Actualités des enseignants Archive

Conférences de Simone Abram

Simone ABRAM est professeur invitée au départment de sociologie de l’Université Paris 8 et à l’UMR Lavue durant le mois d’Avril 2013.
Anthropologue, elle est chercheuse à Leeds Metropolitan University et enseigne également au département d’anthropologie de l’université de Durham. Elle s’intéresse aux questions de tourisme et d’urbanisme en Angleterre et en Norvège, après avoir travaillé en France et depuis peu aux articulations entre humains et matériaux. Son dernier ouvrage, coordonnée avec G.Weszkalnys, G. (Red.) en 2013) s’intitule Elusive Promises: Planning in the Contemporary world. Oxford: Berghahn Dislocations series tandis que Culture and planning est paru à Ashgate en 2011.
Vous pourrez écouter sa conférence intitulée « Faire la nature et la nation » le Jeudi 18 Avril à 11h00 dans la salle de réunion de l’UFR, après la réunion de département.
Elle donnera également une conférence au Lavue : « La promesse insaisissable. Perspective anthropologique sur l’urbanisme » le Jeudi 18 Avril à 18h00 au Centre de recherches sur l’Habitat/Lavue, 3-15 quai Panhard et Levassor, 75013 Paris.
Enfin, elle assurera un cours dans le cadre de l’enseignement de Béatrice David le 22 Avril “Faire la nature en Norvège” et assistera au cours de Aline Hémond le 23 Avril. S. Abram sera présente à l’atelier doctorant d’Agnès Deboulet le 16 Avril au matin.
Contact : Simone abram .

Le département recrute

Le département de sociologie recrute un/e maître/sse de conférences sur un profil « anthropologie politique de l’Afrique subsaharienne »
La 1ère réunion de lecture des rapports aura lieu le 23 avril 2013, la seconde pour l’audition le 28 mai 2013.
Voici la composition du comité de sélection :

Membres internes :

Nom Prénom Grade Lieu d’affectation Section CNU
BERTHO Alain Professeur IEE Paris 8 20
CASCIARRI Barbara Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
DAVID Béatrice Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
GAZAGNADOU Didier Professeur Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
HEMOND Aline Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
LEVY-VROELANT Claire Professeur Sociologie Paris 8 19

Membres externes :

Nom Prénom Grade Lieu d’affectation Section CNU
SCHMITZ Jean Directeur de recherche IRD 20
CROS Michèle Professeur Université Lumières Lyon 2 20
GUINCHARD Christian Maître de conférences HDR Université de Franche-Comté 19
HAVARD Jean-François Maître de conférences Université de Haute Alsace 04
JULLIARD André Chargé de Recherche CNRS IDEMEC Aix Marseille 38
OULD CHEIKH Abdel Weddoud Professeur Université de Lorraine 19

Le/la MCF recrutée devra assurer des cours d’anthropologie fondamentaux ainsi que des cours généraux en sciences sociales dans un cursus partagé avec la sociologie. Il /elle assurera un (ou des) cours dans le Master de sociologie et d’anthropologie, M2 « Anthropologie de la mondialisation » à l’université de Paris 8 au sein de l’UFR Textes et Sociétés.
L’enseignant(e)-chercheur(se) recrutée sur ce poste devra prendre en charge des responsabilités et des tâches administratives inhérentes à l’organisation des cursus d’anthropologie dans la licence de sociologie. Il/ elle devra donc établir des relations étroites avec les responsables des diplômes de sociologie. L’aspect engagement dans le travail collectif est un des critères du recrutement sur ce poste.

Infos
Poste 20MCF4171

Journée du jeudi 21 mars 2013

Les membres du département de sociologie s’associent au mouvement de grève du jeudi 21 mars 2013. Plus d’informations sur le site de « Sauvons l’Université ».

Didier Gazagnadou sur France Culture

Didier Gazagnadou, professeur d’anthropologie à l’université Paris 8, sera, dans le cadre du salon du livre, l’invité de l’émission de France Culture « Culture d’Islam » d’Abdelwahab MEDDEB, le vendredi 22 mars de 15h à 16h. Le thème de l’émission : « La technique et les cultures. »

Robert Castel (1933-2013)

Robert CastelRobert Castel a enseigné au département de sociologie de Paris 8, au moment de la fondation de Vincennes et dans les années 1970. Il est décédé hier.

