Actualités des enseignants Archive

Sociologie cité Balzac, dans Le Monde

Après Le Parisien et France 3, c’est au tour du Monde de s’intéresser au cours de sociologie « hors les murs », cité Balzac à Vitry :
01 décembre 2011 : Mon cours de sociologie dans la Cité Balzac à Vitry-sur-Seine

Ce jour-là, il fut question de politique de la ville et de mixité sociale, d’Olivier Masclet et de son ouvrage « La gauche et les cités, enquête sur un rendez-vous manqué » ou encore des sociologues Jacques Donzelot et Philippe Estèbe. En cette fin d’année, quatorze étudiants de troisième année de licence de sociologie de l’université Paris VIII Vincennes Saint-Denis, posent leur cartable chaque mardi à 9heures au centre social situé au pied des barres – ou de ce qu’il en reste – de la Cité Balzac à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Quoi de mieux qu’une cité en pleine rénovation urbaine pour réaliser leur projet d’enquête prévu dans leur cursus? Le matin est réservé à la théorie, l’après-midi à des rencontres avec des personnalités et à la rencontre d’habitants dans la rue ou chez eux.
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Nourritures rituelles

Aline Hémond, maîtresse de conférences en anthropologie au département de sociologie de l’université Paris8 co-organise et participe à l’Atelier CNRS « Nourritures rituelles au sein de sociétés amérindiennes » qui se tiendra à l’Institut desAmériques, le 7, 8 et 9 décembre 2011

Programme du colloque (PDF)

Les nouvelles formes de vulnérabilités

Le colloque Les nouvelles formes de vulnérabilités est organisé par une équipe de 13 chercheurs en sciences sociales en clôture d’une recherche débutée il y a trois ans et financée par l’ANR dans le cadre de son programme « Vulnérabilités à l’articulation du sanitaire et du social ».
Il a lieu les 2 et 3 décembre 2011, en Salle C022 à l’université Paris 8 (Saint Denis).
Il reste encore une quinzaine de places, l’inscription est gratuite auprès de Claire Lévy-Vroelant.
Le programme complet est disponible en version PDF :

Ce colloque est organisé par une équipe de chercheurs qui termine fin 2011 une recherche portée par l’Université de Paris 8, financée par l’ANR et soutenue par le Conseil Général de la Seine Saint Denis, dans le cadre de l’appel à projet sur « Les vulnérabilités à l’articulation du sanitaire et du social ». Il a trois ambitions :
– rendre public les résultats de la recherche ;
– échanger plus largement avec des chercheurs et des acteurs des politiques pu- bliques sur les mutations contemporaines des interventions sociales, en réponse aux processus de « vulnérabilisation » ;
– mettre en discussion les principales traductions de ces tendances sur le terrain.
L’action publique augmente depuis une quinzaine d’années son emprise sur les dispositifs dits « de première ligne » en imposant une logique à la fois gestionnaire (rationali- sation, management, évaluation) et directive (regroupements, modalités de financement, définition des publics et des échelles territoriales), sur fond d’augmentation de la précarité. Entre les intervenants et leurs publics, de larges espaces d’incertitude se déploient alors, où prennent place des évitements et des « empêchements à agir », mais où se développent aussi des leviers, des savoir-faire peu explicités et fondés sur des valeurs/ principes/normes faiblement connus. Documenter ces processus nous permet de questionner plus largement les changements d’orientation de l’action sociale, et partant, de l’action publique en général.

Paris refuge : habiter les interstices

Florence Bouillon, maîtresse de conférences au département de sociologie, est co-auteure de l’ouvrage Paris Refuge. Habiter les interstices, qui vient de paraître aux Éditions du Croquant. Son texte, intitulé « Awa, une Malienne à Paris », restitue les étapes du parcours socio-résidentiel d’une jeune femme immigrée. L’accession au logement social, synonyme de confort et de stabilité, s’accompagne ici d’un isolement relationnel qui n’est pas sans interroger la notion de « trajectoire résidentielle ascendante » et, plus largement, les conditions d’un possible habiter.

Soutenance d’habilitation

Jacques Siracusa, maître de conférences au département de sociologie, soutiendra son Habilitation à diriger des recherches en sociologie le vendredi 2 décembre 2011 à l’Université Paris 1 – Panthéon – Sorbonne (Centre Sorbonne). La soutenance aura lieu à 8h30, salle J. B. Duroselle – galerie J. B. Dumas – 1, rue Victor Cousin – Paris 5ème.
Le jury est composé de :
– Jean-Michel Chapoulie (Université Paris 1)
– Alain Chenu (IEP de Paris)
– Nicolas Dodier (EHESS)
– Rémi Lenoir (Université Paris 1 – garant)
– Maryse Marpsat (INSEE, INED)
– Olivier Martin (Université Paris Descartes)
– Anne Catherine Wagner (Université Paris 1)
Le rapport de synthèse (70 pages) a pour titre : « De l’articulation des méthodes à l’expression des résultats ». Le mémoire de recherche (280 pages) a pour titre : « Compter et interpréter les statistiques. Un examen critique des usages de la quantification en sociologie ».

