifiques batiments dans le style palais de la fin de l’empire ottoman. Les étudiants ont l’habitude chaque matin de prendre le thé avant les courts en regardant d’immenses paquebots passer a une centaine de metres!

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Une fois arrivé l’université vous aide a trouver un logement, et vous prend en charge pour les premières semaines. Généralement on trouve assez vite une coloc pas très loin de l’université.
Les cours sont en français, les etudiants parlent français courament, ils ont deux années de prépa avant de commencer les cours. Cela facilite les rencontres, surtout que l’université est assez petite. L’organisat?on des cours se fait de façon assez similaire à celle du système français. Cependant avant chaque semestre une période de quinzes jours permet d’aller aux cours qui vous intèresse et de faire sont choix ensuite.
Des cours de turc sont donné pour les étudiants erasmus. Le turc pour a vie de tous les jours est assez facile. On apprend vite quelques mots de base. Pour parler turc courament c’est une autre histoire, quoi que c’est possible.

Petite info pour Paris 8 les enseignants et les etudiants ont fait leur premère grêve depuis le coup d’état de 1980 cette année, bravant vayamant l’interdiction du gouvernement. D’ailleurs en ce moment toute la turquie bouge et vite. A Taksim, le centre de Beyo??lu et sur Istiklal les manifestations se succèdent. Généralement réunissant peut de participant, cette année on a vu apparaitre des magnifestations de plus grande empleure. Ainsi les ouvriers de TEKEL l’industrie publique de tabac se sont mis en grêve et ont entrainé avec eux tout le reste de la turquie. Actuelement les manifestants qui ont installé un campement au centre d’Ankara et qui y logent depuis trois mois, sont en attente d’une réponse du gouvernement par rapport à leurs droits sociaux et à la privatisation de l’industrie TEKEL. Il est intèressant de voir la naissance de revendications et d’une conscience collective qui avait du mal a revoir le jour depuis 1980.

Istanbul, véritable pays à l’intèrieur du pays, est une ville pleinne de contraste et de beauté. Il me serait impossible de la résumer en quelques lignes et bien d’autres ont éssayé avant moi comme l’écrivain prix Nobel de litèrature, Orhan Pamuk dans son roman Istanbul et la Cité ou encore les nombreuses chansons dont elle est l’héroïne. Je ne peux que vous conseiller de venir voir par vous même, c’est une des plus belles expèriences que vous vivrez j’en suis sur.

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Quelques trucs utiles:
http://www.infist.org/
http://www.todayszaman.com/tz-web/
http://www.hurriyetdailynews.com/
http://www.gsu.edu.tr/fr/

Ou encore:
Film:
Latcho Drom de Tony Gatlif
Crossing The Bridge et De l’Autre Côté Fati Akin
Uzak de Nuri Bilge Ceylan

Achetez le nouveau Geo spécial Istanbul il est très bien.

Pour plus d’informations : Les récits d’autres étudiants et la page « Erasmus » sur le site du département.

Absence de Josette TRAT

Le cours de Josette TRAT
« Pratique du terrain – entretien »
du vendredi 5 mars 2010
de 12h à 15h
ne sera pas assuré
Les étudiant-e-s sont invité-e-s à retirer un article photocopié qui sera discuté lors de la séance du 12 mars et un rappel des consignes pour l’entretien, au bureau des secrétaires de la licence en B. 349.

Absence (J. Siracusa)

J. Siracusa sera absent mercredi et jeudi :
Mercredi 3 mars, 12h-15h : Lecture et traitement des catégories statistiques 1, cours de licence
Jeudi 4 mars, 12h-15h : Analyse du travail, cours de master

Baptiste Coulmont sur Canal +

Baptiste Coulmont, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était récemment interviewé dans un reportage sur le choix des prénoms diffusé dans l’émission L’Édition spéciale sur Canal+ :
coulmont-canalplus

Absence

Daniel TERROLLE sera absent le mercredi 24 Février 2010

Cours « pratique du terrain – observation »

M. Jean-François LAÉ sera absent durant tout le semestre.
Il est remplacé pour ses cours « Pratique du terrain – Observation » au semestre 4 :
– Le mardi de 15h à 18h, par M. Fabien DESHAYES
– Le mercredi de 9h à 12h, par Mme Fathia ZEGHOUDI
Les cours reprennent dès le 23 février, aux heures et salles prévues.