Jean-François Laé lui rend hommage :

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Robert Castel, né à Brest en 1933, est mort à Paris, mardi 12 mars, des suites d’un cancer. A juste distance entre Michel Foucault et Pierre Bourdieu, dont il était l’ami, non sans bataille, son œuvre voulait être un diagnostic du temps présent.

Robert Castel, c’était d’abord une silhouette courbée sur sa cigarette, un regard caché sous ses longs sourcils, une présence discrète qui jaugeait longuement son interlocuteur. Il y avait chez lui quelque chose du vieux marin, légèrement méfiant, qui se manifestait par des silences, regard de travers, par une blague pour détendre le sérieux du milieu académique. Car ça le faisait rire, la pose des sociologues ou des historiens. Il devait alors penser à son certificat d’étude, passé à Brest, ou à sa mère lui disant : « A la maison, on manquera jamais de rien, il y aura toujours du vin. » Sous le manteau, il aimait brandir son diplôme d’ajusteur mécanicien, son orientation forcée dans une école technique, la rencontre d’un professeur de mathématique, surnommé Buchenwald, ancien rescapé du camp, qui le somma de quitter le collège pour faire de la philosophie à Rennes.

De ses origines, il en tirait de nombreuses leçons de vie. Dont la moquerie envers les modernes, tout en répétant certaines évidences sur les classes dominantes, la psychiatrie qui ne savait rien, les plaisanteries de la post-modernité disait-il, tant il croyait à la longue durée des contraintes. Dans le paysage intellectuel français, soumis aux bourrasques violentes et aux renversements de toutes les tendances, Castel maintenait une ligne ferme : la généalogie comme méthode pour saisir le présent.

Juste avant sa mort, comme s’il avait prévu le coup, Robert Castel avait rassemblé quelques amis et anciens collaborateurs pour faire un dernier point sur ce qui le passionnait, les transformations de la question sociale, la construction de la société salariale et sa fragilisation, dans un contexte d’insécurité sociale croissante, l’invraisemblable brouillage des frontières entre travail et assistance, renforçant la séparation entre les gagnants et les perdants. Il s’inquiétait en particulier de la résurgence de la figure du travailleur pauvre, symbole d’une nouvelle infra-condition salariale, le précariat. Dans son dernier ouvrage, Changements et pensées du changement. Echanges avec Robert Castel (La Découverte), il rappelait la perte d’hégémonie du salariat ouvrier qui se voyait dépossédé de son rôle central, et donc des conséquences qu’il fallait en tirer pour notre présent : construire d’autres formes de solidarités pour éviter le retour du travailleur et du vieux pauvre.

Agrégé de philosophie en 1959, Robert Castel devient maître-assistant de philosophie à la Faculté des lettres de Lille où il rencontre Pierre Bourdieu, avec qui il commence à travailler jusqu’en 1967, année où Raymond Aron lui propose de le rejoindre à la Sorbonne. C’est un premier tournant où il quitte la philosophie pour la sociologie. « J’en avais marre des concepts éternels, disait-il, et comme ma femme Françoise travaillait en psychiatrie, je me suis laissé porté par cette réalité. »

Cette première salve de travaux sur la psychiatrie, de sa longue préface du livre de Erving Goffman, Asiles à ses liens avec Franco Basaglia, l’organisateur à Gorizia des communautés thérapeutiques qui défendaient le droit des individus psychiatrisés en passant par sa critique sévère de la psychanalyse, le place au premier plan de la scène. La fréquentation de Michel Foucault marque alors ses analyses transversales, notamment par cette démarche généalogique que l’on peut suivre dans Le psychanalysme, l’ordre psychanalytique et le pouvoir (Maspero, 1973) ; L’ordre psychiatrique (Minuit, 1977) ; La société psychiatrique avancée : le modèle américain (avec Françoise Castel et Anne Lovell, Grasset, 1979) ; La gestion des risques (Minuit, 1981). Le traitement et la prise en charge des malades mentaux sont violemment passés au crible de la critique. Du coup, il entretenait un rapport assez particulier avec la sociologie, réintroduisant le passé « avec ses problèmes qui ne sont jamais dépassés ».