Retour à Elbeuf

Jean-François Laé, professeur au département de sociologie de l’université Paris8, décrit avec Numa Murard leur « retour à Elbeuf », trente ans après une enquête ethnographique. Le texte est publié dans le numéro 57 de la revue Vacarme : retour sur enquête : ethnographie d’une ville ouvrière, Elbeuf 1980-2010
première partie
. (par Jean-François Laé & Numa Murard) :

Pourquoi écrire encore sur les pauvres d’aujourd’hui ? N’a-t-on pas déjà tout dit sur la décomposition produite par le chômage et ses conséquences sur les modes de vie ? À première vue, l’histoire serait écrite. Ne subsisteraient que des faits divers sordides pour occuper la Une.
extrait

Claude Dargent sur France Culture

Claude Dargent, professeur de sociologie à l’université Paris 8, est l’invité de l’émission CulturesMonde sur France Culture, jeudi 20 octobre 2011 à 11h : « Quand l’Eglise s’invite dans le débat politique ».

Daniel Terrolle sur France3

Daniel Terrolle est invité ce soir mardi 18 octobre 2011 dans l’émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéi, sur France, à partir de 22h10.

Au lendemain de la journée mondiale du refus de la misère et après la diffusion du téléfilm «Joseph l’insoumis», évoquant le combat du père Wrésinski, fondateur du mouvement ATD Quart Monde, aux côtés des habitants des bidonvilles de Paris, Frédéric Taddéï et ses invités reviennent sur ce film et les thèmes abordés. Dans les années 60, la misère était visible aux yeux de tous dans les bidonvilles. Aujourd’hui, 50 ans après, la précarité et la pauvreté, loin d’avoir disparues, sont de plus en plus sensibles. L’indignation du père Wrésinski a-t-elle été vaine ? Pourquoi la misère subsiste-t-elle au coeur de l’un des pays les plus riches du monde ?

De l’eau de pluie à l’eau de source

LE rESeau.P8 INVITE A LA CONFERENCE – DEBAT :
De l’eau de pluie à l’eau de source, évolution d’un terrain sur les rituels au sud-est du Mexique — CARINE CHAVAROCHETTE, ANTHROPOLOGUE, CHERCHEUR ASSOCIÉE AU CREDA-CNRS.

Ces recherches sont localisées au sud-est du Méxique plus particulièrement dans l’Etat du Chiapas, l’un des plus pauvres et des plus indigènes du pays. Des groupes mayas cohabitent avec des populations métisses. Les principales sources de revenus de ces habitants sont issues de l’agriculture et de l’élevage. Comme toute civilisation agraire, les personnes ont entretenu des relations privilégiées avec l’eau, et des divinités telluriques comme des saints catholiques ont été et sont vénérés afin de favoriser les précipitations atmosphériques annuelles. Depuis la fin du XXe siècle, cette région connaît de profondes mutations sociales et politiques telles que le libéralisme, le mouvement zapatiste, l’émigration en Amérique du Nord et les conversions religieuses. Elles ont provoqué des transformations des structures familiales, des changements professionnels et de rapport à la terre, mais ont également facilité l’adduction d’eau potable dans les villages. Les enjeux actuels de l’accès et du contrôle de l’eau ont encouragé de nouvelles célébrations près des sources locales et des systèmes d’adduction d’eau. Il s’agit de questionner ces récentes pratiques et de montrer comment elles s’inscrivent à la fois dans un territoire religieux et politique.

Mercredi 26 octobre 2011 en salle D 143, Université Paris 8 de 10h30 à 12h30

Le rESeau.P8 (Réseau d’Etudes et d’Echanges en Sciences Sociales sur l’Eau), est un réseau d’étudiants en doctorat et master et d’enseignants – chercheurs de l’Université Paris 8 qui travaillent sur les questions d’eau dans une perspective interdisciplinaire

Les Archives personnelles

Les Archives personnelles, ouvrage rédigé par Philippe Artières et Jean-François Laé, chez Armand-Colin, coll. U. est disponible en librairie depuis le 6 octobre 2011 :