Sixième stage de terrain (2009-2010-n°1)

Pour le premier stage de terrain de l’année 2009-2010, 12 étudiant-e-s et 2 enseignants sont parti-e-s du 5 au 12 décembre dans les environs d’Issoire (au sud de Clermont-Ferrand).
issoireEtabli-e-s dans une maison de vigneron transformée en gîte, ils/elles ont sillonné la région au gré des thèmes et des rendez-vous, obtenus à l’avance ou négociés sur place.
Au fil des entretiens et des observations, derrière le paysage d’une petite ville industrielle et de sa campagne, se sont découverts peu à peu des rapports sociaux, à chaque fois différents selon l’angle d’approche adopté par les étudiant-e-s.
De l’esquive à l’accueil chaleureux, du refus brutal à l’ouverture d’archives, de tentatives de contrôle de l’enquête à la mise en contact avec d’autres interlocuteurs, les apprenti-e-s chercheur-e-s ont fait l’expérience de la variété d’attitudes et surprises inhérentes à toute enquête de terrain.
Ingolf Diener et Nicolas Jounin
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Prise de notes du soir

Notre sujet (les femmes dans les bars), était dense : des observations de plusieurs heures (version ‘maniaque psychopathe’, dans le style : « à 14h34, une femme d’environ 40 ans entre, elle va aux toilettes à 14h47, elle en revient à 14h49 »…), dans différents bars du centre-ville, nous ont permis de produire des données statistiques. De plus, nous avons mené quelques entretiens avec des client-e-s, le personnel et les gérants, établi des schémas spatiaux, etc. Tout s’est terminé sur une overdose de chocolat pour Anna, de café pour Raphaël.
Le centre-ville d’Issoire n’a plus de secrets pour nous, ni les coins sympas (et moins sympas) pour se restaurer ou boire un verre (de limonade… enfin, pas pour tout le monde…).
Côté gîte, la vie du kolkhoze s’est révélée pleine de rebondissements (les profs ont révélé leur véritable nature : ce sont des sociologues-garous…), ce qui a contribué à rendre le stage mémorable.
Anna et Raphaël

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Une observation participante sur la commercialisation du vin d’Auvergne

A l’instar de nos camarades de classe nous avons rencontré beaucoup de difficultés à négocier des entretiens. En effet nous avons enquêté au sein de l’hôpital sur les infections nosocomiales, nous avons dû changer notre identité et de stratégie d’approche à plusieurs reprises. Nous nous sommes présentées en tant qu’étudiantes en sociologie, étudiantes en droit, lycéennes et élèves. Les réactions n’ont pas été les mêmes selon notre présentation. Etudiante en sociologie : nous amène à la situation enquêteur enquêtés par la sociologie qui suscite des questions. Etudiantes en droit : cette présentation est un peu périlleuse, en effet nous avons des connaissances en droit limitées. Lycéennes et élèves : Une stratégie de confusion qui n’engendre pas de méfiance et peut-être même une confiance aveugle. Cependant nous avons eu à peu près dix entretiens, ce qui nous a permis de faire évoluer notre problématique.
A ceux qui partent bientôt en stage intensif, nous conseillons :
• De ne pas s’arrêter à une porte fermée.
• De bien gérer son temps par rapport à la retranscription (vous risquez d’être débordé donc de stresser et d’être improductif)
• Imprimer tous vos textes et toutes vos recherches avant de partir (VOUS N’AUREZ PEUT ETRE PAS D’ACCES A INTERNET)
Chaïma et Marine

