Archive for 2014

Que font les étudiants (avec leur logement) : saison 2

Vous trouverez ci-dessous une sélection de « 4 pages » présentant les résultats d’une enquête quantitative sur le logement étudiant. Deux ont été réalisés par des étudiants de licence de sociologie de Paris 8 et quatre à Paris 10 – Nanterre dans le cadre d’une collaboration entre nos deux départements (qui a commencé il y a deux ans).
Cette année lâ??enquête (au 1er semestre) et son exploitation (au 2nd semestre) ont été encadrées par : Fanny Bugeja, Frédérique Leblanc, Audrey Amougou, Matthieu Hely, Yasmine Siblot, Camille Peugny et Marie-Paule Couto.

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Subjectivité et Objectivité du confort

La condition subjective des étudiants reflète-t-elle la réalité de leur condition de vie au sein de leur logement ?
Amélie BIZART & Alex MILLET
Dans le cadre dâ??une enquête par questionnaire effectuée en 2013, les étudiants enquêtés devaient évaluer le confort de leur logement actuel sur une échelle de 0 à 10. Nous avons donc obtenu un indice statistique de confort qui renvoie à une condition subjective. Nous entendons ici par condition subjective la perception que les étudiants ont de leur logement. Par opposition, la réalité de leurs conditions de vie correspond à un « état objectif » de leur logement, mesuré à lâ??aide de critères jugés dâ??ordinaire pertinents, tels que le nombre de pièces ou le taux dâ??équipement.
Dans la présente recherche, il sâ??agit alors de distinguer et de confronter trois manières dâ??appréhender le confort du logement des étudiants : ce que les étudiants pensent des conditions de leur logement, leurs conditions de logement « objectives » et leurs pratiques. Autrement dit, nous allons ici déconstruire lâ??indice statistique de confort afin de connaître le rapport des étudiants avec leur logement, et plus particulièrement avec leur appréciation du confort

Les étudiants étrangers expatriés (EEE) et leurs conditions de logement

Maxime Bello et Sisa Calapi
Les étudiants étrangers expatriés (EEE) et leurs conditions de logement
Au sein des universités françaises, la part des étudiants étrangers expatriés (EEE1) ne cesse de grandir. Ils viennent souvent d’autres pays européens, de l’Afrique francophone, ou bien plus récemment de l’Asie du Sud-Est pour mener leurs études en France2. Dans ce contexte, si l’Ile-de-France est la région qui connaît le plus cette affluence, il n’en reste pas moins que, récemment, certaines régions telle que la Bretagne ont aussi connu une forte augmentation de leurs effectifs d’EEE, si bien que leur capacité d’accueil n’est pas à même de recevoir autant d’étudiants. Pour cause, le parc immobilier public, notamment CROUS, n’est pas adapté du fait de son sous-développement3. Pour un EEE, trouver un logement peut donc s’avérer être une épreuve de taille.
En se fondant sur des résultats obtenus à partir de la population estudiantine en 3ème année de licence au sein des universités de Paris Ouest et de Paris 8, cette enquête à pour objectif d’apporter quelques éléments qui puissent servir à identifier les inégalités entre étudiants en termes de conditions de logement et, de manière corollaire, d’inégalités de conditions d’étude.

Le logement dans la prise dâ??indépendance de lâ??étudiant

Aurane Enjolet et Pierre Barouh
Où vit-on à lâ??âge des études supérieures ?
Dans quelle mesure la dépendance financière est-elle nécessaire à la réussite universitaire ? Comment expliquer les degrés dâ??indépendance ?
Comment concilier études et désir dâ??autonomie ?

Les étudiants vivant en logement indépendant, Quel coût de lâ??autonomie?

Tissier Mélanie, Haincaud Agnès
Dâ??après une enquête par questionnaire effectuée auprès de 1 604 étudiants de troisième année des Universités de Paris 8 et Paris 10, on observe quâ??accéder à son logement propre permet une certaine prise dâ??autonomie mais que cela entraine également de nombreuses contraintes. La moitié des étudiants ayant décohabité sont issus de milieu sociaux élevés et un quart de ces derniers vivent en couple. En ce qui concerne la réalisation autonome des tâches ménagères, il apparait clairement que les étudiants qui vivent en logement indépendant sont plus nombreux à les réaliser. Lâ??ascension résidentielle modifie la gestion financière et impacte le niveau de vie.

