Archive for 2008

Thomas Sauvadet sur FranceÔ

Logo FranceôThomas Sauvadet, docteur de l’université Paris VIII, est invité de l’émission Toutes Les France sur la chaîne FranceÔ, ce jeudi 14 février 2008 à 19h40. Le thème de l’émission présentée par Ahmed El Keiy : «Crise des cités ou Crise de l’Etat ?»

Thomas Sauvadet a publié deux ouvrages, Le Capital guerrier : Solidarité et concurrence entre jeunes de cité (Paris, Armand Colin), et Jeunes dangereux, jeunes en danger, Comprendre les violences urbaines (Paris, Editions Dilecta). Il a enseigné au département de sociologie jusqu’en 2005, où sa thèse a été réalisée sous la direction du Pr. Michel Joubert.
Plus d’informations (bibliographie, émissions, articles).

Master : Congés intersemestre

Le secrétariat du Master (salle B 348) sera fermé jeudi 14 et vendredi 15 février.

La diffusion des techniques et les cultures

La diffusion des techniques et les culturesDidier Gazagnadou, professeur d’anthropologie au département de sociologie de l’université Paris 8 — et actuellement en détachement à Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis — publie ces jours-ci La diffusion des techniques et les cultures aux Editions Kimé :

Dans cet essai, Didier Gazagnadou examine la question de la diffusion des techniques et ses effets sur les cultures. Les techniques de transport et de communication occupent une place déterminante. L’auteur procède à une certaine réhabilitation du courant diffusionniste et à un examen des raisons pour lesquelles l’anthropologie a rejeté ce courant et la question des diffusions. L’auteur montre que se sont les catégories d’Orient et d’Occident qui, pour beaucoup, ont bloqué le développement des réflexions sur les diffusions. Les exemples sont pris en Eurasie, et en particulier, dans les mondes iranien et arabe qui furent à l’interface de l’Asie et de l’Europe. L’Eurasie occupe en effet une place centrale car y sont apparues des techniques déterminantes pour l’histoire de l’humanité ; techniques qui se sont ensuite progressivement diffusées dans l’ensemble du monde. Enfin, l’auteur aborde la question des diffusions techniques dans le monde contemporain où, du fait de la mise en place mondial du même système industriel, il observe l’apparition d’un mode de subjectivation partagé par un nombre croissant d’individus issus de cultures différentes.
ISBN 978-2-84174-446-6 | 122 p. | 15 €

Didier Gazagnadou est notamment l’auteur de : Joseph Needham, un taoïste d’honneur, Editions du Félin, 1991 ; La Poste à relais : la diffusion d’une technique de pouvoir à travers l’Eurasie. Chine-Islam-Europe, Editions Kimé, 1994 et de divers articles, parus dans Studia Islamica (1986), Der Islam (1989), Etudes Mongoles et Sibériennes (1987), Arabica (1996), Techniques et culture (1999,2001) et Anthropology of the Middle East (2006).

Nicolas Jounin interviewé par Le Moniteur

Nicolas Jounin, sociologue : « Selon l’origine ethnique, on progresse plus ou moins vite sur les chantiers »
Le Moniteur – Expert

Entretien avec Nicolas Jounin, maître de conférence en sociologie à l’université Paris VIII, chercheur au laboratoire URMIS (Unité de recherches migrations et sociétés) et auteur de « Chantier interdit au public, enquête parmi les travailleurs du bâtiment » (Editions la découverte), disponible en librairie à partir du 14 février.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au secteur du bâtiment ?
Ce livre est une version revue et enrichie du travail de thèse que j’avais entrepris. J’ai mené ce qu’on appelle en sociologie, une « observation participante ». Concrètement, j’ai décidé de me glisser dans la peau d’un ouvrier intérimaire en commençant par faire le tour des agences dans le nord de Paris. D’abord manœuvre, sans qualification, j’ai par la suite entrepris une formation de dix huit semaines en coffrage et ferraillage au Greta. Ce qui m’a permis ensuite d’occuper le poste de ferrailleur.

La réalité qui transparaît aux travers des témoignages que vous relatez est aux antipodes des discours officiels ?
Je ne prétends pas décrire LA réalité. Mon étude concerne le gros oeuvre parisien, de 2001 à 2004, dans la peau d’un ouvrier intérimaire. Cette précision faite, c’est vrai que le quotidien des chantiers est difficile. Physiquement parce que les cadences sont éreintantes. Moralement du fait de la précarité de la situation.

Vous expliquez que les logiques du bâtiment ont conduit à confondre poste et origine. Un racisme ordinaire ?
Non, ce serait caricatural de s’en tenir à cette explication. Bien sûr les discriminations racistes existent mais d’autres éléments conduisent à cette situation. D’une part, les politiques migratoires qui dépassent largement le cadre du seul secteur du bâtiment. D’autre part, le recrutement par cooptation, à tous les échelons. Ces trois mécanismes oeuvrent simultanément à ce qu’on confonde poste et origine. L’analyse des chiffres montre que, selon l’origine ethnique, on progresse plus ou moins vite, plus ou moins jeune. Ceci n’est pas figé.

