Actualités des enseignants Archive

Care, éthique, sciences sociales

Patricia Paperman, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, co-organise le colloque « Care, éthique, sciences sociales » qui se tiendra les 10 et 11 juin 2010 :

L’éthique du care fait entendre une voix différente, féminine peut-être, féministe surtout, en morale. En attirant notre attention sur des phénomènes non perçus, ou minorés, en réclamant une attention publique et privée à des voix et revendications subalternes, la perspective du care conduit les sciences sociales elles-mêmes à déplacer et renouveler leurs approches, leurs questions, leurs objets et concepts traditionnels. Ce colloque international, autour de figures éminentes de la réflexion sur le care aux Etats-Unis, vise à faire le point sur ces transformations, en compagnie des chercheuses et chercheurs qui se sont engagé-es dans ce travail du/sur le care.
Colloque international dans le cadre du programme ANR travail du care.
Comité d’organisation : Patricia Paperman, Catherine Larrère, Sandra Laugier, Pascale Molinier.
Lieu : Amphithéâtre Descartes – Université Paris I Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
informations.

Autour des travaux de Loïc Wacquant

Daniel Terrolle, anthropologue et maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, co-organise une journée d’étude autour des travaux de Loïc Wacquant le 27 mai 2010, à la Sorbonne, Amphi Bachelard, à partir de 15h30.
Programme de la journée d’étude « Le corps, le ghetto et l’Etat pénal — Autour du travail de Loïc Wacquant au format PDF

Vient de paraître

Barbara Casciarri, Abdel Ghaffar M. Ahmed (eds), Pastoralists under pressure in present-day Sudan, special issue of Nomadic Peoples, 13, 1 (2010)

Le pastoralisme nomade constitue depuis toujours l’une des formes socio-économiques les plus viables pour divers groupes soudanais. Malgré les crises écologiques et les pressions étatiques envers la sédentarisation des nomades, on estime à 20% le pourcentage de la population pastorale dans le pays. Le secteur de l’élevage (capable de satisfaire entièrement la demande interne en viande et produits laitiers) constitue 22% du PIB, la production de bétail contribue à 18% des exportations et ses activités représentent une source significative de revenu pour environ 80% de la force de travail rurale.

Marginalisés par les politiques économiques de l’Etat (colonial et post-colonial) de même que par les interventions menées par les organismes internationaux, les pasteurs nomades soudanais sont aujourd’hui confrontés à des pressions multiples qui sapent leurs systèmes complexes de production et de reproduction sociale. Dans les dernières années, correspondant à la phase d’entrée du Soudan dans la « globalisation », un ensemble de facteurs de transformation aux conséquences bouleversantes pour le pastoralisme nomade se sont intensifiés dans le pays : le développement de conflits armés régionaux, la pression sur le foncier, les politiques de libéralisation, la « revitalisation » des chefferies tribales locales.

Dans ce numéro spécial de la revue Nomadic Peoples édité par deux anthropologues, B. Casciarri (Université Paris 8) et A. M. Ahmed (University of Khartoum), un ensemble de chercheurs présente divers études de cas issus d’enquêtes de terrain récentes, qui vise à dresser un « état des lieux » du pastoralisme nomade au Soudan contemporain, en développant une réflexion commune autour des thèmes du débat en sciences sociales concernant ces populations avec l’ambition de dépasser la vision fragmentée et superficielle d’une myriade d’études appliquées produits récemment par les intervenants du développement ou de l’aide humanitaire.

Pour en savoir plus (flyer de présentation) de Nomadic Peoples.