Dans les années 1980, après la mort de Françoise, et quelques années de désespoir, il rencontre Lisette, économiste québécoise, avec qui les discussions sur le capitalisme et le coup de fourchette vont bon train. C’est un nouveau virage qui prend acte que « la société assurantielle » n’a pas eu lieu et que « demain ne sera pas meilleur qu’aujourd’hui ». Il se jette en bibliothèque pour comprendre comment le salariat est né, d’abord dans une position méprisée, dans des relations de dépendance extrême. Puis il analyse comment il s’est petit à petit imposé comme modèle de référence, progressivement associé à des protections sociales, comme une sorte de propriété sociale, la réalisation du transfert direct du travail à la sécurité par l’intermédiaire de l’assurance obligatoire.

Après son entrée comme directeur d’études à l’EHESS en 1990, il publie Les Métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, un ouvrage aux rééditions successives qui fait une synthèse largement reprise par les analystes du droit du travail, de la Sécurité sociale, des droits sociaux. Le diagnostic est partagé dans de nombreux mouvements militants : exclusion ou désaffiliation sont l’effet d’un ébranlement général dont les causes se trouvent dans le travail et son mode d’organisation actuel. La vulnérabilité et la fragilisation frappent les individus « par défaut » de statut au travail. Penser le changement, c’est penser la remise en cause des droits et des protections attachées au travail.

Ne refusant jamais aucune invitation à la discussion, qu’elle vienne des communistes ou des cercles de droite, Robert Castel avait un plaisir à la rencontre, au débat, à la controverse, week-end inclus. Car depuis quelques années – les années Sarkozy – il était vraiment préoccupé, inquiet, habité par une conviction qu’il lui semblait urgent de faire partager… Comprendre les incertitudes et faire barrage à l’extrême droite. Car Robert Castel n’avançait pas masqué, il n’avait pas honte d’être un réformiste. Il n’avait pas honte d’écarter le romantisme sociologique, le gauchisme facile des âmes pures.

On voudrait retenir encore un peu le temps, n’avoir pas si tôt à se demander ce qu’il nous laisse à penser sur le retour de la pauvreté qui s’étend sous nos yeux. On voudrait qu’il pense encore pour nous. Ses écrits nous surplombent encore, comme le secret d’une passion pour établir un diagnostic du présent, en écartant les discours sur la fin du travail ou la sortie du salariat, des idées qu’il voyait comme des insanités.

Jean-François Laé, sociologue, enseignant à l’Université Paris 8 Saint-Denis.

Coline Cardi sur France Inter

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était l’invitée de La Tête au carré, sur France Inter, le 8 mars 2013.

Pour écouter l’émission : Adolescentes, nouvelles rebelles

Affrontements entre bandes de filles, cas de cyber-harcèlement, « explosion » de la délinquance féminine: la violence féminine occupe de plus en plus de place dans les médias.

Mais sont-elles vraiment plus violentes qu’avant? Comment se manifeste cette violence en famille, à l’école, sur les réseaux sociaux?

A l’occasion de la journée des femmes, trois collégiennes Alice, Kenza et Lenaïg donnent leur point de vue au pédopsychiatre Patrice Huerre, auteur de «  »Adolescentes, les nouvelles rebelles » aux éditions bayard, et à la sociologue Coline Cardi.

Le destin au berceau

9782021096088Les éditions du Seuil viennent de publier le dernier ouvrage de Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8.

Aujourd’hui, sept enfants de cadre sur dix exercent un emploi d’encadrement. À l’inverse, sept enfants d’ouvrier sur dix occupent un emploi d’exécution. Même si la société française s’est considérablement ouverte au cours du XXe siècle, la reproduction sociale a cessé de diminuer depuis trois décennies. Le constat est sans appel : les conditions de la naissance continuent à déterminer le destin des individus. Cette situation attise la défiance envers les institutions et sape les fondements de la cohésion sociale. À l’heure où l’exigence de mobilité ne cesse d’être affirmée, il est inacceptable que le destin des individus soit figé si tôt. Il faut au contraire multiplier les occasions d’égalité, en repensant la formation initiale et en l’articulant à un dispositif universel de formation tout au long de la vie.

Camille Peugny était l’invité de l’émission C’est arrivé demain, sur Europe1, le 3 mars 2013.
Il sera sur France inter lundi 11 mars 2013.
Le quotidien Libération a rendu compte de l’ouvrage de Camille Peugny.

