Actualités des enseignants Archive

Au département

L’école d’été de Naples se prépare intensément (un compte-rendu sera mis en ligne après les vacances).

Aline Hémond a été nommée professeure d’anthropologie à l’Université d’Amiens.
Roser Cussó a été nommée professeure de sociologie à l’IEDES de l’Université Paris I.
Nicolas Jounin sera l’année prochaine en disponibilité.
Fabien Truong partagera ses semaines entre Goldsmiths University of London où il sera « visiting scholar » et Paris 8.

Et donc le département accueillera à la rentrée plusieurs ATER : Yoann Demoli, Fabien Brugiere, Remi Trehin et Audrey Petit en sociologie.

Rendre comptes

Les éditions Hermann viennent de publier le dernier ouvrage Jacques Siracusa, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8 : Rendre comptes :

rendre-comptes.jpgComme on expose un patrimoine à valoriser, il s’agit de présenter un ensemble de controverses ; puis d’en tirer quelques conséquences. Les controverses sont celles suscitées par l’usage des statistiques en sociologie, que celles-ci soient administratives ou issues de sondages par questionnaires. L’auteur rapporte le point de vue des « pro » comme celui des « anti » statistiques et montre que nombre de difficultés, débattues depuis près d’un siècle, conduisent à poser ces questions : comment les données ou les résultats quantifiés sont-ils interprétés dans la discipline ? Qu’est-ce qui justifierait ces interprétations ou rendrait intelligibles les conclusions étayées du sociologue ? La réponse de l’auteur, sous forme d’éclaircissement, est une contribution à l’étude de l’argumentation en sociologie et un examen de la délicate conciliation des cultures littéraire et mathématique.

Parentalités enfermées

Coline Cardi vient de diriger avec Stéphanie Latte Abdallah un numéro spécial de la revue Champ Pénal/Pénal Field consacré aux « Parentalités enfermées »
Le numéro est disponible en ligne

La question des liens familiaux des femmes et des hommes incarcéré.e.s, si elle est longtemps restée dans l’ombre, a connu un regain d’intérêt en France depuis une quinzaine d’années. Cet essor des recherches françaises résulte du croisement récent de domaines de la sociologie qui s’étaient jusqu’à présent développés séparément : la sociologie de la prison, la sociologie de la famille et la sociologie du genre. Il est également le résultat des évolutions en matière de droits des détenus (et, au-delà, de façon conjointe, de leurs enfants) – l’Administration pénitentiaire affichant, dans un souci de réinsertion et au travers de la création de nouveaux dispositifs comme les Unités de Vie Familiale (UVF), la nécessité de préserver les liens familiaux des individus incarcérés.

Admissibles au CAPES

Le département de sociologie félicite les 10 admissibles M1 au CAPES de sciences économiques et sociales
Capes:
ANDRIEU-HUGON LEILA
BIMBEAU ANTOINE
DEMANGE ELISE
DIFALLAH SAKINA
FONTAINE MARION
GADOUM LUCAS
GARNIER EMMANUELLE
HACHEMI HANNAN
QUERBES YANNICK
TESTARD ROMAIN
… et l’admissible au CAFEP :
Cafep:
FLOCH GWENOLE
Toutes les informations sur la préparation au CAPES de S.E.S. sont disponibles ici.

Deux conférences

Le Cerasa et le rESeauP8 organisent deux conférences :
Mardi 29 Avril 2014, 14h00-16h30, Salle D 143 : AGNES DE GEOFFROY Crises et déplacements forcés : le cas de Khartoum (Soudan)

Mercredi 30 avril 2014, 14h00-16h30, Salle D 143 JULIETTE DUCLOS-VALOIS Genèse d’un public : réponses collectives aux problèmes de distribution d’eau

Pour une sociologie narrative

Jean-François Laé, professeur de sociologie à l’université Paris 8, a mis en place, avec Numa Murard et Annick Madec, un « atelier de sociologie narrative : sociologienarrative.com« , dont voici le manifeste :

« Je n’utiliserai certainement pas les mots qu’affectionnent les muséologues et les critiques d’art » Elliott Erwitt, Personal Exposures, 1988

Pour une sociologie narrative

Bienvenue à toutes et à tous.