D’abord, l’impudeur. L’obligation de bafouer toutes les règles de la discrétion : fouiller dans les papiers personnels, ouvrir le sac à main, décacheter et lire du courrier qui ne m’était pas adressé. L. Flem, Comment j’ai vide la maison de mes parents, Seuil, 2004. Nous opposons traditionnellement quatre figures d’archives : celle qui, avec ses petits papiers de gestion et les dossiers de chaque membre de la maisonnée, relève de l’individu dans sa vie domestique qui apprend à vivre, en toute pratique, avec des petits mots en épluchures ; celle de la correspondance entre deux êtres qui, comme un destin, traverserait solitairement le temps par des sentiments uniques sur une ile déserte, avec ses sentiments originaires qui crèvent le magma de la société ; celle des espaces du travail qui, avec ses documents professionnels bien établis, retranscrit les gestes du métier dans une main courante et sous la contrainte mille fois répétée du contexte d’autorité ; celle enfin, massive, qui relève du monde de l’administration, codée et surplombée par le point de vue de l’Etat, et qui ne serait que de simples doublures des injonctions juridiques, d’autant plus lorsque la figure de l’illettré redouble la domination du prince (…)

Les sentiments seraient lisibles dans la première série, les intérêts stratégiques dans la seconde. Le travail d’écriture serait habité par des lieux, ou plutôt, la fabrique des lieux pétrirait des écritures. Il en découle des normes courantes d’expressions: les écritures personnelles versus les écritures administratives, les écritures de soi versus les écritures de métiers, les écritures privées versus les écritures publiques avec chacune sa loi de la série et de la répétition. Les unes sur une île seraient d’introspection, es autres sur la montagne rocailleuse seraient de raisons sociales. Parce qu’une histoire culturelle des écritures de soi surplombe la question, elle rend aveugle un ensemble de jeux d’écriture en prise avec le social, produit du social et nécessaire à son fonctionnement, qui rassemble une grande diversité d’archives que nous nous nous proposons d’analyser. Avec ces questions, que fait le scripteur en écrivant ce qu’il écrit et quels sont les destinataires implicites de chacune de ces archives ? Que dit-il et que fait-il lorsqu’il écrit ; que cherche t-il a faire en écrivant pour lui et pour autrui, pour opérer quoi et se conduire comment ? À travers quelle contexture les auteurs se disent, s’exposent, s’engagent, se regardent en train de faire ou de penser faire? En quoi ces écrits marquent les relations et les sentiments, le temps et l’action présents; avec quel code et sur quel régime d’intensité ? Un autre point de vue pour saisir le social en acte.

Fabien Truong dans Libération

Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie, a coécrit, avec Gérôme Truc, une tribune libre dans Libération : « La bombe à retardement du 11 Septembre« .

Si chacun se rappelle où il était le 11 septembre 2001, qui se souvient que, il y a dix ans, les pays européens étaient majoritairement dirigés par des gouvernements sociaux libéraux ? Quelques mois avant l’effondrement des tours du World Trade Center, le Conseil d’analyse économique publiait un rapport qui présentait le plein-emploi comme un objectif atteignable. Grâce à la «nouvelle économie», la reprise semblait durable. «Le bilan est bon», se plaisait à répéter notre Premier ministre. Il n’y avait plus qu’à attendre le printemps 2002 pour que celui-ci soit élu président de la République, et qu’ainsi «l’Europe rose» prenne encore un peu plus forme….
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Fabien Truong dans « Le Monde »

Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie de l’université Paris 8, signe aujourd’hui une tribune dans Le Monde :

Emeutes : de gauche à droite, dénoncer avant d’expliquer :
Clichy Sous-Bois, 2005. Tottenham 2011. Alors que les braises sont encore chaudes en Angleterre, domine désormais le sentiment qu’une crise profonde secoue l’ensemble du modèle occidental et que l’ère du global burning menace nos sociétés. Les réactions politiques et les prises de positions se sont multipliées, des deux côtés de la Manche, avec la sensation d’assister à un concert de postures bien réglées où les grilles de lectures politiques préconstruites ont été appliquées sans grande surprise, confirmant qu’il faudra laisser du temps à l’analyse, au diagnostic et à la nuance.
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Archives personnelles. Histoire, anthropologie et sociologie

Que faire d’une correspondance, d’un agenda, d’un journal de rêve, d’une lettre à l’administration, d’un carnet d’héritage, d’un journal personnel?

En mosaïques, les archives personnelles sont spontanément indéchiffrables. Il faut les mettre en séries pour en extraire des normes d’expression. Car l’unité ici n’est ni
une population, ni un territoire, ni un problème singulier, mais un geste d’écriture qui agit dans les relations personnelles et au travail, à domicile ou en institution, dans les
relations de dépendance et dans des cadres légaux.
L’individu n’existe pas hors du jeu social qui se trame autour de lui, sinon par des jeux d’effacement, de censure et de gommage.
Les écritures personnelles témoignent ainsi pour des milliers d’autres, traversent des épaisseurs de temps silencieux et durent au delà de leur lecture. Elles disent une
histoire collective. Un autre point de vue pour saisir le social en acte? Nous sommes partis de ce choix.