Refaire la cité

kokoreff-refaire-citeMichel Kokokreff, professeur de sociologie à l’université Paris 8, est auteur (avec Didier Lapeyronnie) de Refaire la cité. L’avenir des banlieues aux éditions du Seuil, dans la collection « La République des idées »

« Cités », « banlieues », « zones urbaines sensibles »… Ces territoires que l’on ne sait plus nommer ont subi bien des transformations depuis trois décennies : paupérisation, ségrégation urbaine et ethnique, expansion des économies souterraines, durcissement des rapports avec les institutions. Les émeutes et les violences viennent régulièrement révéler les limites de l’action publique. Ce livre propose un diagnostic fondé sur vingt ans de recherches de terrain, en même temps que des pistes pour repolitiser ce que l’on ne cesse de stigmatiser. Car, pour sortir de l’impasse, il est nécessaire d’inventer une « politique des banlieues » s’appuyant sur la force des quartiers, sur le dynamisme des acteurs, les femmes, la jeunesse. Lutter contre le chômage et la délinquance est une nécessité ; mais l’intégration politique doit être la priorité. Il est urgent que les habitants deviennent des citoyens à part entière, c’est-à-dire des acteurs de la vie démocratique. Pour refaire les cités, il faut au préalable refaire la cité.

Informations (pdf)

Michel Kokoreff était récemment, pour la sortie de l’ouvrage, invité de l’émission La suite dans les idées, sur France Culture.

Camille Peugny sur France Culture

Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie, était, jeudi 13 décembre 2012, invité de l’émission « Pas la peine de crier » sur France Culture.
Il est possible de réécouter l’émission ici Ce qu’il reste à franchir: les frontières intérieures :

Aujourd’hui, les frontières sont à l’intérieur. A l’intérieur, c’est-à-dire en France, mais aussi dans la tête. Il est délicat de parler comme on le fait souvent, de nouvelles frontières françaises. Sont-elles si neuves, ou sont-elles, simplement plus visibles. De quelles frontières parle-t-on exactement ? Par exemple, celles entre des générations qui ont souvent eu un parcours ascendant, et les générations suivantes, à qui, au contraire, le destin semble sourire moins. On parle de cette ligne qui continue de séparer les classes sociales, de cette autre ligne qui continue de séparer des zones urbaines, d’autres zones urbaines, mais la question n’est plus uniquement une question de périphérie. De cette autre ligne encore, si importantes, si discriminantes- puisqu’une frontière sert aussi à cela, celle entre les diplômés et les non diplômés.

Claire Lévy-Vroelant sur Arte

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris 8, était invitée de l’émission 28 minutes sur Arte le mardi 11 décembre 2012.
L’émission est disponible en ligne pendant une semaine :

Nicolas Jounin, Jean-François Laé dans Le Monde

Nicolas Jounin, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 signe aujourd’hui une tribune sur la démocratisation de l’enseignement supérieur dans Le Monde : Il est temps d’en finir avec Sciences Po ! :

…commençons par supprimer Sciences Po, c’est-à-dire : le privilège légalisé, l’écrémage social et le hold-up financier dont il est le produit.

Deux générations dans la débine, de Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’Université Paris 8, et Numa Murard, a fait l’objet d’une analyse dans la chronique de Pierre Mercklé dans Le Monde :

cliquez pour lire la chronique

Pierre Mercklé a poursuivi plus longuement l’analyse sur son blog.

Signalons aussi un compte-rendu Des lieux de mémoire de l’immigration, dans La Vie des Idées du dernier livre de Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à Paris 8, Hôtels meublés à Paris : enquête sur une mémoire de l’immigration (Créaphis, 2011)

Coline Cardi sur France Culture

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie, était récemment invitée de l’émission « Les Lundis de l’histoire » au sujet de son livre, co-dirigé avec Geneviève Pruvost, Penser la violence des femmes
Elle était aussi, le 26 octobre dernier, invitée de l’émission Le rendez-vous.
Enfin, jeudi 22 novembre, le journal Libération a publié un compte rendu de Penser la violence des femmes

Femmes hors d’elles
CRITIQUE Des sociologues sondent les violences au féminin, longtemps impensables
Par YANNICK RIPA
En désirant qu’Arlette Farge préface cet ouvrage interdisciplinaire de 27 contributions, les sociologues Coline Cardi et Geneviève Pruvost l’inscrivent dans la continuité des travaux novateurs que l’historienne avait dirigés avec Cécile Dauphin en 1997 (De la violence et des femmes, Albin Michel) et soulignent la percée de cette thématique, longtemps impensable, voire tabou. Car penser la violence des femmes perturbe l’ordre des sexes…

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L’approvisionnement informel en eau.