Vous dites que la « pénurie de main d’oeuvre » est une « expression lourde de sous-entendus rarement interrogés par ceux qui la relaient ». Est elle fictive ?
On peut s’interroger sur la réalité d’une pénurie qui n’empêche pas de continuer à produire. Toutefois le problème n’est pas nouveau. En 1964 déjà, Francis Bouygues indiquait que « d’une manière qui est maintenant traditionnelle, la profession du bâtiment ainsi que les administrations se soucient, par périodes, de deux aspects du problème de la main d’oeuvre parce qu’ils sont pour eux un sujet d’inquiétude immédiate : l’insuffisance des effectifs et la hausse des tarifs ». Puisque le problème est identifié depuis si longtemps, comment n’a-t-on pas réussi à le résoudre ?

Au-delà des problèmes de qualité des ouvrages, vous analysez la sous-traitance au regard de l’organisation des chantiers. Quels enseignements en tirez-vous ?
Les entreprises générales ont toujours eu recours à la sous-traitance pour le second oeuvre et les équipements techniques. Désormais, la sous-traitance intègre également la partie gros oeuvre et n’a de justification que la déqualification des tâches, des coûts moindres et la possibilité d’externaliser la variabilité de la production. Sur les chantiers, j’ai pu constater à quel point la superposition de couches hiérarchiques pouvait être source de conflit. Le chef de chantier de l’entreprise principal est toujours tenté de commander directement aux ouvriers de l’entreprise sous-traitante sans passer par le chef de cette équipe. Par ailleurs, bien qu’à échelon et qualification équivalents, un salarié de l’entreprise sous-traitante sera toujours inférieur à un ouvrier de l’entreprise générale. Alors imaginez le statut d’intérimaire chez un sous-traitant…

« La sécurité est l’affaire de tous ». Une utopie ?
Toute la contradiction de la sécurité est « résumée » par un seul homme : le chef de chantier. Un seul homme pour faire respecter les consignes de sécurité tout en tenant des cadences de travail de plus en plus intenses. De ce fait, on tente de responsabiliser chacun des acteurs du chantier. Et on peut constater que les règles de sécurité sont assimilées par les ouvriers. Suffisamment en tout cas pour qu’ils aient conscience de les enfreindre. Ce qui débouche, pour tenir les délais, à un affrontement clandestin du danger.

Propos recueillis par Julien Beideler

Le Moniteur – Expert propose aussi un autre article sur l’ouvrage de Nicolas Jounin : Exclusif : trois ans dans la peau d’un intérimaire du BTP

A l’heure où les entreprises du bâtiment déplorent une pénurie chronique de main d’œuvre, où les initiatives pour séduire les jeunes se multiplient, où le management de l’égalité des chances est mis sur le devant de la scène et où la sécurité devient « l’affaire de tous », le sociologue Nicolas Jounin livre dans « Chantier interdit au public, enquête parmi les travailleurs du bâtiment* » une lecture abrupte du quotidien des chantiers.

Le jeune chercheur au laboratoire Urmis (unité de recherches migrations et société) s’est glissé trois ans – de 2001 à 2004 – dans la peau d’un intérimaire des chantiers de gros oeuvre parisien. D’abord manœuvre puis ferrailleur, il relate un vécu âpre, une immersion parfois brutale avec un quotidien teinté de précarité, de discrimination, de cet humour raciste « assez plaisant pour être objet de rires et assez ambigu pour être porteur de sens ». Les nombreux témoignages qui étayent l’analyse de l’auteur – ouvriers, chefs de chantier, conducteurs des travaux, commerciaux d’agence d’intérim, responsables de ressources humaines…- illustrent les contradictions de la profession : pénibilité du métier, pratiques illégales d’employeurs, dispositions sécuritaires sacrifiées sur l’autel du rendement… S’il n’a pas la prétention de décrire le quotidien de tous les chantiers de France (nous sommes bien dans le « gros oeuvre parisien »), l’auteur, en se plaçant au bas de l’échelle sociale et au sommet de celle de la précarité, décrypte au fil des pages les mécanismes qui conduisent à l’ « ethnicisation des tâches » (correspondance entre poste et origine ethnique) et souligne les dissonances entre travail intérimaire et sécurité.
Certes, les problèmes soulevés par Nicolas Jounin ne sont pas nouveaux. Pour certains d’entre eux, comme la pénurie de main d’oeuvre, ils sont même récurrents. Et l’auteur ne prétend pas avoir de solutions clés en main qui permettrait au secteur de chasser ses vieux démons. Néanmoins, si l’on veut bien aborder cette enquête, non pas comme un énième procès des pratiques du BTP mais comme un éclairage cru de la réalité, il en ressort, et cela n’étonnera personne, que la profession ne pourra progresser sans l’implication de tous les acteurs. Et pas uniquement des entreprises.
Julien Beideler
source : Le Moniteur – Expert

Pour en savoir plus, la page de Nicolas Jounin vous donne accès à sa bibliographie (plusieurs articles en ligne).

