Une journée d’étude organisée par Barbara Casciarri, anthropologue et maîtresse de conférences au département de sociologie, a lieu jeudi 7 octobre 2010.
Le pastoralisme nomade constitue depuis toujours l’une des formes d’organisation socio-économique les plus viables pour divers groupes soudanais. Malgré les crises écologiques et les pressions pour la sédentarisation, on estime à 20% le pourcentage de la population pastorale dans le pays. Le secteur de l’élevage représente 22% du PIB. il contribue à 18% des exportations et constitue une source de revenus pour environ 80% de la force de travail rurale.
Marginalisés par les politiques de l’Etat (colonial et post-colonial) et par les interventions internationales, les pasteurs soudanais sont aujourd’hui confrontés à des pressions multiples qui sapent leurs systèmes de production et de reproduction sociale. Dans les dernières années, avec l’entrée du Soudan dans la «globalisation», des transformations bouleversantes pour le pastoralisme nomade se sont intensifiées : développement de conflits armés, pressions sur le foncier, «revitalisation» des chefferies tribales locales.
Programme de la journée d’études : Regards anthropologiques sur le pastoralisme nomade au Soudan [PDF]