Dans la presse, dans les blogs

Nicolas Jounin était interviewé récemment dans le journal L’Alsace : « Rendre visibles les travailleurs immigrés, ou les immigrés comme travailleurs ». Il l’a aussi été sur une radio allemande :

Der Soziologe Nicolas Jounin hat sich für seine Doktorarbeit als Arbeiter auf dem Bau anstellen lassen. Er weiß, dass gerade in dieser Branche viele Firmen dank der willigen Kräfte aus dem Ausland Sozialdumping betreiben können.
« Manche Firmen greifen seit Jahren auf illegale Arbeiter zurück und sind jetzt dem Druck der Regierung ausgesetzt, die Jagd auf Ausländer ohne Aufenthaltspapiere macht. Nur Ausländer sind bereit und fähig, so harte Arbeit für wenig Geld dauerhaft auszuüben. Über die Jahre hinweg haben sie Kompetenzen erlangt, auf die die Arbeitgeber nicht verzichten können. »
sourceécouter

Camille Peugny était interviewé dans un média danois spécialisé dans l’étude du marché du travail : Ugebreveta4 :

DEN SOCIALE ULYKKE ER LANGT STØRRE END VI TROR
Frygten for at falde igennem samfundets sikkerhedsnet og klassefald er vokset voldsomt i Frakrig de senere år. Med god grund, mener sociologen Camille Peugny. For flere og flere oplever i disse år en betydelig social, økonomisk og jobmæssig forringelse af hverdagen. Og det er et fænomen, der påvirker måden hele samfundet fungerer på, vurderer han.

Un compte-rendu de l’ouvrage co-dirigé par Claudette Lafaye, Compétences critiques et sens de la justice a été publié sur La vie des Idées.
L’asile aux fous, dirigé par Jean-François Laé (et Ph. Artières) a été lu sur HistoryPsychiatry et H-madness.

Fabien Truong, qui sera PRAG de sociologie dès septembre, a écrit un article pour la revue Socio-Logos : Enseigner Pierre Bourdieu dans le 9-3 : ce que parler veut dire

Hôtels meublés : Claire Lévy-Vroelant sur France3

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris 8, était interviewée sur France 3 samedi 17 avril 2010, dans le cadre d’un reportage sur les hôtels meublés parisiens :

« Les hôtels meublés sont à nouveau au centre de l’attention: il y a cinq ans, l’hôtel Opéra brûlait, entrainant la mort de plus de tente personnes, dont de nombreux enfants.
(voir l’article de Lorraine Rossignol, « vivre dans 6 m2 », le Monde daté du 14 avril 2010).
Depuis, la mairie de Paris a décidé de mettre en place un plan de « remise à niveau » des hôtels. Si quelques hôteliers ont signé, le conventionnement est difficilement envisageable pour la très grande majorité: désaccords sur les travaux, voire contentieux avec le propriétaire des murs; manque de crédit pour avancer l’argent; réticences à accepter des loyers plafonnés; habitude de choisir la clientèle et non de la recevoir via les services sociaux constituent des obstacles de taille. Les hôtels n’en finissent pas de végéter alors que leur fonction a été et demeure cruciale pour l’accueil de personnes en rupture, en mobilité, sans compter les migrants âgés qui y ont leurs habitudes. Dans la ville mondialisée, l’hôtel est aussi un « lieu de culture »: athmosphère athmosphère…
Sur un tout autre registre et du fait d’une crise du logement structurelle, le placement à l’hôtel sur la longue durée est la seule réponse donnée à des familles sans logement. Si ces familles, généralement africaines, se retrouvent à l’hôtel, c’est parce qu’elles ne sont acceptées nulle part ailleurs. Constat tragique qui amène à s’interroger sur le pilotage de la production de logements. Accuser des hôteliers d’être des marchands de sommeil est un point de vue un peu court: d’une part, la plupart d’entre eux tentent d’exercer correctement un métier difficile et usant; ensuite, la crise de l’offre de logements abordables est une véritable aubaine pour des propriétaires de tout poil sans vergogne (voir le témoignage de Claude Dilan, maire de Clichy-sous-bois, dans le Monde daté du 11 Avril 2010).

Pour en savoir plus: Claire Lévy-Vroelant, Alain Faure, Une chambre en ville. Garnis et hôtels meublés à Paris, 1880-1990, Créaphis, 2007.

