Actualités des enseignants Archive

Formes du votes et prises de décision

Aline Hémond, anthropologue et maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, vient de coordonner, avec deux autres chercheurs, l’ouvrage Formas de voto, prácticas de las asambleas y toma de decisiones. Un acercamiento comparativo [Formes du vote, pratiques des assemblées et prises de décision, une approche comparative]

Dans tout type de société, l’exercice du pouvoir pose deux problèmes: Comment choisir les gouvernants ? Comment accorder une légitimité à leurs personnes et leurs actions ? Les réponses apportées dans l’histoire ont été diverses, des délibérations au vote, de la succession héréditaire au tirage au sort. Ce livre offre une approche pluridisciplinaire qui suit l’évolution historique à partir de l’Antiquité et à travers les continents; il s’appuie sur des études de cas analysés dans toute leur complexité. Le cadre général ainsi dessiné permet de mieux comprendre l’expansion du modèle de démocratie occidentale à partir de la chute du Mur de Berlin. Plusieurs études de cas concernent le Mexique au cours de la période de « transition démocratique » (1988-2000). Cette somme d’analyses représente une introduction indispensable aux thèmes électoraux. Il a requis la collaboration enthousiaste de 27 mexicains et étrangers, spécialistes d’histoire, de sociologie, d’anthropologie et de philosophie.

V. M. Franco Pellotier, D. Dehouve et A. Hémond (éds.) : Formas de voto, prácticas de las asambleas y toma de decisiones. Un acercamiento comparativo [Formes du vote, pratiques des assemblées et prises de décision, une approche comparative], Mexico, CIESAS, Publicaciones de la Casa Chata, 2012, 490 pages.

Fabrien Truong sur RFI

Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie de l’université Paris 8, est aujourd’hui vendredi 12 octobre 2012 sur RFI, dans l’émission « 7 milliards de voisins », sur le thème Professeurs et élèves: un fossé social infranchissable ?.

Claire Lévy-Vroelant dans Le Monde

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris8, était récemment :interviewée dans Le Monde

Viens chez moi, j’habite sur le canapé d’une copine :
En l’absence de statistiques précises et récentes, il est difficile de connaître le nombre de personnes hébergées de façon transitoire chez un tiers, proche, parent, ami, simple relation. (…)
Au-delà de ces estimations, les quelques études sur le sujet montrent que ces solutions d’entre-deux prospèrent avec la crise, et là où le marché locatif est le plus tendu, dans les grandes villes, notamment à Paris et en région parisienne.
(…)
Claire Lévy-Vroelant, sociologue à l’université Paris-VIII-Saint Denis et chercheuse au Centre de recherche sur l’habitat du CNRS, est l’une des rares à s’être intéressées au phénomène. En 2011, elle a mené une étude sur les situations d’hébergement et les parcours de jeunes âgés de 18 à 30 ans dans les régions parisienne et londonienne.
(…)

Coline Cardi sur France Inter

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 et co-directrice de l’ouvrage Penser la violence des femmes, qui vient d’être publié par les éditions La Découverte, était récemment invitée sur France Inter :

les femmes elles-mêmes peuvent être des bourreaux, peuvent être violentes… Un sujet dont on parle peu. Coline Cardi est sociologue et vient de publier avec Geneviève Pruvost un livre sur ce sujet « Penser la violence des femmes » aux éditions de La Découverte. Un livre qui réunit les travaux d’historiens, de sociologues, d’anthropologues, de linguistes… Et qui démonte pas mal d’idées reçues sur les femmes, notamment l’idée qu’elles seraient moins violentes que les hommes.
pour écouter l’émission

Le livre a aussi fait l’objet d’un compte-rendu sur Lectures.revues.org :

La somme ainsi constituée sur la violence des femmes est importante à plus d’un titre. Tout d’abord du fait de la diversité des approches. En effet, sont ici réunies des études relevant de différentes sciences sociales : histoire, anthropologie, sociologie, linguistique. Ce croisement pluridisciplinaire permet d’affiner le regard sur la violence des femmes, car il embrasse des situations de violence, ou plutôt de violences, selon des contextes temporel, spatial, culturel différents. Ce qui empêche toute lecture simplificatrice et essentialisante de la violence, des violences des femmes.