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Lâ??accès au logement indépendant est-il un phénomène sexué ?

Ambre MOURIER et Brandon STINVIL
Une enquête sous forme de questionnaire a été réalisée par des étudiants en L2 de Paris 10 et Paris 8 en 2013. Ce questionnaire sâ??intéressait en particulier au logement et habitat des étudiants de troisième année des universités de Nanterre et Saint-Denis. Cette enquête a réussi à obtenir 1604 réponses dâ??étudiants. Notre recherche sâ??est portée spécifiquement sur lâ??accès au logement indépendant selon le genre. On a donc comptabilisé 1536 étudiants dont 999 filles et 537 garçons. La part des étudiants vivant chez leurs parents est élevée puisquâ??elle sâ??élève à 57,42%. Cependant, quel est le lieu de résidence des autres étudiants ? Lâ??accès à lâ??université implique parfois une décohabitation pour poursuivre les études choisies. On peut donc se demander si lâ??accès au logement indépendant est un phénomène sexué ?

Le logement étudiant et le rôle de l’autonomie et de l’indépendance

par Julien BOITEL et Basile NOEL

Du fait de la durée plus longue des études et de la difficulté à accéder à un logement, il y a une tendance à la décohabitation qui se fait de plus en plus tard chez les étudiants. Pour autant, grâce au questionnaire distribué dans les universités Paris 8 et Paris 10, nous observons quâ??il reste une partie des étudiants quittent le domicile familial. Avoir son propre logement et être financièrement indépendant sont des variables qui nous permettent alors de nous interroger sur la vie de ces étudiants.
Nous allons donc chercher à savoir comment lâ??autonomie et lâ??indépendance influent-elles sur le logement des étudiants. Nos hypothèses sur lesquelles se dressent ce questionnement sont que les étudiants décohabités dont les aides financières des parents ne représentent pas la principale source de revenu peuvent être considérés comme indépendants et que lâ??envie dâ??indépendance et/ou dâ??autonomie est la principale raison de décohabiter. Lâ??objectif est donc de se rendre compte ce qui pousse lâ??étudiant à décohabiter. Nous verrons dans une première partie les différentes variables de la décohabitation. Puis dans une deuxième partie, nous étudierons la part des ressources familiales dans le logement des étudiants qui jouent sur leur indépendance. Et enfin, une troisième sur l’autonomie via les tâches ménagères.

Les 4 pages de l’année dernière sont ici : ?p=5693

Cours de Yasmine Siblot (L1, L2, L3) : rendu des devoirs et session 2

Cours de Yasmine Siblot (L1, L2, L3) : rendu des devoirs et session 2

Rendu des devoirs (fiches + copies) pour le cours « Présentation et analyse d’une grande enquête » : jeudi 5 juin de 14 à 16 h en salle des enseignants de sociologie.

Rappel des modalités de la session 2 :
Présentation des méthodes des sciences sociales (L1) : devoir sur table de 3h comportant pour moitié des questions de cours (du même type que celui qui a eu lieu durant le semestre) et pour moitié une analyse d’extraits de documents (textes, tableaux…) étudiés dans le cours
Questionnaire (L2) : devoir sur table de 3h comportant pour moitié des questions de cours (du même type que celui qui a eu lieu durant le semestre) et pour moitié une analyse d’extraits de documents (textes, tableaux, questionnaires…) étudiés dans le cours
Présentation et analyse d’une grande enquête (L3) : il faut me rendre (mail + papier dans on casier) une version corrigée de votre dossier d’enquête (statistique ou entretien) avant le 20 juin + devoir sur table de 3h (du même type que celui qui a eu lieu durant le semestre).

Les dates et salles seront affichées au secrétariat.