L’immigration coloniale et post-coloniale est-elle singulière ?

Françoise de Barros, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII animera une conférence de Laure Pitti à la Cité de l’Immigration : L’immigration coloniale et post-coloniale est-elle singulière ? Jeudi 18 février 2010, à 18h30 avec Laure Pitti, maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII

Un temps parent pauvre de l’historiographie de l’immigration en France, les immigrations coloniales ont fait l’objet, depuis une quinzaine d’années, de multiples travaux, centrés notamment sur l’histoire politique et sociale des migrants « musulmans d’Algérie », en France métropolitaine.
Ni étrangères ni totalement françaises, les immigrations coloniales interrogent une historiographie de l’immigration longtemps appréhendée sous le seul registre de l’étranger juridique, « envers du national ».
Immigrations singulières, en raison de leur statut et d’une gestion politico-administrative particulière jusqu’à la fin de l’Empire colonial, leur histoire n’en éclaire pas moins, en partie, celle de l’administration des populations immigrées en France depuis les années 1960. Ce qui conduit à s’interroger sur la part d’héritage colonial dans la gestion française de l’immigration tout entière.

Nicolas Jounin et Pierre Barron dans Le Monde

Nicolas Jounin, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, et Pierre Barron, chargé de cours au département, signent aujourd’hui, avec Sébastien Chauvin et Lucie Tourette, une tribune libre dans Le Monde : « Les sans-papiers grévistes contre l’hypocrisie générale »

Alors que la démonstration a été faite au sein de l’Assemblée nationale par les onze organisations qui les soutiennent que des travailleurs sans-papiers ont été embauchés pendant plusieurs mois sur le chantier de rénovation des bâtiments parlementaires, le gouvernement ne montre jusqu’à présent que du mépris pour la grève menée depuis le 12 octobre 2009 par 6 000 travailleurs sans papiers.

Après quelques effets de manches fin novembre, le gouvernement se tait, pendant que, sur le terrain, il fait procéder à d’expéditives évacuations de grévistes. Les fédérations patronales se calfeutrent, alors qu’on dénombre 2 100 entreprises touchées par la grève, dont il est avéré qu’elles recourent aux services d’une main-d’oeuvre sans papiers (et davantage encore d’entreprises qui, par le biais de la sous-traitance et de l’intérim, en profitent).
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Séminaire franco-autrichien

Le séminaire franco-autrichien « Sciences sociales et société » a eu lieu le 15 janvier 2010 à Vienne, en Autriche.
L’idée principale de ce séminaire était de discuter différents aspects de la relation entre les sciences sociales et la société, et des conditions du transfert des connaissances. Il entendait proposer une rencontre scientifique à un public prioritairement universitaire mais aussi à un public « d’usagers » de ces connaissances. Ce fut une rencontre réussie entre étudiants, chercheurs, acteurs politiques et de la société civile, à l’invitation du service culturel de l’Ambassade de France à Vienne et dans le cadre de la convention franco-autrichienne concernant le parcours commun du Master de sociologie.

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Première table ronde avec Pierre Caye, administrateur adjoint SHS au CNRS

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Dans le salon d’honneur de l’Institut français, un public varié, nombreux et attentif

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Troisième table ronde avec entre autres Didier Blanchet, chef du département des études économiques à l’INSEE, et Michel Joubert professeur de sociologie à l’université Paris 8

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Atelier de travail (« workshop ») avec Michel Joubert

Baptiste Coulmont sur Direct 8

Baptiste Coulmont, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était cette semaine interviewé dans le cadre de l’émission « Business », sur la chaîne Direct 8. Il intervenait en tant qu’auteur de Sex-shops, une histoire française (Dilecta, 2007, avec I. Roca Ortiz) : les questions portaient sur le commerce des gadgets sexuels.