Le Réseau d’Études et d’Échanges en Sciences Sociales sur l’EAU à Paris 8, coordonné par Barbara Casciarri, anthropologue et maîtresse de conférences à l’université Paris 8, organise mardi 13 novembre 2012, à partir de 15h30 (salle D104), une conference-débat.
Plus d’informations sur reseauparis8.wordpress.com

Informal water supply outside the informal sector. Social redistribution of water in Khartoum
L’usage du terme « informel » dans le débat sur la gestion urbaine de l’eau est fourvoyant. On y inclut des « vendeurs d’eau » qui opèrent en dehors de l’économie formelle. Mais cet approvisionnement informel par des fournisseurs dont l’objectif est le profit doit être distingué de celui qui se fait par des réseaux de voisinages et selon des principes de solidarité. Un cas d’étude de la zone péri-urbaine de Khartoum (Soudan) montre que l’accès à l’eau des foyers dépend en large partie de ces formes d’échange. La réalité empirique indique que la dichotomie formel/informel est plutôt une « trichotomie », dont les éléments sont les institutions gouvernementales et compagnies privés, les business informel de l’eau, et l’approvisionnement informel non-marchand. Cette économie des biens symboliques permet de saisir l’importance des relations sociales au micro-niveau dans la compréhension globale des waterscapes.
par SEBASTIAN ZUG,
Doctorant en géographie, Université de Freibourg, Suisse

Penser la violence des femmes

Coline Cardi, maîtresse de conférences à l’université Paris 8, était invitée avec Geneviève vendredi dernier dans l’émission Les nouveaux chemins de la connaissance, l’émission est téléchargeable à cette adresse: http://www.franceculture.fr/personne-coline-cardi
Par ailleurs une interview est parue aujourd’hui dans Les Inrocks, dont voici des extraits :

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La police et les Algériens : continuités coloniales et poids de la guerre d’indépendance

Françoise de Barros, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 est l’auteur de ce compte-rendu, « La police et les Algériens : continuités coloniales et poids de la guerre d’indépendance » publié aujourd’hui — jour anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 — sur metropolitiques.

Comment expliquer le traitement des Algériens par la police parisienne au milieu du XXe siècle ? Au terme d’une enquête fouillée, le livre d’Emmanuel Blanchard décrit le rôle des transferts en métropole de structures, de carrières et de pratiques coloniales, et souligne le poids du contexte de la guerre d’indépendance dans la genèse de la violence policière.

Recensé : Emmanuel Blanchard. 2011. La police parisienne et les Algériens (1944-1962), Paris : Éditions du Nouveau Monde.

Formes du votes et prises de décision

Aline Hémond, anthropologue et maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, vient de coordonner, avec deux autres chercheurs, l’ouvrage Formas de voto, prácticas de las asambleas y toma de decisiones. Un acercamiento comparativo [Formes du vote, pratiques des assemblées et prises de décision, une approche comparative]

Dans tout type de société, l’exercice du pouvoir pose deux problèmes: Comment choisir les gouvernants ? Comment accorder une légitimité à leurs personnes et leurs actions ? Les réponses apportées dans l’histoire ont été diverses, des délibérations au vote, de la succession héréditaire au tirage au sort. Ce livre offre une approche pluridisciplinaire qui suit l’évolution historique à partir de l’Antiquité et à travers les continents; il s’appuie sur des études de cas analysés dans toute leur complexité. Le cadre général ainsi dessiné permet de mieux comprendre l’expansion du modèle de démocratie occidentale à partir de la chute du Mur de Berlin. Plusieurs études de cas concernent le Mexique au cours de la période de « transition démocratique » (1988-2000). Cette somme d’analyses représente une introduction indispensable aux thèmes électoraux. Il a requis la collaboration enthousiaste de 27 mexicains et étrangers, spécialistes d’histoire, de sociologie, d’anthropologie et de philosophie.

V. M. Franco Pellotier, D. Dehouve et A. Hémond (éds.) : Formas de voto, prácticas de las asambleas y toma de decisiones. Un acercamiento comparativo [Formes du vote, pratiques des assemblées et prises de décision, une approche comparative], Mexico, CIESAS, Publicaciones de la Casa Chata, 2012, 490 pages.