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Il a aussi fait l’objet d’un texte sur le blog d’Agnès Giard Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en prison ?

Liste des admis en master de sociologie

Admissions en Master 1

(La liste sera complétée rapidement)
ABARAN Mohamed
ASSEMAT Lucie
AZEVEDO Françis
BA Mamadou
BARRY Djouhairatou
BEAULIER Jennifer
BENHAMOUCHE Zineb
BORGELIN Henri-Pelo
BOUZEKKOURA Imane
BONINO Jennifer
BRESSON Jérémie
CALANDRAUD Cédric
CAMARA Oumor
DEPARIS Rachel
GOUDOU Sossa
GALLAND Madeleine
GUEDE Josiane
GUERVIL Mislie
HEURTEL Manon
KHALIQ Nadia
KRASNIQI Abidin
LECLERCQ Romain
LEONE FREIRE Flavia
MEQDEM Qahina
MILANBOURG Aurore
MOUGENOT Roland
N’GUYEN Hong-Yen
SONTOT Clément
ROJAS GUERRA Marie-Christine
SIDNEY Feldet
TANGUY Anne-Hélène
TIR Dounia
ULYSSE Grégory

Admissions en Master 2

(La liste sera complétée prochainement)
AIT FEDAIL Myriam
APELLE Mathilde
BA Djibril Oumar
BECHIR Sihame
BESSA Ghalia
BHAYLE Gauthier
BEN SOUKHAL Fatima
CHAPRON Guillaume
DIALLO Aïssatoubinta
France Pierre
GOURVENNEC Estelle
HENRIOT Yannick
KOSYAKOVA Yulia
LAMARI Souhila
LAVILLE Hélène
LOPEZ Marion
MASSON Antoine
PAPA Mélanie
YAYAHOUI Faïda
ZABSONRE Rachel
ZIKOU Heleni

Rentrée : Fabien Truong dans Libération, Camille Peugny sur France Culture

Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie de l’université Paris 8, signe une tribune dans le quotidien Libération : Salle de classe ou salle des classes ?

La question qui domine cette rentrée scolaire est : «Où sont les (nouveaux) profs ?» Chaque école, collège, lycée se demande s’il fera partie des heureux élus de la nouvelle donne politique en matière d’éducation. Or, si l’objectif du nouveau gouvernement est d’essayer d’avoir une école plus juste, une autre question devrait être aujourd’hui posée : «Qui sont les profs ?»
La conjoncture économique ainsi que la réforme du système de recrutement des enseignants initiée il y a deux ans, «la mastérisation», ont durablement infléchi le recrutement professoral. Et ce qui se joue actuellement dans la microsociété que sont les salles de classe est principalement une affaire de classes sociales.
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Il y a quelques jours, Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie, était invité sur France Culture pour parler des conditions de vie des étudiants :

De la misère (tenace) en milieu étudiant
La hausse vertigineuse des frais d’inscription à la fac a provoqué le « Printemps érable » qui a embrasé le Québec… Mais la France n’est pas en reste et la rentrée universitaire 2012-2013 pourrait bien se révéler explosive… ou peut-être implosive ? Exploration de l’augmentation du coût de la vie étudiante et de ses conséquences au quotidien et jusqu’en Amérique… au miroir des situationnistes !
Reportage, signé Sophie Bober à l’Université de Provence Aix-Marseille 1.
Et débat avec Camille PEUGNY sociologue, maître de conférence à Paris 8 et Emmanuel ZEMMOUR président de l’Union National des Etudiants de France
pour écouter l’émission

Les outils de la survie / Biomédecine et grande pauvreté

Daniel Terrolle, anthropologue et maître de conférences au département de sociologie a publié récemment, avec Yann Benoist
« Biomédecine, grande pauvreté et domination sociale. Job et les vétérinaires », Illusio, n°8-9, « Corps, médecine, santé », 199-217. plus d’informations sur revues.org.