Licence : Emploi du temps du 2ème semestre 07-08

Les inscriptions pédagogiques dans les EC se feront exclusivement par Internet : Les Mercredi 13 et jeudi 14 février 2008 sur http://www.univ-paris8.fr / Rubrique : Espace scolarité de l’étudiant de paris 8
La rentrée aura lieu le lundi 18 février 2008
Important :
1- la pré-inscription par Internet doit être confirmée auprès de l’enseignant lors de la première séance. En cas d’impossibilité prendre contact, par mail, avec l’enseignant concerné avant la première séance.
2- Il n’est pas autorisé de s’inscrire dans 2 EC de même catégorie, (par exemple dans 2 EC Genèse de la sociologie)

Voici l’emploi du temps du 2eme semestre (pdf)

Les personnes inscrites dans la mineure d’anthropologie ou suivant le parcours d’anthropologie peuvent consulter les emplois du temps particulier : sur cette page (mineure et parcours d’anthropologie)

Thomas Sauvadet sur France-Inter

Thomas Sauvadet est sociologue, docteur de l’université Paris 8 (thèse de sociologie sous la direction de Michel Joubert) et ancien enseignant au département de sociologie. Il est ce soir, vendredi 8 février, l’invité de l’émission Le Téléphone sonne sur France Inter. Thème de l’émission : « 08/02/2008 > Questions sur le « plan banlieues » et l’enjeu des quartiers dans le débat des élections municipales… »

Thomas a publié deux ouvrages, Le Capital guerrier : Solidarité et concurrence entre jeunes de cité (Paris, Armand Colin), et Jeunes dangereux, jeunes en danger, Comprendre les violences urbaines (Paris, Editions Dilecta). Il a enseigné au département de sociologie jusqu’en 2005.
Plus d’informations (bibliographie, émissions, articles).

Quelques nouveaux cours

Grands Courants de la Sociologie et de l’Anthropologie : « La société à deux » – Une introduction à la sociologie de l’interaction. Lundi 18-21 heures. Axel Pohn-Weidinger
Trois questions principales ont façonné le raisonnement des sociologues depuis la naissance de la discipline : « comment un ordre social s’établit-t-il ? », « quels sont les facteurs qui déterminent le changement social ? », et : « qu’est-ce qu’une action ? ». L’objectif de ce cours sera de reconstruire la démarche d’un certain nombre d’auteurs qui se sont interrogés sur la dernière des trois questions, à savoir comment les individus arrivent à agir et à interagir, dans l’immédiat des relations face à face. Quelles sont les régularités et règles implicites des interactions éphémères et apparemment anodines qui tissent la trame de notre vie quotidienne, comment le/la sociologue peut-il/elle les décrire, et qu’est-ce qu’ils nous disent par rapport à une société donnée ? Notre point de départ sera une première formulation du concept d’interaction chez Simmel, en passant par des auteurs comme Mead, Blumer, Goffman, Schütz, et d’autres, pour enfin déboucher sur la théorie critique d’Axel Honneth.

Les étudiant(e)s auront à lire un texte par semaine. Le cours sera basé sur les lectures et sur un exposé approfondi délivré par un/e étudiant/e, qui engagera une discussion critique des concepts en question. Une bibliographie détaillée sera donnée en début de cours. L’évaluation sera basée sur l’exposé et sur la participation au cours (oral et par écrit).

Textes classiques de la sociologie – Axel Pohn-Weidinger, jeudi de 15 à 18 heures.
Depuis l’entrée en scène de la sociologie au milieu du XIXe siècle, la question de l’ordre sociétal et celle du changement social ont occupé une place centrale dans la réflexion sociologique sur la société. Quelles sont les forces qui contribuent à ce qu’un ordre sociétal se maintienne ? En quoi la société contemporaine diffère-t-elle de celle qui lui a précédé ? Quels sont les processus qui entraînent la transformation d’une société ? Restées irrésolues, ces questions ont donné naissance à une multiplicité de modèles sociologiques différents, qui sont autant de tentatives de réponse. Chaque nouvelle génération de sociologues a postulé aussi bien l’avènement d’une nouvelle société que la disparition d’une autre, si bien que la société moderne s’est ainsi substituée à la société traditionnelle, la société post-industrielle à la société industrielle, la société du risque à la société de classes, la société postmoderne à la société moderne, et ainsi de suite. Selon les auteurs, il faut attribuer ce changement à la rationalisation de l’action, à l’individualisation, à la civilisation des mœurs, à la division du travail, à la fin du travail, etc. L’objectif de ce cours sera de reconstruire quelques-unes de ces tentatives visant à conceptualiser aussi bien la structure que le changement des sociétés, dont les auteurs ont, par la suite, acquis le statut de « classiques » : Weber, Durkheim, Elias, Bell, Foucault, Beck et d’autres.

Chaque semaine, les étudiants devront lire un texte sur lequel le cours portera, et l’un d’entre eux fera un exposé approfondi engageant une discussion critique des concepts en question. Une bibliographie détaillée sera donnée en début de cours. L’évaluation reposera sur l’exposé ainsi que sur la participation (orale et écrite) au cours.

« 1968-2008 : 40 ANS DE MOBILISATIONS ETUDIANTES EN FRANCE », Claudette Lafaye, cours « Questions de sociologie » intitulé « Action collective, action publique » (jeudi 9h-12h)

En cette année du quarantième anniversaire de mai 1968 et de la fondation de l’Université Paris 8, Claudette Lafaye consacrera l’EC « Questions de sociologie » intitulé « Action collective, action publique » (jeudi 9h-12h), à la question des mobilisations étudiantes en France depuis 1968.
A partir d’une lecture d’un ensemble de travaux sociologiques ayant pris pour objet les principaux mouvements étudiants qui se sont succédés depuis 1968, mais aussi de témoignages d’acteurs, on s’interrogera sur le caractère quasi incontournable de la référence à mai 1968 et sur les effets que celle-ci produit sur les mobilisations ultérieures. On sera attentif à distinguer, au delà de la constance de cette référence, deux types de déplacements :
les déplacements empiriques qui se font jour d’une mobilisation à l’autre (contexte, acteurs en présence, formulation des problèmes, nature des revendications, répertoire d’action, etc.) et les déplacements qui ont trait aux manières d’en rendre compte (construction de l’objet, hypothèses de recherche, cadre d’analyse théorique, etc.). En parallèle de cette réflexion, les participants traiteront et analyseront (en les complétant éventuellement), des données recueillies par questionnaires et par entretiens, dans le cadre d’un atelier/cours alternatif, sur la mobilisation contre la loi LRU.