Une semaine pour mettre en valeur nos « capacités » et « talents » des jeunes sociologues. Un stage de terrain qui nous a impressionnées. Nous avons appris de nouvelles méthodes et compris le rôle d’un sociologue sur le terrain…
Une semaine de plaisir en pleine campagne avec les meilleurs collègues et professeurs.
On a réalisé des entretiens avec des gens qui s’occupent des problèmes avec les déchets ; où on a découvert des nouvelles données, concernant notre problématique. Par rapport à notre expérience faite en Moldavie, nous avons découvert de nouvelles approches et méthodes.
Grand merci à tous qui ont contribué au développement de notre recherche !
Dorina et Maria

Il se trouve qu’à Issoire, il y a eu, et se poursuit toujours, un gros conflit sur l’amiante. Une grosse usine d’aluminium, reprise par Rio Tinto (grosse multinationale minière réalisant d’énormes profits), a été amiantée pendant des années sans que les salarié-e-s soient au courant du danger, alors même que la direction savait. Ils ont gagné ce conflit pour nombre d’entre eux, avec la mobilisation de la CGT et du CAPER (Comité Amiante Prévenir Et Réparer)
J’ai rencontré aussi bien certains salariés concernés, que des militants CGT et du CAPER.
J’ai aussi réussi à rencontrer l’ancien DRH.
Elsa
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Au coeur de rapports sociaux conflictuels

Pour ce stage de terrain, nous avons choisi pour thème « les gens du voyage ».
Ce stage fut très intense et beaucoup trop court pour creuser notre sujet plus en profondeur et se détendre un peu…. Nous avons même dû annuler des entretiens par manque de temps….
Malgré tout, l’ambiance était très sympa, des affinités se sont créées même si quelques conflits ont pu émerger. Nous avons surtout apprécié de pouvoir partager une bonne bouteille de vin d’Auvergne avec nos professeurs après ces dures journées !
Gwen et Sophie

J’ai choisi pour thème le vin d’Auvergne. Je suis partie interroger les vignerons de la région, en cinq jours enchaîner de cave en cave fut très intensif. Après les entretiens, chaque vigneron auvergnat voulait faire goûter ses vins à la petite parisienne et cela tous les jours pendant une semaine. L’avantage de ce stage c’est que j’ai pu ramener à boire à tous les sociologues du gîte.
Soumaya

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Une bande de sociologues occupe un hall d’immeuble

Modification importante concernant les demi-mineures

A partir de l’année 2010-2011, la demi-mineure « Métiers du social » sera proposée en L1-L2 (plus précisément au semestre 3 et à l’intersemestre entre les semestres 3 et 4), et non plus en L3.
– Les étudiant-e-s qui sont en L1 cette année pourront donc choisir cette demi-mineure l’année prochaine (comme ils peuvent suivre « Anthropologie » ou une demi-mineure dans un autre département) : faites votre choix dès maintenant, puisque normalement les cours de demi-mineure commencent au semestre 2.
– Les étudiant-e-s qui entreront en L3 l’année prochaine auront deux possibilités : 1) suivre la demi-mineure « Pratique d’enquête », qui prendra des formes plus variées qu’actuellement ; 2) s’ils/elles ont suivi en L1-L2 une demi-mineure interne au département de sociologie (« Métiers du social » ou « Anthropologie ») de suivre une demi-mineure dans un autre département (Sciences de l’éducation, Science politique, Géographie… se reporter à la brochure pour voir les possibilités).
Adressez-vous aux responsables de licence si vous souhaitez des précisions. »

Cours Olivier LOUAIL

Les deux cours assurés par Olivier LOUAIL, Pratique de terrain Entretien le Mercredi de 9h à 12h et Décrire la société française le jeudi de 12h à 15h auront lieu en C224.