Bienvenue à vous, amateurs et professionnels, profanes et savants, qui connaissez l’épaisseur du social et déplorez l’ésotérisme des sciences sociales. Sociologues oui, car nous observons et éprouvons des relations, mais historiens si vous voulez, artistes, ethnographes ou ethnologues, romanciers, philosophes, reporters. La narration, le récit sont nos outils communs. Les sciences sociales ont voulu expliquer le monde, il s’agit maintenant de les transformer. Et tout de suite dans leurs formes, dans leur écriture, dans leurs mots, leurs images, leurs sons, leurs odeurs, leur goût. Politique ? Oui, si, par là, l’on entend la démocratisation de la connaissance et que l’on s’attaque à ses premières tâches : la politisation de l’intelligentsia, le renoncement à l’autisme intellectuel, le désir de s’affranchir du conservatisme de la forme, la participation à la discussion publique. A la dispute publique.

Vaste chantier, auquel nous vous invitons à contribuer. Nous vous invitons à partager vos favoris avec les nôtres, vos essais avec nos expériences, vos idées avec nos réflexions. Les rubriques du site permettent de publier les interventions de plusieurs manières…
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Génération quoi : Camille Peugny dans Le Monde

Le quotidien Le Monde rend compte aujourd’hui des recherches de Camille Peugny, maître de conférences à l’université Paris 8 :
Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre :
L’autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l’esprit. A l’automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ». Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l’EHESS et à l’université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd’hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d’âge des 18-25 ans, centrale pour l’analyse.
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Claire Lévy-Vroelant dans Le Monde

Le jugement de l’incendie de l’hôtel Opéra laisse intactes les causes du mal
Le Monde.fr | 12.02.2014 à 14h32 • Mis à jour le 12.02.2014 à 16h58 |
Par Claire Lévy-Vroelant (Professeure de sociologie Université de Paris 8-Saint-Denis)
Huit ans d’expectative, huit jours de procès : le jugement de l’incendie de l’hôtel Opéra a été rendu. Il n’a pas mis fin à l’attente des familles des 24 victimes dont une plaque, face à l’église de la Trinité, rappellent les noms et les âges.
En novembre, le procès avait jeté une lumière crue sur le drame, révélant les rouages d’un système que le verdict n’aura pas ébranlé. Au fil des audiences, on apprend comment, cette nuit du 15 au 16 avril 2005, le feu avait pris dans la pièce règlementairement « impropre à l’habitation » qui servait de chambre au veilleur de nuit et à sa compagne, puis gagnait l’hôtel à une allure folle. Cette nuit-là, le couple se dispute et Fatima Tahrour jette des vêtements sur les bougies posées à même le sol. Le veilleur de nuit, fils des gérants, ne prend aucune des mesures qui s’imposent. L’escalier unique est vite impraticable. Des personnes se défenestrent, d’autres meurent dans les flammes ou asphyxiés.
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Séminaire Eau

Barbara CASCIARRI, maîtresse de conférences en anthropologie, co-organise une table-ronde sur l’anthropologie de l’eau, Mercredi 29 janvier 2014, de 10h à 13h, salle D 143
Table-ronde avec Barbara CASCIARRI, Luisa ARANGO, Francesco STARO (Université Paris 8 – LAVUE) et Carine CHAVAROCHETTE (CREDA-CNRS).

L’eau est l’une des ressources qui a la capacité de lier différents domaines du social : le rapport à la nature et au milieu, l’organisation du territoire, les institutions, les relations de pouvoir, les systèmes de valeurs et les identités. Etudier l’eau signifie appréhender, à partir de l’appropriation d’une ressource, les réseaux sociaux, économiques, politiques, culturels ainsi que les formes de dépendance, d’exclusion, de solidarité ou de conflit. Au-delà de l’apparente « naturalité » de l’eau, bien d’autres dynamiques se cachent derrière la gestion hydraulique.

Ce dossier s’attache à montrer les apports divers de la recherche en anthropologie sur l’eau. Médiateur relationnel, l’eau est un objet heuristique de l’enquête ethnologique, qui alimente une réflexion globale sur les dynamiques sociales dans le monde contemporain.