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Un documentaire de Jean-François Laé

« L’enfant, le secret et la justice » France Culture: « Sur les docks »; de 17h00 à 17h55, mardi 2 février 2010

Production : Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’université Paris 8.
Réalisation : Christine Diger

Dans les procès pénaux impliquant des mineurs, avant le tribunal, avant l’instruction, avant la plainte au commissariat, avant de fabriquer son dossier pour se défendre, il y a ce long parcours de la révélation. En effet, des années peuvent s’écouler avant que la parole n’éclate, ceinturée de peurs et d’incertitudes, d’autant lorsqu’on a dix ou treize ans et que l’on cherche les mots pour dire les sévices.

lae-circulerChantal – qui a aujourd’hui vingt-trois ans- raconte comment elle a mis des années avant de pouvoir ouvrir sa boîte à secret devant son père, puis devant un professeur de français, puis devant une amie, avant d’oser enfin composer un numéro vert anonyme ; après cet appel, quatre ans s’écoulent encore avant qu’un jugement intervienne.
A qui en parler ? Qui peut aider ? Comment contrôler cet événement sans que le stigmate infâmant se retourne contre soi ?
A chaque étape, les questions surviennent : que dire pour confirmer les actes d’agression lorsqu’il n’y a aucune preuve ? Que vaut la parole d’une adolescente de treize ans par rapport à celle d’un adulte ?
Ce documentaire, réalisé au Tribunal pour enfants de Bobigny, interroge ce long chemin : la crédibilité du « témoignage de soi sur soi » , la recherche nécessaire d’un locuteur qui gardera par devers lui, sans fuite et sans risque de dérapage, le secret aux limites du déséquilibre.
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Poste PRAG, n°711, liste des auditionnés

Après examen des dossiers, le comité, composé de Claude Dargent, Régine Bercot, Rémy Ponton, Laure Pitti, Nicolas Jounin, Baptiste Coulmont, Françoise de Barros, Livia Velpry, Choukri Hmed et Philippe Coulangeon a retenu six candidatures.

Olivia Chambard – 8h30
Joel Mariojouls – 9h
Matthieu Pujuguet – 9h30
Fabien Truong – 10h
Denis Vidal-Naquet – 10h30
Stéphane Vaquero – 11h

Les auditions auront lieu en salle B336, à l’université Paris 8.

Camille Peugny dans le JDD

Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, est interviewé dans le Journal du dimanche (10 janvier 2010) « Faut-il des quotas pour les grandes écoles ? »

Faut-il mener une politique de quotas pour relancer cet ascenseur social?
Ce débat lancé par le gouvernement sur les grandes écoles est un faux débat. Sur 100 jeunes diplômés, seuls cinq sortent de ces dites grandes écoles… Elles concernent une minorité d’une classe d’âge : une politique de quotas ne changera donc rien à la réalité des inégalités sociales dans le système scolaire. Pour faire fonctionner l’ascenseur social, il faudrait plutôt regarder du côté de l’université, notamment en premier cycle. C’est là que sont les élèves issus des classes populaires. Ce problème est très français. Nous sommes le seul pays au monde à avoir deux systèmes d’enseignement distincts, l’université et les grandes écoles.

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Sur la piste des alternatifs

En 1987, à la suite d’un atelier d’enquête dirigé par Ingolf Diener, les éditions interculturelles publient un annuaire commenté du mouvement alternatif. Il est reproduit ci-dessous.
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Lire la brochure : Sur la piste des alternatifs (PDF)

Voici, en accompagnement, une contextualisation écrite par Ingolf Diener :

La nouvelle demi-mineure Pratique d’enquête, annuelle, se déroule en trois temps :

  1. au 1er semestre, on prépare son enquête de terrain personnelle : on s’inscrit donc dans un des trois cours ainsi intitulés avec stage à la clé, et on prend connaissance des enquêtes des autres (intitulé du 2e cours à suivre) ;
  2. Puis on fait le terrain (une semaine de stage) ;
  3. On passe le 2e semestre à écrire son terrain.