Parentalités enfermées

Coline Cardi vient de diriger avec Stéphanie Latte Abdallah un numéro spécial de la revue Champ Pénal/Pénal Field consacré aux « Parentalités enfermées »
Le numéro est disponible en ligne

La question des liens familiaux des femmes et des hommes incarcéré.e.s, si elle est longtemps restée dans l’ombre, a connu un regain d’intérêt en France depuis une quinzaine d’années. Cet essor des recherches françaises résulte du croisement récent de domaines de la sociologie qui s’étaient jusqu’à présent développés séparément : la sociologie de la prison, la sociologie de la famille et la sociologie du genre. Il est également le résultat des évolutions en matière de droits des détenus (et, au-delà, de façon conjointe, de leurs enfants) – l’Administration pénitentiaire affichant, dans un souci de réinsertion et au travers de la création de nouveaux dispositifs comme les Unités de Vie Familiale (UVF), la nécessité de préserver les liens familiaux des individus incarcérés.

Admissibles au CAPES

Le département de sociologie félicite les 10 admissibles M1 au CAPES de sciences économiques et sociales
Capes:
ANDRIEU-HUGON LEILA
BIMBEAU ANTOINE
DEMANGE ELISE
DIFALLAH SAKINA
FONTAINE MARION
GADOUM LUCAS
GARNIER EMMANUELLE
HACHEMI HANNAN
QUERBES YANNICK
TESTARD ROMAIN
… et l’admissible au CAFEP :
Cafep:
FLOCH GWENOLE
Toutes les informations sur la préparation au CAPES de S.E.S. sont disponibles ici.

Demande délivrance de diplôme (Licence ou DEUG)

Jury de licence. Deuxième semestre 2013-2014

Nous invitons tous les étudiants de L3 qui pensent pouvoir obtenir leur Licence ce semestre à faire une demande de délivrance de diplôme afin que le jury puisse examiner leur situation.

Il est également possible de demander la délivrance d’un DEUG.

Pour faire cette demande, téléchargez le formulaire de délivrance de diplôme sur le site du département.

Une fois rempli, déposez-le avant le 5 juin au secrétariat de sociologie accompagné de :
– toutes les pièces demandées
– ainsi que de vos relevés de notes complets édités à partir de votre Espace étudiant. Vos notes de ce semestre seront saisies le 3 juin au plus tard.

Nous rappelons que pour obtenir la Licence il faut avoir validé la L1, la L2 et la L3. Pour obtenir le DEUG il faut voir validé la L1 et la L2. Les années ne se compensent pas entre elles.

En cas de problème sur les relevés de notes, merci de suivre la procédure indiquée ici

Cours de F. de Barros, entretien

Le cours d’entretien de Françoise de Barros du mardi 20 Mai 2014 ne se déroulera pas comme prévu :

– l’examen sur table est maintenu.
– les rendez-vous de rendus de travaux sont déplacés au mardi 3 juin aux mêmes horaires.
Les étudiants concernés doivent confirmer à l’enseignante leur horaire par mail : frandeba@yahoo.fr.
Ceux qui ne l’ont pas encore fait doivent également envoyer à cette même adresse le fichier de leur dossier.

Examens

Statistiques

Le second examen du TD « Lecture et traitement des catégories statistiques » de M.Glaudel, aura lieu le vendredi 16 mai en salle B 231, aux heures habituelles.

Démographie

Le partiel de Démographie (Cours de Mme Jamet-Frank, lundi) est programmé le lundi 19 mai de 16 h à 18 h.

Reçus au CAPES de science économiques et sociales

Félicitation aux 6 étudiants reçus au CAPES de sciences économiques et sociales : FAURE Charlie, FIESCHI Megane, HENNION Isabelle, AMADO BORTHARE Lontzi, OHNASSIAN Jean-Marc, SAUVAGE Sandrine… et à OUDHI Khadija reçue au CAFEP.

Journées du master 2014

Les Journées Master du département de sociologie auront lieu les 6 et 7 mai 2014. Téléchargez l’affiche et le programme de ces Journées :
Affiche

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Programme

Deux conférences

Le Cerasa et le rESeauP8 organisent deux conférences :
Mardi 29 Avril 2014, 14h00-16h30, Salle D 143 : AGNES DE GEOFFROY Crises et déplacements forcés : le cas de Khartoum (Soudan)

Mercredi 30 avril 2014, 14h00-16h30, Salle D 143 JULIETTE DUCLOS-VALOIS Genèse d’un public : réponses collectives aux problèmes de distribution d’eau

Fermetures

Le secrétariat du Master de sociologie sera fermé du 12 avril au 27 avril 2014.