Plus d’informations ici

Journée d’étude : Patrimonialisations en migration

Anaïs Leblon, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Paris 8, co-organise la journée d’étude : Patrimonialisations en migration qui se tiendra le 17 janvier 2014

INHA, salle Jullian, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
17 janvier 2014

9h accueil

9h30
Introduction

9h40
Anna Perraudin (Post-doctorante. Université Aix-Marseille, CNRS, Lames et Telemme – Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provence. Associée à l’Urmis (UMR 205))
Renverser le stigmate. Réappropriation de cultures minoritaires en migration : le cas des Indiens andins en Espagne

10h30
Christian Rinaudo (Maître de Conférences HDR, Université Nice Sophia Antipolis
Directeur adjoint de l’URMIS (UMR 205))
Son jarocho en migration (Mexique—Etats-Unis): acteurs, circuits et enjeux de la patrimonialisation d’une pratique en diaspora

11h20
Pause café

11h40
Jessica Roda (Postdoctorante à la Chaire de Recherche du Canada en Patrimoine Urbain (UQAM))
Le patrimoine musical judéo-espagnol, un territoire virtuel fédérateur pour la communauté

12h30 Pause déjeuner

14h30
Julie Garnier, Maître de Conférences en sociologie, Université de Tours, UMR CNRS 7324,
CITERES et Anais Leblon, Maître de Conférences en anthropologie, Université de Paris 8, membre de l’équipe AUS, UMR CNRS 7218, Lavue
Quand la patrimonialisation des mémoires et/ou des cultures transnationales ne prend pas ! Retour sur les relations entre acteurs de la société
civile et institutions

15h20
Michel Rautenberg (Professeur de sociologie, Université Jean Monnet, St Etienne, Centre Max Weber)
Traces du passé migratoire, effacement et activations mémorielles dans deux villes industrielles, St Etienne (France) et Cardiff (Pays de Galles)

16h10
Sébastien Galliot (Post-doctorant du labex CAP (Création, Arts et Patrimoines), Paris 1 Panthéon-Sorbonne/LAHIC/IIAC)
Quand les politiques patrimoniales de l’Unesco se heurtent à l’entrepreneuriat familial: les îles Samoa et le tatouage.

17h00
Conclusion et clôture

Discutants au cours de cette journée : Maria Gravari-Barbas (IREST/Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Cyril Isnart (University of Évora, Portugal).

Cette journée est soutenue par le Labex CAP (Création, Arts et Patrimoines), l’EIREST (Équipe Interdisciplinaire de Recherches sur le Tourisme) et Respatrimoni (Réseau des chercheurs en patrimonialisations)

Organisatrices: Aurélie Condevaux (ATER Université de Poitiers, EIREST/MIGRINTER), Anaïs Leblon (MCF Université Paris 8, Aus-Lavue/CEMAF).

Contacts : aurelie.condevaux-a[a]hotmail.fr; anaisleblon[a]gmail.com

Camille Peugny sur Arte

Camille Peugny, maître de conférences à l’université Paris 8, était invité de l’émission 28 minutes sur Arte, mardi 3 décembre 2013.

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Éducation : pourquoi la France décroche-t-elle ?

Les résultats de l’étude faite en 2012 par le PISA (le Programme international pour le suivi des acquis des élèves de l’OCDE) sont tombés : les élèves français ne brillent pas et arrivent 25ème sur les 65 pays de l’OCDE. Et, surtout, la France se fait championne des inégalités scolaires. Quelle est la méthode des tests PISA pour mesurer la réussite scolaire par pays ? Faut-il réformer l’école « à la française », modèle qui a longtemps été plébiscité mais qui semble s’essouffler ?

28′ en débat ce soir avec la journaliste au Monde, spécialiste des questions d’éducation Maryline Baumard, l’historien, spécialiste de l’enseignement de l’Histoire Dimitri Casali, également créateur des spectacles « Historock », et le sociologue, maître de conférences à l’Université Paris 8 Camille Peugny.

Élisabeth Quin reçoit tous les jours en première partie d’émission un invité témoin de l’actualité. Elle mène ensuite un débat sur le sujet chaud du jour. Elle est accompagnée de Nadia Daam, journaliste spécialiste du Web, et alternativement des journalistes politiques Vincent Giret (Le Monde), Matthieu Croissandeau (Le Parisien), Guillaume Roquette (Le Figaro Magazine) et Renaud Dély (Le Nouvel Observateur). Juan Gomez élargit le débat à l’international avec sa chronique « Vu d’ailleurs ». Chaque vendredi, un club d’intellectuels cosmopolites revisite l’actualité de la semaine et Claude Askolovitch (RTL, Vanity fair) livre sa polémique de la semaine.

Le genre du mal-être au travail

Régine Bercot, professeure de sociologie à l’université Paris 8, organise le colloque « Le genre du mal-être au travail »
Comment révéler le genre dans l’étude des questions de santé au travail ?