Il co-organise par ailleurs en 2012-2013 le séminaire « Les outils de la survie », dont voici le programme :

À l’encontre d’une approche en terme de « richesse des pauvres » qu’évoque de manière récurrente le discours des dominants pour maintenir dans leur exploitation économique féroce les dominés accusés d’assistanat, de passivité et de fainéantise, il s’agira, dans ce séminaire d’analyser les «outils de la survie» que développent ces derniers dans les niches interstitielles du contrôle social.
Programme [PDF]

De la casserole à la prise de parole

Un documentaire commenté par Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’université Paris 8

De la casserole à la prise de parole from CREMIS-PRAXCIT on Vimeo.

Etudiants, grève et casseroles

Je suis arrivé à Montréal le 23 avril pour un cours à faire en histoire, à l’UQAM, sur les archives personnelles et les récits de vie. C’est la grève des étudiants. Mon cours est reporté à la semaine suivante. La veille, le 22 avril, 200 000 manifestants étaient dans les rues. « Il faut faire attention quand on réveille un peuple endormi », avertit le politologue Eric Martin sur un ton ironique. La détermination des étudiants est solide. La semaine suivante, on reporte à nouveau d’une semaine les cours. Dans les rues le Carré rouge épinglé à la veste fait signe, comme le symbole de l’endettement des étudiants et de leur opposition au gouvernement. Je me demande si je reste ou si je rentre au bercail. De report en report, courant mai, j’hésite, fouiller des archives ici ou en France ?
Le 17 mai, le ton monte d’un cran : le gouvernement décide d’adopter une loi spéciale pour interdire les piquets de grève, afin de forcer le retour en classe. Interdiction de manifester à plus de 50 personnes. C’est l’étouffement. La loi interdit d’entraver l’accès aux cours et limite le droit de manifester en rendant illégaux les rassemblements ainsi que les piquets de grève à l’entrée des facs, passibles d’amende allant de 1 000 à 125 000 dollars. Cette fois je m’étrangle.
Invité par ailleurs par le Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CRÉMIS) de l’Université de Montréal, avec Robert Bastien, chercheur au centre de la santé publique, nous proposons en urgence de faire un documentaire sur le mouvement des casseroles qui démarre le 20 mai. En six semaines, nous parcourrons les 6 ou 7 manifestations nocturnes, et au petit matin nous essayons de retrouver les gens, ou d’autres, pour entendre « ce qu’ils en disent ». Deux fois sur trois, c’est raté. L’entretien est minable. Mais parfois ça marche.
Chacun y va de ses raisons et de son point de vue. Induite par l’adoption de la loi 78, l’accessibilité des gens est flagrant, les langues se délient. Nous allons ainsi de quartier en quartier, dans les parcs et les magasins, à domicile et dans un salon de coiffure, puis dans une entreprise de fabrication d’échafaudage. La parole circule.

De la casserole à la prise de parole : mai et juin 2012

Documentaire. Réalisation : Jean-François Laé et Robert Bastien. Montage : Anna Woch. Une production du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CRÉMIS). 2012.

Penser la violence des femmes

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 a dirigé avec Geneviève Pruvot l’ouvrage « Penser la violence des femmes », que les éditions La Découverte viennent de publier.

Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides… Qu’y a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il importe d’exhumer, de dénaturaliser, d’historiciser et de politiser la violence des femmes. Telle est l’ambition de cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet trop longtemps ignoré des sciences sociales.
Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au coeur d’enjeux d’ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c’est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et, par-delà, l’ordre social.

plus d’informations sur le site des éditions La Découverte

Les hôtels meublés, lieu de mémoire

Juan José Dorado, journaliste travaillant en partie à Paris pour une chaine hispanophone, est venu interroger Claire Lévy-Vroelant pour un reportage qu’il a conçu sur les hôtels meublés de Paris comme lieux de mémoire de l’immigration.