Parution en octobre 2011

Le contrôle social des femmes violentes

Le dossier « Le contrôle social des femmes violentes » de la revue Champ Pénal, co-dirigé par Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 et Geneviève Pruvost vient d’être publié dans la revue Champ Pénal. Il est disponible à cette adresse : http://champpenal.revues.org/

Recrutements, ATER

Le comité consultatif réuni ce jour a classé sur les supports d’ATER pour l’année 2011-2012 les candidates et candidats suivants :
1- G. Pinna
2- E. Makroudi
3- N. Larchet
4- M. Zegaï
5- S. Amari
6- A. Ferencz
7- Auffray-Seguette
8- C. Ollivier
[Note : au 7/6/2011, le département de sociologie ne sait pas encore combien de « supports » sont disponibles. Leur nombre est compris entre 1 et 4.]

Information importante concernant les inscriptions pédagogiques dans les cours

Les inscriptions pédagogiques par internet restent ouvertes jusqu’au 20 juin. Il est impératif d’être inscrit dans un cours pour pouvoir y être noté.
Il est possible, à partir du 28 mai, de s’inscrire par internet dans les cours des mineures externes (Sciences de l’éducation, Science politique, etc.).
Merci donc de vous inscrire au plus vite par internet dans les cours où vous n’avez pas encore pu le faire, que ce soit au premier ou au second semestre de cette année.
Merci également, si vous rencontrez des problèmes avec le logiciel, de le faire savoir à cette adresse : nicolas.jounin@univ-paris8.fr
Nous nous excusons pour les problèmes informatiques qui ont émaillé cette année universitaire et vous remercions pour votre compréhension.

Pour rappel, le mode opératoire des inscriptions est présenté ici : ?p=3061

Le monde des Aztèques

Aline Hémond participera samedi 28 mai 2011 au cycle de conférence sur « Le monde des Aztèques » (Musée du Quai Branly, Salle de lecture Jacques Kerchache)

Sociologie des prénoms de Baptiste Coulmont

Les éditions La Découverte publient ces jours-ci le dernier ouvrage de Baptiste Coulmont, maître de conférences au département de sociologie, intitulé Sociologie des prénoms.
Baptiste Coulmont sera invité de l’émission La tête au carré sur France Inter, lundi 30 mai 2011, de 14h à 15h, et aussi vendredi 27 mai 2011, l’invité, sur Radio Aligre (FM, 93.1), de l’émission Recherche en cours.

Soutenance d’habilitation

Elisabeth Pasquier soutiendra à Paris 8 son habilitation à diriger des recherches « Contribution à une sociologie des cultures populaires spatialisées. Retour réflexif sur un parcours de recherche à Nantes » mercredi 25 mai à 14h en salle D 201. Le jury est composé de Claire Lévy-Vroelant (dir.), Marie-Hélène Bacqué (rapport.), Chris Younes (rapport.), Yankel Fijalkow, Jean-François Laé et Martin de la Soudière.

Quartiers en histoire(s)

Daniel Terrolle, anthropologue et maître de conférence au département de sociologie, participera à une table-ronde sur le Quartier « Debain » de Saint-Ouen

Samedi 28 mai 2011
à la médiathèque Lucie-Aubrac
13/15 rue Eugène-Berthoud 93400 SAINT-OUEN
01.49.21.01.50

Au cours des trente dernières années, le quartier Debain a fait l’objet d’une attention particulière de la part de différents acteurs dans le cadre de trois études aux formes variées.
Au début des années 1980, Daniel Terrolle, chercheur à l’Université de Paris VIII fait du quartier Debain le sujet de sa thèse en ethnologie et filme des habitants qui témoignent de leur vie dans le quartier, les jeux, des lieux de sociabilité… A son tour, Thibault Saladin de l’association « Du coq à l’âne », réalise en 2005 un film documentaire mêlant témoignages d’habitants, scène de la vie du quartier et images d’archives.
Enfin, dans le cadre du projet « Quartiers en histoire(s) », l’historien Pierre-Jacques Derainne, en collaboration avec le service des Archives municipales, effectue des recherches historiques, anime des ateliers mémoire et mène une série d’entretiens avec des habitants du quartier au cours de l’année 2010-2011. Le fruit de ces travaux est compilé dans un livret historique dévoilé au public à cette occasion.

Animée par Jean-Barthélemi Debost, (historien, Conseil Général 93), et illustrée par des extraits audio-visuels, cette table-ronde ouverte à tous permettra de confronter les démarches, les choix, les objectifs des différents protagonistes qui ont tous choisi d’aborder la question de la mémoire sur un même territoire.

Programme : « Quartiers en histoire(s) » — Histoire et mémoire du quartier Debain