Stage de terrain à Dieppe

« Partir, c’est mourir un peu ? »
Une semaine d’immersion en terrain dieppois

Dans le contexte de la demi mineure de L3 « Pratique d’enquête », une vingtaine d’étudiants se sont mis dans la peau de sociologues pour « jouer le jeu du terrain ».
Accompagnés de trois enseignants-chercheurs, le stage de terrain nous a permis d’envisager la sociologie sous un jour nouveau : celui de la pratique. L’expérience de l’immersion a été riche en apprentissages, tant en termes humain (l’approche de nos interlocuteurs) que méthodologique (vérification des hypothèses, reformulation de notre problématique, etc.).

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Photo : Lylia Hadj Said, Le quai Henri IV, Dieppe.

Migrations et mobilités : partir, passer, visiter

Plusieurs étudiant-e-s ont enquêté sur les mobilités, qu’il s’agisse de celles des jeunes liées à leurs orientations scolaires et à l’absence d’une offre de formation diversifiée localement ou de celles générées par la proximité de l’Angleterre et la liaison transmanche ou encore le tourisme…

Orientations et mobilités des jeunes à Dieppe

Après s’être renseignés sur le terrain grâce à des outils statistiques et une revue de la presse locale, nous avions constaté avant même notre arrivée sur Dieppe que la ville connaissait un vieillissement de sa population. Pourtant des jeunes naissent à Dieppe et ses alentours. Grâce aux entretiens menés auprès des jeunes de deux lycées de Dieppe (l’un polyvalent, le second général), Julie a pu constater qu’une majorité d’élèves émet le souhait de quitter la ville pour poursuivre leurs études post-bac. Ces deux lycées, pourtant très proches géographiquement, semblent s’exclure mutuellement. Commence alors un travail de compréhension et d’analyse des différentes représentations des lycéen-ne-s…

Constantin qui s’intéresse à la mobilité des jeunes, a élaboré un questionnaire avec Julie, s’adressant aux jeunes dieppois-e-s sur leur volonté de quitter ou non la ville, en lien avec leurs vœux d’orientation. Aidé-e-s des autres étudiants participant au stage, ils ont fait passer 200 questionnaires pendant la « nuit de l’orientation » organisée par la Chambre du Commerce et de l’Industrie.

Visibilité ou invisibilité à la frontière : les enjeux de l’observation

Marion et Camille avaient pour objectif d’observer quels sont les espaces de visibilité du « fait clandestin » dans la ville de Dieppe, et de découvrir leurs multiples dynamiques. Elles se sont donc retrouvées, pendant une semaine, à promener leurs pieds mouillés et leurs oreilles aux alentours du ferry et de ses barbelés, du cabinet d’un dentiste à la capitainerie du port, de la mairie à la sous-préfecture, des associations caritatives aux squats de migrants, de bars en bars. Bon pied, bon œil, et bons cafés…

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Le prix de l’Angleterre ou l’Angleterre à tout prix ?

Restauration d’ailleurs au pays de la coquille Saint Jacques

Elisabed a interrogé le rôle des femmes patronnes non-autochtones dans la restauration de Dieppe. Comment sont-elles arrivées à faire marcher leur restaurant ? Comment articulent-elles vie familiale et vie professionnelle ? Quel est le rôle de la mairie pour ces femmes issues de l’immigration et comment la ville les a-t-elle accueillies ? Quelles sont les relations entre ces nouvelles venues et les restaurateurs dieppois? Comment sont-elles parvenues à attirer une clientèle aussi bien locale que touristique ? Comment elles se sont adaptées à la gastronomie dieppoise ?

Le tourisme à Dieppe : produits du terroir et mise en patrimoine.

Plusieurs étudiants ont choisi de travailler sur le tourisme. Myriam a enquêté sur les commerces de souvenirs, les produits du terroir. A Dieppe, se pose la problématique de la dépendance envers la saison estivale. Lylia a réalisé un état des lieux sur le tourisme hors saison, et les actions entreprises afin de rendre la ville attractive à tout moment de l’année.