Ce reportage offre un parcours dans quelques hôtels parisiens, et donne aussi la parole à un des hôteliers avec lequel Claire Lévy-Vroelant a travaillé dans le cadre de son ouvrage « Hôtels meublés à Paris. Enquête sur une mémoire de l’immigration« , paru en mars 2012 chez Créaphis. C’est tout un pan de la mémoire immigrée, en particulier algérienne, qui est montré à travers ces lieux en voie de disparition, ou rattrapés par « l’urgence sociale » pour loger des familles sans domicile, la plupart immigrées.

ATER 2012-2013, classement

Après réunion du Comité consultatif de sociologie, le classement des candidature ATER qui sera soumis pour validation au Conseil scientifique de l’université (qui ne se réunira pas avant le 10 juillet) est le suivant :
1. COUTO Marie-Paule
2. BRUGIERE Fabien
3. CAYOUTE Joanie
4. COMORETTO Géraldine
5. ICHOU Mathieu
6. UNTERREINER Anne
7. VERON Daniel
8. DEPECKER Thomas
9. GIRAUD Frédérique
10. SUBIRA JULIE
11. MIANOVSKA-BEDNARR Ewelina

Daniel Terrolle dans L’Humanité

Daniel Terrolle, anthropologue et maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris8, était interviewé dans le quotidien L’Humanité (18 juin 2012).
Extraits ;

Daniel Terrolle «?La principale réinsertion des SDF, c’est la mort?»
Daniel Terrolle. Des statisticiens de l’Inserm m’avaient indiqué que l’on pourrait facilement avancer sur ce sujet en suivant une cohorte de personnes sans abri jusqu’à «?extinction?». Ils ne sont pas aidés par l’absence de définition claire, par l’Insee, des personnes sans domicile, et souffrent d’un manque de moyens pour mener cette expertise. Il faut aussi une volonté politique qui n’existe pas. Si ces informations étaient portées à la connaissance du public, on se rendrait compte que la principale réinsertion des sans-abri, aujourd’hui, c’est la mort. Qu’il y a très peu de SDF qui se réinsèrent vivants. Cela démentirait surtout l’espèce de brouillard dans lequel nous plonge le discours des grandes associations, qui ne sont jamais évaluées sur le résultat de leur action. Cela remettrait aussi en question leur idéologie philanthropique, qui consiste à remédier aux effets de la pauvreté, sans changer les causes qui la produisent.

source et article complet

Quantitatifs en science sociales

Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie co-organise, avec Laure Pitti et Cédric Hugrée, la journée d’études Quantitatifs en sciences sociales, mardi 12 juin 2012 :

À lire les plus récents manuels de sociologie, il ne reste aujourd’hui plus grand chose de la « querelle des méthodes » qui avait, un temps, structuré la recherche et l’enseignement en sociologie et en sciences sociales. Chacun semble en effet s’accorder pour reconnaître aux méthodes qualitatives et quantitatives un même objectif : fournir à ces recherches des résultats empiriques originaux permettant d’éclairer la dynamique des sociétés. Et les travaux combinant les deux approches s’imposent par l’originalité de leurs résultats au point même de renverser, parfois, la dissymétrie accordée aux deux types de données en matière d’administration de la preuve. Ainsi, alors que l’on accordait hier à la statistique le rôle d’armer l’ethnographie, c’est désormais à l’ethnographie que plusieurs reconnaissent le pouvoir d’armer la statistique. Entre temps, de nombreuses enquêtes de la statistique publique sont devenues accessibles à l’ensemble des chercheurs en sciences sociales. La critique des données quantitatives et des nomenclatures s’est ainsi trouvée intégrée dans la construction d’objet « en prise » avec un terrain et sa possibilité, un peu nouvelle, d’être quantifié.