I. Socio-anthropologie des minorités et des groupes marginalisés, Marcelo Frediani, Vendredi 12h-15h Domaine Anthropologie 3 & 4 (235298)
Ce que l’on appelle la socio-anthropologie est une démarche de recherche essentiellement interdisciplinaire, qui vise à étudier des groupes sociaux en leur propre contexte de vie. Dans une perspective ethnographique post-colonialiste ; sur base de l’analyse sociologique, la discipline s’inscrit au cœur des sociétés contemporaines cherchant à analyser l’évolution des multiples groupes et la formation des identités dans leur contexte et ainsi comprendre la multiplicité du vivre ensemble dans le monde actuel. Le cours donnera dans un premier temps des bases théoriques de l’étude socio-anthropologique des minorités et groupes marginalisés vivant dans les sociétés capitalistes avancées pour ensuite se pencher sur l’analyse de plusieurs exemples de recherche : « les groupes alternatifs » à la société capitaliste avancée, la contre-culture, les groupes alternatifs aux soins psychiatriques, les groupes Tsiganes en Grande Bretagne et d’autres minorités ethniques vivant en Europe.
Contrôle des connaissances :
1. Présentation en classe d’une lecture critique de textes proposés ou d’un travail personnel sur base des lectures proposées
2. Présentation d’un dossier de lectures
Bibliographie : sera donnée en début de cours.

II. Questions en Anthropologie Sociale Britannique : Textes et contextes, Marcelo Frediani, Jeudi 18h-21 Grands Courants (2236743)
Ce que on appelle l’Anthropologie Sociale Britannique en tant qu’une spécifié nationale est, selon certain auteurs (Kuper : 1973), une discipline qui historiquement a eu une vie très courte : allant de 1920 à 1970. Notre cours vise à donner une vision panoramique des études anthropologiques au Royaume Unie à cette période au travers étude de quelques textes fondateurs d’auteurs comme B. Malinowski, E. Evans-Pritchard, R. Firth, A. R. Radcliffe-Brown, M. Douglas ainsi que d’auteurs actuels. En outre, les questions de l’Anthropologie Politique et Economique, ainsi que de l’anthropologie de la religion seront abordées dans la perspective de montrer l’influence de la tradition dans les recherches actuelles.
Contrôle des connaissances :
1. Contrôle continu : Exposé oral d’un sujet du cours au choix ou d’un travail de réflexion personnelle
2. Examen oral : questions sur le cours
Bibliographie : sera donnée en début de cours.

Sociologie juridique et usages sociaux du droit- Zeghoudi Fathia- lundi 18-21 h
Ce séminaire est conçu en étroite collaboration avec le séminaire d’observation sociologique du tribunal de Bobigny organisé par JF Laé. Dans une perspective sociologique, il s’agira d’appréhender les phénomènes juridiques en se penchant notamment sur les phénomènes de juridicisation et de judiciarisation de la société moderne.
De même, le séminaire se conçoit comme une initiation à la sociologie pénale par l’analyse critique des phénomènes de délinquance, incivilité et insécurité. Le tout se fera à partir de l’étude de textes – des plus classiques (Durkheim, Tarde, …) aux plus récents (Wilson & Kelling, Mucchielli, Roché, …)- et par l’analyse des notes d’observation réalisées au tribunal.
L’évaluation comprendra une dimension écrite (notes d’observation, analyses de textes,….) ainsi qu’une dimension orale (participation, exposés, …).

Mardi 12h-15h Urban sociology, L3 – Claire Lévy-Vroelant
The course develops central perspectives on urban structuration, formation and transformation processes, based on a critical lecture of classical and current literature and research in urban sociology.
After a general presentation of possible definitions and approaches of the urban phenomenon, differents figures of the city will be discussed: interactions and identities; juxtapositions and neighbourhoods, circulations, mobility and temporality. The link between social and spatial, and their different possible expressions will be studied.
There will be also a focus on the way current « urban problems » are defined by media (like « Politique de la Ville » in France). Each of these topics will be discussed in reference to one or several key articles which have to be read and discussed by all participants.

Cours en 1ère année de Licence de sociologie : Lecture et traitement des catégories statistiques (niveau 1), second semestre, vendredi de 12 h à 15 h, Sébastien Bauvet
Les statistiques constituent un domaine essentiel de la sociologie, puisque cette dernière est conduite à manipuler et/ou à recueillir des données pour nourrir ses hypothèses ou appuyer ses analyses. Ce cours aura pour objectifs de familiariser les étudiants avec les notions et les outils relatifs aux statistiques descriptives (c’est-à-dire concernant le recueil et le classement des données), et de les amener à réfléchir à la construction de catégories pourtant souvent présentées comme « naturelles » dans le sens commun.
De premières séances transversales formeront les bases fondamentales pour tout lecteur de statistiques descriptives. Les séances suivantes s’organiseront autour de thèmes et études classiques en sociologie (pratiques culturelles, sondages, monde du travail, etc.) qui mobilisent les catégories statistiques.
Permanence : vendredi de 15 h à 16 h.