L’enquête de Flora porte sur les images et représentations qui sont sollicitées dans la construction d’une identité et d’un patrimoine local. Sur le terrain, elle a orienté ses recherches sur les acteurs et les procédés de sélection pour comprendre en quoi l’identification et la patrimonialisation sont sources d’attraction. Elle a rencontré des acteurs qui travaillent dans le tourisme pour comprendre quelles caractéristiques naturelles ou culturelles sont mises en avant.

Elise a travaillé sur la randonnée et le paysage. Elle a rencontré des responsables liés à la randonnée (Communauté d’Agglomération Dieppe Martime, micro entreprise, Mairie..), pour tenter de comprendre comment le paysage maritime de la randonnée est utilisé et exploité à Dieppe. Le mauvais temps et la saison ont malheureusement empêché la rencontre de randonneurs.

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Randonnée, le samedi 1er février et il ne pleut pas !

Vivre ici,
vie associative, rénovation urbaine, patrimoine et mémoires collectives

« Sport pour tous », Education Populaire et politique culturelle

Surpris par la vitalité des associations dieppoises, des étudiants ont interrogé le monde associatif. Assad s’est intéressé aux tendances actuelles du football amateur dans les quartiers d’habitat social de la ville. Un football où l’important est d’abord l’ambiance et que tous puissent participer…

Rizlane a observé deux associations de majorettes. Peut-on dire des majorettes qu’elles sont des sportives comme les autres ? Chorégraphies, animations de défilés, parades, déplacements, cette pratique collective relève-t-elle de l’activité traditionnelle festive ou de la discipline sportive ascétique nécessitant concentration et entraînement? Un point commun entre le football et les majorettes ? Sans doute le goût de recevoir les autres en organisant des tournois ou des festivals et à cette occasion faire visiter sa ville, sa plage et son château. Le goût aussi des déplacements et des voyages collectifs avec les enfants des « quartiers ».

Autre pratique populaire, le hip-hop est le sujet d’investigation de Pierre Richard. Il s’agit dans ce travail de montrer comment les espaces culturels comme la Dieppe Scène Nationale (DSN), les maisons de jeunes et le conservatoire Camille Saint-Saëns contribuent à son institutionnalisation.

Rénovation urbaine, logement social et construction des mémoires collectives

Enfin un dernier groupe, plus sensibilisé aux problématiques de la sociologie urbaine et aux questions de logements, se sont orientés vers l’étude des quartiers du Puys (où nous résidions), du Pollet, du Val Druel et de Neuville-les-Dieppe.

A Dieppe, un tiers des logements sont sociaux. Deux quartiers d’habitat social sont traitées par la politique de la ville : le Val Druel et Neuville-les-Dieppe qui bénéficient des transformations du projet ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine). Christophe a travaillé plus spécifiquement sur Neuville, situé à moins d’une demi-heure à pied du gîte. Il a réalisé des entretiens avec une responsable du service social d’un bailleur social, la chargée de mission à la jeunesse, un gardien et une habitante du quartier d’habitat social de Neuville et un salarié d’une association de prévention…

Hassani a interviewé nos voisins immédiats sur l’histoire de leur quartier, le Puys où notre gîte était situé. Ancienne station balnéaire de la fin du XIXème siècle, le Puys est devenu un quartier pavillonnaire, avec de petits collectifs situés en bordure de plage. Tous ses interlocuteurs sont revenus sur le débarquement du 19 août 1942 de soldats canadiens. La plupart furent massacrés sur la plage de Puys. Le souvenir de la seconde guerre mondiale est aussi le point commun des entretiens réalisés par Yamina auprès de personnes âgées. Henriette qui au départ avait décidé de travailler sur les « ancrages matériels de la mémoire collective de Dieppe », mesurera à quel point l’histoire du débarquement du 19 août 1942 constitue un élément fondamental, traversant l’ensemble de l’espace urbain de la ville (des noms des rues, des monuments et des mémoriaux) et du travail de mémoire aux niveaux institutionnel et associatif de la ville.