Cette journée s’inscrit dans le prolongement des réflexions sur les nouvelles articulations entre « quanti » et « quali » en présentant plusieurs recherches originales mobilisant les techniques quantitatives. L’objectif est ainsi d’exposer et de discuter des résultats mais aussi et surtout des manières de faire du quantitatif. Qu’il s’agisse d’exploitations secondaires de grandes enquêtes de la statistique publique ou d’exploitation de données d’enquêtes originales, crées « sur mesure » dans le cadre d’une investigation sociologique plus vaste, le travail des « quantitatifs en sciences sociales » obéit aux mêmes règles : construction raisonnée et rigoureuse du dispositif d’enquête et des indicateurs, discussion critique sur les résultats obtenus et confrontation avec les résultats existants, y compris ethnographiques.

Programme complet

Coline Cardi sur RFI

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était l’invitée de l’émission « 7 milliards de voisins » sur RFI :

Le phénomène est international : les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les armées, les polices, au sein des guérillas, ou sur les rings de boxe… Et elles s’impliquent de plus en plus dans des révoltes et luttes en tout genre. Comment expliquer ce phénomène sociologique ? Y a t-il une violence propre aux femmes ? Quelle est la différence entre la violence féminine et la violence masculine ?

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Les groupes professionnels en tension

Régine Bercot, professeure de sociologie à l’université Paris 8, a co-dirigé l’ouvrage Les groupes professionnels en tension que publient ces jours-ci les éditions Octarès.

Les groupes professionnels en tension – Frontières, tournants, régulations sous la direction de Régine Bercot, Sophie Divay et Charles Gadea

Les métiers naissent, se développent, meurent. Ils forment des êtres collectifs aux frontières mouvantes, dans lesquels gravitent et coopèrent des acteurs aux statuts divers : aux côtés des professionnels, interviennent souvent des amateurs, des profanes, des bénévoles. Ce livre fait le choix d’interroger leur présence et leurs activités, car elles aident à comprendre le monde social des professionnels. Il se penche également sur les moments-clés qui marquent l’histoire des groupes professionnels, aussi bien dans les temps incertains de leur émergence, que lorsqu’il s’agit de développer de nouvelles spécialités ou encore de faire face à des changements soudains de leur cadre d’exercice. Il montre aussi que ce n’est pas sans tensions que se négocie le contrôle de l’activité ou de la formation, et que les modalités de régulation des carrières peuvent prendre des formes surprenantes.

Informations et sommaire sur le site des éditions Octarès.

Les journées du rESeauP8

Barbara Casciarri co-organise les Journées doctorales : Eau, nature, culture, pouvoir :
Le rESeau.P8 a le plaisir de vous inviter à sa deuxième journée doctorale qu’il organise en collaboration avec le Séminaire Hydrosystèmes et hydropolitiques (Laboratoire GECKO EA 375) et ANR WAMAKHAIR (Water Management in Khartoum International Research)
Elles auront lieu le jeudi 7 juin à l’Université Paris 8 en salle D 002 et le vendredi 8 juin à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense en salle D 201.
Programme, affiche, contacts sur http://reseauparis8.wordpress.com

Rencontre-débat autour du livre de Claire Lévy-Vroelant

RENCONTRE – DÉBAT à la librairie Le Genre Urbain

Hôtels meublés à Paris, enquête sur une mémoire de l’immigration

Jeudi 31 mai à 20h00

Rencontre – débats avec Céline Barrère & Claire Lévy-Vroelant autour de leur livre : Hôtels meublés à Paris, enquête sur une mémoire de l’immigration (Créaphis)