Poste d’ATER

La commission de spécialistes de la 19e section réunie ce matin a recruté Mademoiselle RIBEIRO I. sur un poste d’ATER pour le second semestre 07-08.
Classement des candidats :
-2 Aranha Saboia V.
-3 Tattolo G.
-4 Martinez Christian

Chantier interdit au public

Jounin Nicolas Chantier interdit au publicLa thèse de Nicolas Jounin, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris VIII, est publiée aux éditions La Découverte, sous le titre : Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment

Le secteur de la construction a souvent défrayé la chronique, mais derrière les éclats des réalisations grandioses, des « affaires » judiciaires, des faits divers tragiques, le quotidien du travail des chantiers demeure obscur. C’est ce quotidien qu’explore ce livre. L’auteur, qui s’est immergé durant une année dans le monde du béton armé parisien, en tant qu’ouvrier, retrace ici l’itinéraire de son enquête. Au fil des expériences et des rencontres, il expose les conditions d’emploi et de travail liées au recours croissant à la sous-traitance et à l’intérim : division des collectifs ouvriers, infériorisation et culpabilisation des sous-traitants et des in-térimaires, pratiques illégales d’employeurs, contradictions pesant sur la sécurité au travail, recours massif à une main-d’œuvre étrangère fragilisée et parfois sans papiers, racisme et discriminations…
L’enquête ébranle au passage certaines idées reçues : beaucoup de précaires ne sont pas instables ; les sans-papiers ne travaillent pas forcément au noir ; les règles de sécurité ne protègent pas toujours les ouvriers… Elle témoigne également des résistances des travail-leurs concernés. S’ils s’affrontent rarement à leurs employeurs, ils entretiennent en revanche une révolte souterraine qui peut menacer à l’occasion les constructions et contraindre les employeurs à mettre en œuvre des aménagements. L’implication physique de l’auteur dans son enquête permet une restitution fine des situations rencontrées et offre une immersion impressionnante dans cet univers méconnu du bâtiment.

Collection : Textes à l’appui / Enquêtes de terrain
Thème : Sociologie, société
Parution : février 2008
ISBN : 978-2-7071-5383-8
Nb de pages : 276
Prix : 23 €

Pour en savoir plus
Table des matières de Chantier interdit au public
Page de Nicolas Jounin (bibliographie, articles en ligne)
Une interview de Nicolas Jounin dans Le Moniteur-Expert

Un troisième stage de terrain pour les étudiants en licence de sociologie

UN TROISIÃ?ME STAGE DE TERRAIN POUR LES Ã?TUDIANTS EN LICENCE DE SOCIOLOGIE

Après les deux stages de terrain organisés lâ??année dernière dans la région Rhône-Alpes (département de lâ??Ain), un nouveau stage a été proposé aux étudiants en licence de sociologie au cours du premier semestre de lâ??année universitaire 2007/2008, cette fois dans la région Auvergne, plus précisément à Bergonne, petite commune située à 5 kilomètres dâ?? Issoire.

Après six séances de préparation au cours desquelles les étudiants ont choisi leur thème dâ??enquête, rassemblé une documentation et pris des premiers contacts, les 13 étudiants inscrits, encadrés par deux enseignants, Françoise de Barros et Michel Samuel, ont effectué entretiens et observations sur le terrain pendant huit jours. Puis ce fut la phase de lâ??analyse des données et de lâ??élaboration des rapports dâ??enquête.

Les treize étudiants stagiaires et leurs deux enseignants
Les treize étudiants stagiaires et leurs deux enseignants, à la gare de Clermont-Ferrand, avant le retour sur Paris

Les titres des rapports montrent la diversité des thèmes abordés :

  • – Histoire du vignoble de la commune de Boudes,
  • – Préenquête sur le bassin dâ??emploi de la Communauté de communes « Bassin Minier Montagne »,
  • – Les migrations internationales dans un bassin minier dâ??Auvergne,
  • – Lâ??évolution des pratiques alimentaires,
  • – Lâ??entrée en politique et le parcours dâ??élue municipale de quatrre femmes élues en milieu rural,
  • – La diversité de lâ??offre de logements locatifs dans la Communauté de communes « Lembron-Val dâ??Allier »,
  • – Lâ??implication des parents dans les activités péri et extrascolaires de leurs enfants,
  • – Les loisirs des jeunes de 15-25 ans à Brassac-les-mines,
  • – Les élèves du lycée agricole Saint-Joseph

Quant aux petits textes élaborés par les étudiants, ils sont révélateurs de lâ??ambiance dans lequel sâ??est déroulé le stage !
â??A Bergonne, il existe un endroit chaleureux et accueillant : la maison-gîte des Bardiau. Une fois que l’on sait se repérer dans les couloirs, escaliers et diverses portes, tout va bien, même si le dimanche matin, Niakhalé errait dans les couloirs et cherchait encore sa chambre. Mais les nuits n’y sont pas si calmes : il faut supporter les ronflements de Cyprien, les promenades intempestives des chats sur les lits et le fantôme qui rode dans la cour (Carolina est la seule à l’avoir rencontré). »

Vue du gîte où étaient logés étudiants et enseignants
Vue du gîte où étaient logés étudiants et enseignants, depuis la cour intérieure

â??Malgré nos appréhensions de Parisiens ou de Banlieusards, nous avons été agréablement surpris par l’accueil que nous avons reçu des enquêtés : pas un ne nous a mangés !!! Nous sommes même repartis le ventre plein ou les yeux pétillants notamment pour les étudiant(e)s qui avaient choisi comme sujet la viticultureâ?¦â??