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Mémorial – Place des canadiens

Pourtant, à côté de cette pièce majeure de la mémoire collective, il y a d’autres « ancrages matériels », où prend forme l’identité dieppoise, tels que le château de Dieppe, les églises Saint-Jacques et Saint-Rémy, mais aussi le Pont Colbert, sujet d’une controverse actuelle, en raison d’une modernisation discutée.

La mémoire collective est toujours un processus actif de construction sociale, ce que constateront aussi Noémie, Corinne et Romain à propos du quartier du Pollet. Ce quartier populaire a connu une forte activité dès le 19e siècle. Reconnu pour ses ports, ses commerces, ses bars, ses bals, son camping en bordure de jetée, il garde encore aujourd’hui une forte identité héritée du dynamisme de sa population ouvrière. Le passage des marins venus d’Angleterre, des Pays-Bas ou d’ailleurs apporte aussi une part d’exotisme.
Dans une ville touristique, il est intéressant de constater que le Pollet, qui possède un capital historique époustouflant, n’est pas mis en avant et fait fuir les investisseurs. Les étudiants ont donc cherché à savoir pourquoi tant de commerces ont mis la clé sous la porte, mais surtout comment, et de quoi vivent les artisans et les petits commerces de proximité du Pollet.

Les Polletais ne tombent pas d’accord sur l’origine du déclin mais une chose est sûre ; «désormais, le Pollet n’appartient plus au monde de la mer » dit-on chez les marins.

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Atelier du groupe folklorique « LES POLLETAIS » Photo : CM

Le déclin de l’activité commence avec les nouvelles normes européennes de la pêche selon certains ou la raréfaction des passages du transmanche voire la disparition du camping selon d’autres.
L’architecture, notamment l’existence d’habitations troglodytes (les gobes), les histoires, la figure du pêcheur polletais, les chants et récits populaires exercent encore une attractivité mais pour quelle population ? Peut-on parler des prémices d’une gentrification ? La politique de la ville développée dans ce quartier a–t-elle pour finalité d’enclencher un processus de gentrification au nom de la mixité sociale ou d’améliorer les conditions d’habitat de la population qui se paupérise ? La problématique du droit à la ville évoquée par le philosophe Henri Lefebvre s’applique t-elle au cas de la transformation du Pollet ?
Impossible en une semaine de répondre à l’ensemble de ces questions… Nous revenons en revanche avec une certitude, les dieppois sont accueillants et nous les en remercions.

Candidater en master de sociologie

Informations à propos des inscriptions en master (2014-2015).

Les étudiants souhaitant entrer dans le master sociologie de Paris 8 (en M1 ou en M2) doivent présenter un projet de recherche de quelques pages (autour de 15 000 signes, document dactylographié) comprenant une problématique et proposition de méthode pour répondre à cette question (une enquête empirique est vivement conseillée), une bibliographie.
Pour ?pour le passage du M1 au M2 il est conseillé de poursuivre le projet amorcé en M1 et de s’appuyer sur vos premiers résultats. Vous devez également présenter le projet de M2 devant un jury car le passage n’est pas automatique il tient compte de la moyenne des notes et des résultats du mémoire??.

Pour vous aider dans le choix du sujet nous avons récapitulé un certain nombre de thématiques privilégiées par les enseignants l’année prochaine. Nous vous conseillons vivement de vous baser sur ces thématiques pour construire votre projet, même si vous avez toute latitude pour porter un vrai projet personnel.
??Liste des thèmes de recherche privilégiés (PDF)

 

N’hésitez pas à chercher un stage ou un contrat en alternance qui vous permettra de faire votre terrain.

L’alternance est possible pour des étudiants de moins de 26 ans et dans différentes structures : entreprises, banques, hôpitaux privés ou cliniques, associations (l’alternance dans les administrations et collectivités territoriales n’est pas juridiquement possible). Pour l’alternance et les stages vous avez la possibilité d’obtenir des informations au SCUIO. Nous vous conseillons vivement d’y passer.

??A l’issue du M1 vous avez le choix de candidater entre le M2 recherche sociologie et le M2 professionnel COMC (Conseil en organisation et management du changement commun à la gestion et à la sociologie). ??