Ce livre résulte d’un pari ambitieux : saisir les hôtels meublés parisiens comme des lieux de mémoire. À interroger habitants et hôteliers, l’oubli et le souvenir alternent dans un présent hanté de passé et d’avenir. Mais comment la mémoire pourrait-elle prospérer dans ces lieux alimentés par l’immigration, marqués par la domination et, bientôt, défaits par la destruction ou la réaffectation à d’autres fonctions plus lucratives ? Nous sommes allées y voir de plus près, assurées du soutien des penseurs de la mémoire, ses théoriciens d’abord, historiens et sociologues, ses passeurs ensuite, écrivains et muséologues. L’imminence de la disparition des hôtels meublés et du milieu qu’ils constituent n’a pas peu compté dans notre détermination de pousser toujours plus loin une investigation pourtant interminable au sens premier du terme. Nous savions que l’hôtel meublé était le premier logement de l’étranger, qu’il vienne de la province voisine ou d’au-delà des frontières. Nous savions que le nombre d’établissements était passé, en trois quarts de siècle, de plus de 20 000 à moins de 800, de 230 000 chambres à un peu plus de 18 000. Fortement marqué par le stigmate, l’hôtel, lieu paradoxal, est aussi objet d’idéalisation et de nostalgie. Toile de fond de mythes et de légendes urbaines à travers la chanson, le cinéma et la littérature, il est aussi, de par les gens qui le traversent et l’habitent, le dépositaire de vies d’ici et d’ailleurs et, par là même, profondément ancré dans l’urbanité de la capitale : des lieux de culture en d’autres termes. Les histoires de migration qui y ont eu cours ont pour le moment une existence faible au sein des causes mémorielles entendues, mais elles existent dans les récits des hôteliers et des clients comme dans les textes littéraires qui s’y rapportent.

Le Genre urbain – Librairie
60, rue de Belleville – 75020 Paris

Vincennes, une histoire impossible à raconter ?

Conférence-débat le mardi 29 mai 2012 à 17h, bibliothèque de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, salle de la recherche.

L’université de Vincennes est sans doute une des universités françaises sur lesquelles on a le plus écrit. L’objectif de Un mythe à détruire ? (PUV, 2012) est de revisiter ce mythe, afin d’en comprendre les conditions politiques, sociales et académiques de possibilité. Mais il vise aussi à opérer un retour réflexif sur l’histoire, à la fois obscure et lumineuse, des universités françaises après 68. Ce qui n’est pas sans poser nombre de problèmes tant scientifiques, méthodologiques, politiques, qu’affectifs. Et c’est déjà par le biais d’une réflexion sur les archives (orales comme écrites) que nous aborderons ces différentes question qui, nous l’espérons, permettront à chacun de se réapproprier un fragment de notre histoire collective.

Programme :

Introduction générale (Charles Soulié, maître de conférences, Paris 8)

Questions de méthode (Emmanuelle Sruh, bibliothécaire, Paris 8)

Comment faire l’histoire des universités françaises après 68 ? (Jean-Philippe Legois, archiviste, membre du GERME)

Discussion (avec les intervenants précédents et Guy Berger, professeur émérite en sciences de l’éducation ; Yolande Robveille, cinéaste, enseignante au département de philosophie, Paris 8)

Un mythe à détruire ? Origines et destin du centre universitaire expérimental de Vincennes, sous la direction de Charles Soulié, Presses universitaires de Vincennes, 2012

Recrutement : classement

Sur le poste 19PR4068, le comité de sélection a classé les candidats suivants, classement proposé au Conseil d’administration de l’université :
1. Y. Siblot
2. T. Pillon
3. A.-S. Lamine
4. S. Laacher

Inégalités plurielles, séminaire

Agnès Deboulet et Michel Kokoreff, professeurs de sociologie à l’université Paris8 co-organisent le séminaire suivant :
SÉMINAIRE INTERNATIONAL
« Inégalités plurielles, recompositions urbaines et protestations collectives dans les villes internationales » de mai à novembre 2012.
PREMIERE SEANCE LE MARDI 29 MAI DE 14H00 A 18H30.
Ce séminaire est organisé avec la participation de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, le pôle Ville, l’UMR LAVUE, l’UMR CRESPPA, l’UMR TRIANGLE LABEX IMU de Lyon, le Programme « Cities Are Back in Town » de Sciences Po Paris, et l’Association Française de Sociologie (Réseaux Thématiques 9 et 2).

programme, et appel à communications à destination des doctorants [PDF]

Organisation Agnès Deboulet (Paris 8/LAVUE), Michel Kokoreff (Paris 8/CRESPPA-GTM) et Laurence Roulleau-Berger (CNRS/TRIANGLE, ENS Lyon)