Fabrien Truong sur RFI

Fabien Truong, professeur agrégé au département de sociologie de l’université Paris 8, est aujourd’hui vendredi 12 octobre 2012 sur RFI, dans l’émission « 7 milliards de voisins », sur le thème Professeurs et élèves: un fossé social infranchissable ?.

Claire Lévy-Vroelant dans Le Monde

Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie à l’université Paris8, était récemment :interviewée dans Le Monde

Viens chez moi, j’habite sur le canapé d’une copine :
En l’absence de statistiques précises et récentes, il est difficile de connaître le nombre de personnes hébergées de façon transitoire chez un tiers, proche, parent, ami, simple relation. (…)
Au-delà de ces estimations, les quelques études sur le sujet montrent que ces solutions d’entre-deux prospèrent avec la crise, et là où le marché locatif est le plus tendu, dans les grandes villes, notamment à Paris et en région parisienne.
(…)
Claire Lévy-Vroelant, sociologue à l’université Paris-VIII-Saint Denis et chercheuse au Centre de recherche sur l’habitat du CNRS, est l’une des rares à s’être intéressées au phénomène. En 2011, elle a mené une étude sur les situations d’hébergement et les parcours de jeunes âgés de 18 à 30 ans dans les régions parisienne et londonienne.
(…)

Coline Cardi sur France Inter

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 et co-directrice de l’ouvrage Penser la violence des femmes, qui vient d’être publié par les éditions La Découverte, était récemment invitée sur France Inter :

les femmes elles-mêmes peuvent être des bourreaux, peuvent être violentes… Un sujet dont on parle peu. Coline Cardi est sociologue et vient de publier avec Geneviève Pruvost un livre sur ce sujet « Penser la violence des femmes » aux éditions de La Découverte. Un livre qui réunit les travaux d’historiens, de sociologues, d’anthropologues, de linguistes… Et qui démonte pas mal d’idées reçues sur les femmes, notamment l’idée qu’elles seraient moins violentes que les hommes.
pour écouter l’émission

Le livre a aussi fait l’objet d’un compte-rendu sur Lectures.revues.org :

La somme ainsi constituée sur la violence des femmes est importante à plus d’un titre. Tout d’abord du fait de la diversité des approches. En effet, sont ici réunies des études relevant de différentes sciences sociales : histoire, anthropologie, sociologie, linguistique. Ce croisement pluridisciplinaire permet d’affiner le regard sur la violence des femmes, car il embrasse des situations de violence, ou plutôt de violences, selon des contextes temporel, spatial, culturel différents. Ce qui empêche toute lecture simplificatrice et essentialisante de la violence, des violences des femmes.

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Il a aussi fait l’objet d’un texte sur le blog d’Agnès Giard Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en prison ?

Liste des admis en master de sociologie

Admissions en Master 1

(La liste sera complétée rapidement)
ABARAN Mohamed
ASSEMAT Lucie
AZEVEDO Françis
BA Mamadou
BARRY Djouhairatou
BEAULIER Jennifer
BENHAMOUCHE Zineb
BORGELIN Henri-Pelo
BOUZEKKOURA Imane
BONINO Jennifer
BRESSON Jérémie
CALANDRAUD Cédric
CAMARA Oumor
DEPARIS Rachel
GOUDOU Sossa
GALLAND Madeleine
GUEDE Josiane
GUERVIL Mislie
HEURTEL Manon
KHALIQ Nadia
KRASNIQI Abidin
LECLERCQ Romain
LEONE FREIRE Flavia
MEQDEM Qahina
MILANBOURG Aurore
MOUGENOT Roland
N’GUYEN Hong-Yen
SONTOT Clément
ROJAS GUERRA Marie-Christine
SIDNEY Feldet
TANGUY Anne-Hélène
TIR Dounia
ULYSSE Grégory

Admissions en Master 2

(La liste sera complétée prochainement)
AIT FEDAIL Myriam
APELLE Mathilde
BA Djibril Oumar
BECHIR Sihame
BESSA Ghalia
BHAYLE Gauthier
BEN SOUKHAL Fatima
CHAPRON Guillaume
DIALLO Aïssatoubinta
France Pierre
GOURVENNEC Estelle
HENRIOT Yannick
KOSYAKOVA Yulia
LAMARI Souhila
LAVILLE Hélène
LOPEZ Marion
MASSON Antoine
PAPA Mélanie
YAYAHOUI Faïda
ZABSONRE Rachel
ZIKOU Heleni