?La date de dépôt des projets de master (1 et 2) pour le master de sociologie doit se faire avant le vendredi 13 juin (dossier et projet). Les coordonnées du secrétariat master : 01 49 40 68 18 et Corinne charron corinne.charron@univ-paris8.fr . ??Les auditions (discussion autour de votre projet) auront lieu le 2 juillet. ?L’inscription au COMC 2 sera close le 8 mai. Vous devez retirer un dossier sur le site du comc et le déposer par courrier ou au bureau D 1182014-sujets-master avant le 8 mai.

Journée porte ouverte : Formation permanente

Le Service Formation Permanente propose une Journée Portes Ouvertes, le vendredi 4 avril 2014 de 9h à 17h, sans interruption dans le hall d’exposition situé à l’entrée de l’Université.
Au programme :
– Présentation de l’offre de formation en alternance
– Entretiens individuels et conseils personnalisés
informations ici : http://www.fp.univ-paris8.fr

Absence E. Degouys (cours DSF)

Estelle Degouys, qui assure le cours « Décrire la société française », mardi 9h-12h sera absente le 25 mars 2014.

Programme d’été intensif ERASMUS à Naples

à l’attention des étudiants de licence 3 et master

Ouverture des candidatures du programme d’ete intensif ERASMUS à Naples et sa région.

Avec la faculté de sciences sociales de l’Université Federico II (sociologie), l’Ensa-Paris la Villette (architecture), la faculté Mimar Sinan à Istanbul (urbanisme)

Les associations territorialisees face aux crises urbaines emergentes et aux risques.

Cet atelier pluri-disciplinaire se déroule durant dix jours à Naples et dans la région de la Campanie. il s »ouvre à 7 étudiants désireux de s’impliquer dans une recherche de terrain encadrée par des enseignants des 4 universités dans un cadre multinational. Les frais de voyage et de séjour sont pris en charge.

Enseignants encadrants :

Gizem Aksumer
Agnès Deboulet
Claudette Lafaye
Rainier Hoddé
Adelina Miranda
Murat Cemal Yalcintan

Après clôture des inscriptions le 24 Avril et selon le nombre de candidats, une sélection pourra être faite

Voir les détails sur la plaquette (PDF)

Inscriptions pédagogiques du second semestre

Inscriptions pédagogiques du second semestre : tous les étudiants inscrits en licence de sociologie ce semestre doivent remettre au secrétariat leur fiche d’inscription ; ceux qui n’ont pas encore remis cette fiche doivent impérativement le faire dans les plus brefs délais ; les éventuelles réclamations, en fin de semestre, des étudiants qui n’ont pas remis cette fiche ne seront pas prises en considération.

Absence B. David (Asie orientale – Quai Branly)

En mon absence jeudi 20 mars, préparer le TD qui accompagne la séance prévue sur les Ouïghours en lisant l’article suivant de Dru Gladney (Les Ouighours. Entre islamisation et ethnicisation), Annales. Histoire, Sciences sociales, 2004, 4/5. Et d’en faire une synthèse pour la séance du 27 mars. Une copie en pdf de l’article est disponible sur le blog du cours auquel vous pouvez par l’identifiant et le mot de passe indiqués par l’enseignante au début du semestre (et rappelés à chaque séance):
http://blogcoursbdavid.hautetfort.com

Examen : Stat 1 – Glaudel

Le premier examen du TD « Lecture et traitement des catégories statistiques » de M.Glaudel, aura lieu le vendredi 21 mars 2014 aux heures habituelles.

Absences de Daniel Terrolle

Daniel Terrolle assurera ses cours les mercredi 19 et jeudi 20 mars 2014.

« Histoire et épistémologie de l’anthropologie », mercredi 15h-18h
D. Terrolle sera absent le 26/03, le 2/04 et le 9/04.
Partiel n°1 fixé le 23/04, de 15h à 15h30 (puis cours après jusqu’à 18h).

« PMSS », jeudi 9h-12h.
D. Terrolle sera absent le 27/03, le 3/04 et le 10/04.
Partiel n°1 fixé le 24/04, de 9h à 10h30 (puis cours après jusqu’à midi).