â??On a pu tester les limites du travail d’équipe quand, au cours d’un entretien, l’un ou l’une d’entre nous est en mode veille et se rallume soudainement en répétant exactement la question posée 10 minutes auparavant ! Ne le répétez pas à Arnaud ni à Julia : ils ne s’en sont pas rendus compteâ??.

â??Les stages de terrain révèlent les personnalitésâ?¦ et c ‘est d’autant plus vrai pour Françoise. A ceux qui l’ignoraient, nous avons décidé de dire la vérité vraie : Françoise a, dans une autre vie, été pilote de F1. Cette passion honteuse ne pouvant être assouvie en temps normal (c’est quand même délicat entre Clermont-Ferrand et Paris), notre enseignante a lâchement profité de la semaine de stage pour s’adonner à ces pratiques violentes et dangereuses. Tous les Kangoo-riders peuvent en témoigner. Mais rassurez-vous, en général, elle prend le trainâ?¦â??

Auparavant…
2e stage de terrain, avril 2007
Premier stage de terrain, octobre 2006

Licence : calendrier de l’intersemestre

Inscriptions pédagogiques

L’emploi du temps du 2éme semestre sera affiché (sur ce même site)au plus tard le 08 février
Les inscriptions pédagogiques dans les EC se feront exclusivement par Internet :

Les Mercredi 13 et jeudi 14 février 2008sur http://www.univ-paris8.fr
Rubrique : Espace scolarité de l’étudiant de paris 8

La rentrée aura lieu le lundi 18 février 2008

Important :

1- la pré-inscription par Internet doit être confirmée auprès de l’enseignant lors de la première séance. En cas d’impossibilité prendre contact, par mail, avec l’enseignant concerné avant la première séance.

2- Il n’est pas autorisé de s’inscrire dans 2 EC de même catégorie, (par exemple dans 2 EC Genèse de la sociologie)

L’étudiant(e) peut valider en moyenne 6 EC par semestre.

Consultez le plus souvent possible le site du département : hhttp://www.univ-paris8fr/sociologie/, vous y trouverez des informations utiles à votre parcours de formation.

Les salles seront indiquées le 1er jour du cours (voir B 349)

Jurys

• Délivrance de diplôme de licence
Documents à fournir au secrétariat avant le 07 février 2008

1- PV à compléter au secrétariat
2- Photocopie des attestations d’unités d’enseignement (Relevés de notes) à retirer Bureau G121.
3-Photocopie du diplôme du baccalauréat
4-Photocopie pièce d’identité
5- Photocopies des équivalences si vous en bénéficiez
6- Justificatif du Deug si obtenu
7- Une enveloppe affranchie à 0,46 euros portant votre nom, prénom et adresse

• Passage de niveau (de L1 à L2 ou de L2 à L3)
Compléter le PV à compléter au secrétariat en y joignant les relevés de notes, avant le 07 février 2008

Messages aux étudiants (examens…)

Flavia Carraro : Dates des examens
Cours : « Anthropologie et Linguistique »
22 janvier : Devoir sur Table
29 janvier : remise des Dossiers et Fiches de lecture
« Diffusionnisme, diffusion et mondialisation »
Cours : 29 janvier : remise des Dossiers et Fiches de lecture

Message de Jacques Siracusa
Le partiel du cours « Informatique 2 » aura lieu le jeudi 31 janvier à 12h00
Le partiel du cours « Lecture et traitement des catégories statistiques 1 » aura lieu le jeudi 31 janvier à 15h00

Messages de Aline Hémond
A l’attention des étudiants de l’EC « Questions de sociologie et domaines de l’anthropologie : anthropologie esthétique (L3) »

Rappel 1: Le cours du jeudi 24 janvier (9h30-12h30) est annulé pour cause de grève des fonctionnaires.
Rappel 2 : le partiel (devoir sur table) aura lieu le jeudi 31 janvier de 9h30 à 12h30 dans la salle 2 du Musée du Quai Branly. Comme annoncé, il portera sur les textes de la brochure et les points abordés en cours.