Enjeu de santé publique, la question de la santé mentale a fait l’objet d’un intérêt social fort dans la dernière décennie. Cependant, les chercheuses-rs en sciences sociales traitent peu des problèmes liés au travail en les référant au genre. Caractériser le mal-être au travail en mettant l’accent sur le vécu des acteurs dans une perspective de genre, telle était l’orientation du séminaire de cette année. Au cours de ce colloque, nous reviendrons sur les réflexions de l’année et discuterons avec des intervenants de différents pays, interpellés pour réagir et approfondir les problématiques et hypothèses en liant le genre au travail et la santé.

Lieu du Colloque : Site Pouchet, 59-61 rue Pouchet, 75017
Laboratoire CRESPPA/GTM
Téléphone : 01 40 25 10 25
Adresse : 59/61 rue Pouchet 75849 Paris cedex 17

Informations et inscriptions : https://sites.google.com/site/legenredumaletreautravail/home

Fabien Truong sur France Culture

Fabien Truong, professeur de sciences économiques et sociales au département de sociologie de l’Université Paris 8, était cette semaine invité de l’émission Rue des écoles :

Trajectoires de jeunes de banlieue.
Une enquête ethnographique menée par un enseignant , Fabien Truong, sur trois de ses anciens élèves, Radouane, Tarik, et Eliott. Un enseignant qui, devenu sociologue, va les redécouvrir, deux, trois, quatre ans après le lycée. Il leur donne la parole et analyse leur discours dans l’ouvrage qu’il vient de publier « Des capuches et des hommes, trajectoires de « jeunes de banlieue »(Buchet Chastel). Des jeunes gens qui ont été délinquants mais qui s’engagent aussi dans des projets d’avenir, poursuivre leurs études, trouver un travail fonder une famille, un parcours dont l’auteur essaie de transcrire la complexité.
S’appuyant sur trois entretiens avec des jeunes de Seine-Saint-Denis, le sociologue illustre l’expression des contradictions et la réversibilité du rapport que cette jeunesse entretient avec la loi, l’école et la religion. Il met à bas nombre de lieux communs manichéens, misérabilistes ou héroïsants, dévoilant, à travers les invariants de leur discours, un grand désir de conformisme.
Le rapport aux pères, la vie dans le quartier, les études, les tentations du vol ou du deal, la relation aux filles, les rêves de famille et de pavillon loin des barres d’immeubles, la religion – improbable alliée de la République – vers laquelle on se tourne quand on sort de la délinquance, sont autant de noeuds dont les entrelacements déterminent ce que devenir un homme dans la banlieue française veut dire.
Ce livre est une enquête ethnographique, écrit à rebours d’une pensée ambiante qui ne se conjugue qu’au présent, d’une société qui interdit toute prise de parole effective de ces jeunes hommes encapuchés, et du fatalisme et du pessimisme de rigueur.
L’émission est disponible à l’écoute et en podcast

Camille Peugny : «Génération quoi ?»

Deux sociologues, Cécile Van de Velde, maître de conférences à l’EHESS et Camille Peugny, maitre de conférences à l’université Paris-VIII ont épaulé une enquête journalistique diffusée mardi 15 octobre 2013 sur France 2. Etre jeune, c’est quoi? A travers une enquête et une série documentaire intitulée «Génération quoi ?», les 18-34 ans ont été invités à se raconter. France 2 diffuse ce mardi les deux premiers volets de la série, Master chômage et master classe à 22h45 et Bac ou crève à minuit, réalisé par Laetitia Moreau. Sociologie d’une génération qui combat.
Informations :
20 minutes
France 2

Retraite, Radio, Colloque…

Quelques nouvelles de rentrée :

  • Ingolf Diener, après avoir enseigné de nombreuses années aux départements d’anthropologie et de sociologie, a pris sa retraite.
  • Le Département accueille Anaïs Leblon, maîtresse de conférences en anthropologie ainsi que deux nouvelles doctorantes-monitrices : J. Legrand et E. Degouys
  • Fabien Truong, professeur agrégé, était sur France Culture dans l’émission Sur la route pour évoquer une enquête sur les circulations et représentations territoriales de jeunes habitants de Seine-Saint-Denis dans la métropole parisienne (« Au delà et en deçà du périphérique« ), qui avait été décrite dans Le Monde Comment les jeunes du « 9-3 » apprivoisent Paris
  • Daniel Terrolle, maître de conférence en anthropologie, interviendra lors du séminaire consacré à Colette Pétonnet, « Les sentiers de l’ethnologie urbaine » (3-4 octobre 2013 au Museum national d’histoire naturelle, 43 rue Buffon, 75005 Paris) Programme (pdf), ou programme (sur calenda)