C’est au titre d’une enquête des autres que j’ai présenté un travail mené il y a un quart de siècle avec des étudiants de Paris 8, dont le résultat se lit dans la brochure Sur la piste des Alternatifs (1986, Paris, Éditions Interculturelles), reproduite ci-dessous. Quel intérêt de la republier aujourd’hui ?

  • La démarche, du choix du thème au produit fini, est rendue explicite étape par étape. Le produit est basé sur un travail de terrain d’étudiants et son traitement par eux.
  • Pour les 40 ans de Vincennes, cela tombe bien : un document traduisant bien le souci de recherche-action, assez largement partagé à l’époque et consistant à « lier le travail pédagogique d’un cours universitaire à l’intervention hors-université dans le but de transformer cet extérieur…un peu. » (p.5). Le travail intellectuel se veut implication dans les luttes en cours : implication comme méthode d’apprentissage et d’étude tout comme genre de restitution. L’évaluationnite gestionnaire style LRU n’était pas encore au poste de commande. Et n’y restera pas forcément.
  • Au-delà de l’aspect méthode, quelle actualité un quart de siècle plus tard ? Dans la rétrospective, c’est le côté anticipation qui émerge. Nombre de projets recensés ont fait naufrage, d’autres ont muté. Il reste que l’alternatif d’avant-hier est aujourd’hui souvent pratique courante. Du Mouvement de Défense de la Bicyclette au Vélib parisien, préfiguré à Lyon, Chambéry…, ou encore du bouffeur de carottes hirsute au bio s’affichant ces jours-ci dans le métro en passant par les Grenelle de l’environnement, les alternatives d’antan s’avèrent, après coup, bancs d’essai de changements sociaux voire sociétaux.
  • La forme concrète du faisceau alternatif, dans tant et tant de domaines, est celle d’un moment donné, la première moitié des années 80 dans notre cas. Aujourd’hui, il inclurait logiciels libres, consom’acteurs, production/distribution d’électricité de source ni fossile ni nucléaire, vieillir autrement…. La démarche consistant à mesurer le capitalisme à l’aune de ses propres promesses de bonheur non tenues, de mettre en avant des possibles censurés, et de s’y mettre pour ne pas en rester là, elle n’a pas pris une ride. Le courant alternatif passe toujours.
  • Ingolf Diener

    Deux interviews de Florence Bouillon

    arton3086Florence Bouillon, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, est interviewée dans le dernier numéro de Lien social consacré au « Squat, laboratoire du social ? » : « On observe une difficulté des squatteurs à faire valoir leurs droits ».
    Florence Bouillon était aussi, il y a quelques mois, invitée d’une émission de France Culture, Vivre sa ville (31 mai 2009, 50 minutes, format RealMedia).

    Séminaire « Sciences sociales et société »

    Plusieurs enseignants-chercheurs du département de sociologie participeront au séminaire austro-français « Sciences sociales et sociétés », à Vienne en Autriche, le 15 janvier 2010 qu’organisent Claire Lévy-Vroelant et Christoph Reinprecht.
    Programme du séminaire (pdf)
    Lien vers le descriptif sur le site de l’institut français de Vienne.

    L’idée principale de ce séminaire est de discuter différents aspects de la relation entre les sciences sociales et la société, et des conditions du transfert des connaissances. Il entend proposer une rencontre scientifique à un public prioritairement universitaire mais aussi à un public « d’usagers » de ces connaissances. Trois dialogues transdisciplinaires réunissent des experts français et autrichiens des différents secteurs sociaux (sciences, économie, politique, administration) pour discuter ensemble. Les résultats seront examinés dans un atelier et une table ronde. Le séminaire doit servir à un échange libre au-delà des frontières scientifiques, nationales et institutionnelles.

    Claire Lévy-Vroelant dans Le Monde

    Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris 8, a co-signé dans le journal Le Monde avec les sociologues François Dubet et Laurent Mucchielli, la tribune « Identité nationale : refusons un débat posé en termes xénophobes ! »

    Recrutement d’un-e « PRAG »

    Le département de sociologie de l’université Paris 8 va recruter un-e « PRAG » [prière de garder cette page : ?p=2191 en mémoire pour d’éventuelles mises à jour]. Attention, « Le dossier de candidature doit être adressé à l’établissement d’enseignement supérieur au plus tard le 18 décembre 2009« .