Bien cordialement.
Aline Hémond

A l’attention des étudiants de l’EC « Aires culturelles des Amériques »
Rappel 1: Le cours du jeudi 24 janvier (15h-18h) est annulé pour cause de grève des fonctionnaires.
Rappel 2: Le partiel (devoir sur table), est reporté le jeudi 31 janvier de 15h00 à 18h00. Comme annoncé, il portera sur les textes de la brochure et les points abordés en cours.
Bien cordialement.
Aline Hémond

Delphine Gardey dans Le Monde

Delphine Gardey, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, est interviewée dans Le Monde (daté du 18 janvier 2008).
Les écrans ont une politique :

Delphine Gardey, historienne et sociologue, maître de conférences à l’université Paris-VIII-Saint-Denis et à Sciences Po Paris
« Les écrans ont une politique »
LE MONDE DES LIVRES | 17.01.08 | 12h36 • Mis à jour le 17.01.08 | 12h36

Historienne et sociologue, maître de conférences à l’université Paris-VIII-Saint-Denis et à Sciences Po Paris, Delphine Gardey publie Ecrire, calculer, classer. Comment une révolution de papier a transformé les sociétés contemporaines (La Découverte, 324 p., 25 €).
Afin de comprendre notre modernité, dites-vous, il faut l’inscrire dans l’histoire de ces gestes élémentaires que sont l’écriture, le calcul, l’archivage. Pourquoi ?
Les sociétés occidentales se caractérisent par l’importance qu’elles accordent à l’écrit. A partir de l’époque moderne, celui-ci émerge comme le bon moyen de gérer les affaires publiques et privées. La place de l’administration dans les démocraties occidentales en témoigne. Au cours du XIXe siècle, cette mutation touche également le monde du commerce et de l’industrie : les transactions tendent à devenir des inscriptions. En Angleterre, par exemple, jusqu’au début du XIXe siècle, il est fréquent de marquer une créance par une entaille sur un bâtonnet. L’écriture des calculs et des comptes l’emporte : calculer, c’est de plus en plus écrire, « poser sur le papier » une multiplication ou une division. L’écrit joue ainsi un rôle essentiel dans l’histoire de la démocratie, et notamment de deux de ses institutions : la justice et le Parlement. Inspirés par l’esprit de la Révolution, des hommes proposent, avec la « tachygraphie » (méthode d’écriture abrégée) par exemple, d’enregistrer mot à mot les paroles prononcées dans les Assemblées. L’idée de compte rendu témoigne d’un désir nouveau, celui de « rendre des comptes ». Disposer de tels comptes rendus judiciaires et parlementaires est un facteur décisif pour le développement de l’opinion, de la libre discussion, du récit historique !

Dans les années 1890, nos sociétés ont connu une « précipitation » des manières d’écrire, de compter ou de classer. Selon vous, cette révolution de l’information était aussi une révolution morale et politique. Qu’est-ce à dire ?
Ces transformations s’accélèrent considérablement à la fin du XIXe siècle, en effet, par l’entrée en scène du monde des affaires américain. Aux Etats-Unis, l’inventivité technologique est alors considérable. C’est le lancement de la Remington, des machines à copier et à reproduire les documents, à calculer, écrire, compter. La vitesse devient un impératif dans l’administration, car écrire, calculer et classer sont devenus des opérations indispensables au développement de l’industrie et du commerce. La vente par correspondance est un exemple emblématique : si l’on veut que les objets circulent, il faut un suivi administratif et gestionnaire, que les vieux livres de comptes (registres reliés) ne suffisent plus à assurer. La grande révolution de la période, c’est l’invention de la fiche comme unité d’information. La fiche est l’infrastructure cognitive de l’entre-deux-guerres, l’instrument de la gestion de la distance et de la complexité. Elle est au coeur d’une nouvelle machinerie de « traitement de l’information » – les machines à statistiques – qui transforme à son tour les façons de gouverner et de décrire le monde.

L’actuelle révolution numérique bouleverse l’ensemble de notre outillage mental, et ce jusque dans nos actes les plus quotidiens : quelles pourraient être ses conséquences sur l’idéal démocratique ?
Au-delà de ce que les technologies (et les idéologues) promettent, il faut rendre compte des conditions organisationnelles et humaines qui sous-tendent nos « outillages », fussent-ils mentaux. La révolution numérique repose sur des infrastructures qui puisent leurs origines et leur imaginaire dans le monde militaire et s’appuie sur des formes spécifiques de division du travail ou de distribution du capital. Derrière l’écran lisse de nos ordinateurs, il y a des infrastructures, du travail, des humains. Ce sont par exemple ces femmes indiennes qui numérisent des documents au kilomètre. Comme l’indique Donna Haraway dans son Manifeste Cyborg (Exils ed., 336 p., 29 €), les artefacts, même « virtuels », s’inscrivent dans du matériel, de l’économique et du social. C’est en ce sens qu’ils « ont une politique ». Il ne faut pas oublier que les arrangements avec les technologies sont des arrangements sociaux et qu’ils peuvent être faits autrement.

Propos recueillis par Jean Birnbaum

Plus d’informations sur Écrire, calculer, classer, page personnelle de Delphine Gardey.