Des capuches et des hommes, dans le Nouvel observateur

Le livre de Fabien Truong, professeur agrégé, responsable de la préparation au CAPES au département de sociologie de l’université Paris8, sera en librairie la semaine prochaine.
Le Nouvel observateur publie aujourd’hui un compte-rendu :

truong-nouvelobs-2013

capuches-hommes-truongDes capuches et des hommes
Trajectoires de ‘jeunes de banlieue’

Fabien Truong
À travers des entretiens avec trois « jeunes de banlieue », Radouane, Tarik et Eliott, Fabien Truong esquisse le portrait d’une jeunesse aux trajectoires ambivalentes. Le rapport aux pères, la vie dans le quartier, les études, les tentations du vol ou du deal, la relation aux filles, les rêves de famille et de pavillon loin des barres d’immeubles, la religion – improbable alliée de la République – vers laquelle on se tourne quand on sort de la délinquance, sont autant de nœuds dont les entrelacements déterminent ce que devenir un homme dans la banlieue française veut dire.
Alors que les émeutes et les faits divers embrasant les quartiers de relégation urbaine contribuent à confiner ces espaces dans la périphérie physique et mentale des villes, les polémiques qui s’ensuivent ne font que masquer la pauvreté du discours sur le problème de la délinquance juvénile, car, si l’on excepte les postures du mépris et du déni qui consistent à dire que ces jeunes sont soit partout soit nulle part, que reste-t-il dans le débat public ?
Ce livre est une enquête ethnographique, écrit à rebours d’une pensée ambiante qui ne se conjugue qu’au présent, d’une société qui interdit toute prise de parole effective de ces jeunes hommes encapuchés, et du fatalisme et du pessimisme de rigueur.
(Editions Buchet-Chastel, ISBN 978-2-283-02696-0)

Adrienne Linossier

Adrienne Linossier est décédée le 13 juillet 2013.
Elle avait soutenu à l’université Paris 8 une thèse de sociologie sous la direction de Robert Castel, Crise des systèmes assurantiels aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France, et avait enseigné au département de sociologie jusqu’en 2007.
Une cérémonie d’adieu religieuse aura lieu le mercredi 17 juillet à 10h30 en l’église Saint Médard à Paris dans le 5e arrondissement.

Mondes urbains et savoirs citoyens

Agnès Deboulet, professeure de sociologie à l’Université Paris 8, a co-dirigé deux ouvrages collectifs publiés récemment :

1364549465Savoirs citoyens et démocratie urbaine, avec Héloïse Nez :

Cet ouvrage analyse la spécificité des savoirs citoyens dans la production des conditions d’une démocratie urbaine. Il aborde les dynamiques d’apprentissages et les questions de la politisation de la question urbaine, il analyse des savoirs citoyens en lien avec la question de la citoyenneté urbaine et les enjeux de reconnaissance et étudie les conflits de légitimités entre les différents acteurs qui en découlent.

mondesurbains-karthalaLes mondes urbains, le parcours engagé de Françoise Navez-Bouchanine, avec Michèle Jolé

Quel rôle un chercheur peut-il se donner face à l’urbanisation accélérée ? Comment interroger ou accompagner des politiques urbaines et de lutte contre la pauvreté, souvent défaillantes ? C’est à ces questions que s’est confrontée Françoise Navez-Bouchanine dans ses nombreux ouvrages et engagements consacrés aux mondes urbains. Sociologue, formée en Belgique, elle a été une observatrice attentive, obstinée et exigeante des transformations contemporaines dans les villes du Sud et surtout au Maroc – où elle a vécu une grande partie de sa vie – sans négliger le Nord. Elle s’est particulièrement intéressée aux quartiers populaires, aux bidonvilles, à l’habitat « clandestin », à ces espaces à « faible légitimité » selon l’expression de son maître Jean Rémy, à leurs habitants, à leurs pratiques, à leur place dans les projets d’aménagement dont elle a analysé avec une acuité critique les volontés de mise à la norme systématisée.

Examens des cours de C. Lévy-Vroelant

Les rattrapages [2e session d’examen] des cours « sociologie urbaine » et « observation » auront lieu mercredi prochain le 26 juin 2013 de 15h à 18h.
Veuillez vous présenter en salle des enseignants à 15h.
Claire Lévy-Vroelant

Les hôtels meublés…

Conférence le jeudi 20 juin 2013 à 19h, dans le café-bar-hôtel « Le Familial », 23 rue Richard Lenoir, 75011 Paris

levyvroelant-familial
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