    Dates des auditions : le 19 janvier 2010, matin. Les candidat-e-s retenu-e-s pour l’audition seront prévenus le 12 janvier.

    Poste de PRAG destiné à la préparation du concours du CAPES, qui est commune avec l’université Paris 12 Créteil et l’IUFM de Créteil.
    Dans ce cadre commun à trois institutions, le département de sociologie de Paris 8 assure la préparation à l’épreuve de Sciences Sociales (écrit et oral) et cette préparation est coordonnée par le/la PRAG recruté-e à cet effet.

    Le/la PRAG assurera aussi des enseignements dans le cadre de la licence de sociologie de l’université Paris 8.

    Le département de sociologie recherche donc un/une sociologue ayant une connaissance de la préparation des concours.

    Renseignements pour l’Université Paris 12 et coordinatrice de la préparation, Stéphanie TREILLET : treillet@univ-mlv.fr (responsable également de la préparation des épreuves de sciences économiques)

    Contact pour Paris 8 : claude.dargent@sciences-po.fr (directeur du département)
    et j-f.lae@orange.fr (président du comité consultatif)
    Contact pour le CRESPPA (UMR CNRS-Paris 8) : Anne-Marie Devreux devreux@pouchet.cnrs.fr

    Note : Les informations concernant le dossier à envoyer et les conditions de candidature sont disponibles ici : http://www.education.gouv.fr/cid49734/esrh0925521n.html (mise à jour du 26/11/2009).

    Soutenance d’habilitation à diriger des recherches

    Patricia Paperman, maîtresse de conférences au département de sociologie, soutiendra son habilitation à diriger des recherches, « Ethique du care, travail et sentiments : contribution à une sociologie morale » le jeudi 19 novembre à 14h dans l’amphithéâtre de l’EHESS, 105 Boulevard Raspail
    Jury:
    Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS
    Nicolas Dodier, directeur d’études à l’EHESS (garant)
    Jean-François Laé, professeur des Universités, Paris VIII (rapporteur)
    Catherine Larrère, professeure des Universités, Paris I (rapporteur)
    Irène Théry, directrice d’études à l’EHESS (rapporteur)
    Eleni Varikas, professeure des Universités, Paris VIII

    Patricia Paperman a publié récemment Qu’est-ce que le care ? aux éditions Payot.

    Camille Peugny dans Libération

    Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie, signe aujourd’hui, avec Marie Duru-Bellat, une tribune dans le quotidien Libération : Le déclassement social n’est pas qu’un fantasme.

    Qu’est-ce que le care

    Patricia Paperman, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, vient de co-diriger Qu’est-ce que le care ? aux éditions Payot.
    Les auteures présenteront le livre le 18 novembre à 19 heures dans la librairie Violette and co, 102 rue de Charonne, 75011 Paris.

    care-paperman-payotApporter une réponse concrète aux besoins des autres, telle est, aujourd’hui, la définition du care, ce concept qui ne relève pas, comme on l’a longtemps cru, du seul souci des autres ni d’une préoccupation spécifiquement féminine, mais d’une question politique cruciale recoupant l’expérience quotidienne de la plupart d’entre nous. Première synthèse sur cette notion d’une très grande ampleur après les travaux fondateurs de Carol Gilligan dans les années 1980 puis de Joan Tronto dans les années 1990, ce livre concerne aussi bien le domaine du travail que ceux du genre, de l’éthique et de la santé.

    Avec les contributions de Joan Tronto, Evelyn Nakano Glenn, Nina Eliasoph, Aurémie Damamme, Sandra Laugier, Pascale Molinier, Patricia Paperman et Layla Raïd.

    SORTIE LE 12 NOVEMBRE 2009