Réorientation

Pour les étudiants et étudiantes en semestre d’orientation : le SCUIO de Paris 8 organise des sessions d’aide à la réorientation dans ou à l’extérieur de l’université :
lundi 14/01 : 9h30-12h00 — mardi 15/01 : 15h30-18h00 — vendredi 18/01 : 9h30-12h00 — vendredi 25/01 : 12h30-15h00
Salle A 348

Carte postale de Tiphaine Barthélémy

Tiphaine Barthélémy était, le semestre dernier, en délégation au CNRS et plusieurs mois aux Etats-Unis :

Retour d’Amérique avec deux souvenirs émus: un meeting en plein air de Barack Obama , fin Octobre dans le Boston Common – le plus grand parc de la ville- rassemblant des milliers et des milliers de jeunes enthousiastes et résolus, sous le charme d’un discours renouant avec les accents de « I had a dream…. »
Barthelemy 01

et la bibliothèque publique de Boston :

Barthelemy 02
où tout un chacun peut aller, venir, boire, manger, draguer… et même travailler! Je vous en rapporte de délicieux textes sur la famille et l’héritage, à décortiquer au second semestre. Les bibliothèques sont aussi d’excellents endroits pour dormir, comme le montre la photo ci-dessous :
Barthelemy 03
prise à la New York University !
Très bonne année à tous,

Tiphaine Barthelemy

Messages aux étudiants (janvier 2008)

Message de Roser Cusso
Sociologie de l’éducation :
Nous aurons cours les mercredis 9, 16 et 23 janvier 2008. L’examen final aura lieu le mercredi 23 janvier 2008.
Pour les autres notes pour la validation du semestre vous devez choisir deux devoirs parmi les trois suivants :
1- Exercice sur les Héritiers de Bourdieu et Passeron.
2- Fiche de lecture sur le texte de Dubet.
3- Exercice sur la Carte scolaire.
Des copies des textes et des questions nécessaires pour réaliser ces exercices sont dans le bureau de Guy Briot au troisième étage
du bâtiment B. Attention : Ce bureau est fermé le lundi.

Organisations internationales :
Nous aurons cours les mercredis 9, 16 et 23 janvier 2008. Nous allons à l’UNESCO le JEUDI 10 janvier 2008.
– Rendez-vous à 14h30.
– 7, Place Fontenoy 75007
– Métros : Ecole militaire, Ségur, Cambronne, Saint François Xavier.
– Prendre une carte d’identité.

Message de Michel Joubert
Fichier à télécharger pour les étudiants du cours Genèse de la Sociologie : Genèse de la sociologie (PDF / Janvier 2008)

Message de Aline Hémond
A l’attention des étudiants de l’EC « Aires culturelles des Amériques »

Le partiel (devoir sur table), ne pouvant se tenir le 17 janvier (action contre LRU des étudiants) et le 24 janvier (grève des focntionnaires), il est finalement et définitivement reporté le jeudi 31 janvier de 15h00 à 18h00. Comme annoncé, il portera sur les textes de la brochure et les points abordés en cours.
Bien cordialement.
Aline Hémond

A l’attention des étudiants de l’EC « Questions de sociologie et domaines de l’anthropologie : anthropologie esthétique (L3) »
Rectification: le partiel (devoir sur table), initialement prévu le 24 janvier, aura lieu le jeudi 31 janvier de 9h30 à 12h30 dans la salle 2 du Musée du Quai Branly. Comme annoncé, il portera sur les textes de la brochure et les points abordés en cours.
Bien cordialement.
Aline Hémond

Écrire, calculer, classer

Écrire, calculer, classer, livre de Delphine Gardey, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, est publié ces jours-ci par les éditions La Découverte :

Écrire, calculer, classer. Comment une révolution de papier a transformé les sociétés contemporaines (1800-1940)
Delphine Gardey

Delphine Gardey Écrire, calculer, classer La Decouverte 2008Tachygraphe, parlographe, dictaphone, dactylotype, machine à écrire, cyclostyle, fiches, bons et formulaires, calculateurs éclairs, machines comptables, adressographes et autres machines à statistiques, téléphones, transporteurs mécaniques, pointeuses, diagrammes et graphiques : de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1940, les sociétés occidentales connaissent un intense « moment mécanique » de production de l’information, une révolution matérielle de l’écrit et du calcul, qui va de pair avec la tertiarisation des économies et annonce la future « révolution informatique ».
Ce livre propose un panorama des transformations cognitives et matérielles qui façonnent les sociétés et les économies occidentales de la fin du XVIIIe aux années 1940. Centré sur les « arts de faire », il envisage la façon dont des activités très ordinaires (écrire, calculer, classer, etc.) et les valeurs qui leur sont associées dessinent un certain moment de la démocratie, du gouvernement et de l’économie. Le lecteur est conduit vers un univers foisonnant et oublié de savoirs et d’astuces, d’inventions et de procédés, de langages, d’idées et de théories nouvelles.
Dans cette frénésie mécanicienne, la multiplication des accessoires, ces monstres de papier, un nouveau monde s’invente et, avec lui, les possibilités d’intervention sur le monde. Au-delà des mutations du capitalisme, la démocratie se trouve redéfinie, les formes du gouvernement élargies. Avec cette histoire au ras des objets et des gestes, Delphine Gardey entreprend une archéologie inédite des sociétés contemporaines et éclaire autrement les liens entre techniques, société et politique.

Références : Delphine Gardey, Écrire, calculer, classer. Comment une révolution de papier a transformé les sociétés contemporaines (1800-1940), Paris, Editions La Découverte, 2008, ISBN : 978-2-7071-5367-8.

Delphine Gardey a récemment coordonné la publication en France d’une anthologie d’articles de Donna Haraway sous le titre Le Manifeste Cyborg et autres essais. Sciences, fictions, féminismes, Paris, Exils Editeur, 2007. Voir à ce sujet l’article de Bruno Latour dans Libération Donna Haraway approfondit le champ des possibles (8/11/2007).

Mise à jour : Interview de Delphine Gardey dans Le Monde, (18 janvier 2008)