Le rattrapage des deux cours d’Informatique 2
de M.SIRACUSA
sera organisé
Le Mercredi 10/06/2009 de 12h à 15h
En salle C208
Le rattrapage des deux cours d’Informatique 2
de M.SIRACUSA
sera organisé
Le Mercredi 10/06/2009 de 12h à 15h
En salle C208
Pour les rattrapages des cours de
Traitement des catégories stat 2:
Pratique de terrain 1: le questionnaire
de CARINE OLLIVIER
Lui envoyer un message
carine.ollivier@printemps.uvsq.fr
Avant le 5 juin 2009
Si vous êtes sur le point de finir votre Licence de Sociologie (en juin ou en septembre 2009) et que vous souhaitez postuler au Master de Sociologie de l’Université Paris 8, il vous faut constituer un dossier de candidature.
Pour l’obtenir vous devez vous connectez sur le site http://admission.univ-paris8.fr. Suite à cette connexion vous obtiendrez le dossier à télécharger, compléter et retourner au secrétariat du Master de Sociologie.
La date limite de retour du dossier de candidature est fixée au 3 septembre 2009 (session de septembre).
Vendredi 29 mai 2009, 14-17h : les catégories socioprofessionnelles, histoire et définitions
En 1951, l’INSEE commence à classer les individus selon leur « catégorie socioprofessionnelle ». Pourquoi « socioprofessionnelle » et pas « sociale » ? Le créateur de la nomenclature répond : « La gauche aurait estimé que ce n’étaient pas de vraies classes sociales, et la droite aurait crié au contraire que c’étaient des classes sociales. Tandis qu’avec ‘‘socioprofessionnel’’, personne n’a rien dit. »
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) est l’héritière de différentes traditions sociologiques et statistiques, et le résultat d’un compromis politique. Comme elle est utilisée partout, du recensement de la population au moindre sondage sur les dentifrices, il importe de comprendre comment elle a été construite.
La seconde session ne se fera pas sur table mais sous forme d’un travail à rendre dans le casier de F.de Barros au plus tard le 17 juin 2009.
Ce travail consiste à améliorer (ou à faire) l’exercice de bibliographie réalisé au cours du premier semestre, en respectant les consignes suivantes:
– la bibliographie porte sur un sujet clairement circonscrit.
-un minimum de 20 références bibliographiques dont 5 extraits (extraits de revues ou de chapitres d’ouvrages collectifs) ; les références doivent être classées thématiquement, et de façon cohérente par rapport au sujet de la bibliographie ;
-chaque référence doit être justifiée en quelques lignes, en utilisant la méthode d’analyse des ouvrages présentée en cours.
Les examens de la seconde session des cours du premier semestre se tiendront du 08 au 13 juin. Les examens se tiendront au jour et à l’heure auxquels les cours correspondant étaient programmés au premier semestre.
Toutefois, certaines modifications pouvant être nécessaires, un planning détaillé, indiquant également les salles, sera affiché le 01/06/2009.
Rappel :
La procédure d’inscription aux « mini jurys » pour le second semestre prendra fin le Lundi 18/05/2009.
Rappel : poursuite de l’atelier « Formes de catégorisations de la société française contemporaine »
Mercredi 20 mai 2009 (et non vendredi en raison de l’ascension), 14-17h : les mécomptes du chômage
S’il y a bien un « chiffre » qui fait débat, c’est celui du chômage. Mais c’est un débat récent : il y a plus d’un siècle, on ne songeait même pas à mesurer le chômage.
Sur cette question, il faut faire le récit de deux batailles. La première porte sur la définition du chômage. La seconde sur les outils susceptibles de le mesurer au mieux avec, encore, cette distinction entre source administrative et enquête.
Vendredi 15 mai, 15h (rendez-vous en salle B332) projection du film documentaire « Roll With the Spirit », en présence du réalisateur, Erwan Dianteill, professeur d’anthropologie à l’université Paris-Descartes. La projection sera suivie d’une discussion avec E. Dianteill.
Ce documentaire de 48 min. suit un groupe religieux de la Nouvelle-Orleans en assemblée générale à Chicago.
Berceau du jazz, du blues et du gospel, la Nouvelle-Orléans est aussi lieu d’effervescence et de créativité religieuse extraordinaire. Fondées dans les années 1920 par des femmes, les églises spirituelles présentent des caractéristiques très originales dans le paysage religieux des États-Unis. Ce sont des Églises noires dont le clergé est toujours majoritairement féminin. On y connaît la transe, la possession et la divination. Elles sont officiellement chrétiennes, mais on y voue pourtant un culte à des esprits combattants amérindiens. Elles sont avant tout présentes dans des quartiers pauvres, parfois misérables, très majoritairement noirs.
Des éléments d’informations sont présentés sur la page de Claire Lévy-Vroelant, dans un document word (.doc) et ci-dessous :
Introduction à la démographie
Repères pour le 2nd semestre 2009
clevyvroelant@gmail.com
Ainsi que je l’ai indiqué aux étudiants qui étaient présents au rendez-vous du 29 avril dernier, vous trouverez ci-dessous les indications de contenu du cours du semestre, ainsi que les références des manuels possibles (un suffit) et les liens permettant d’accéder aux documents.
Un exemple de manuel, celui de Catherine Rollet (ou celui de Jacques Vallin)
1. Qu’est-ce que la démographie? Les objets de la démographie sont l’étude des populations dans leur aspect dynamique (renouvellement, dit le « mouvement de la population ») et structurel : structure par âge et sexe en particulier. Les phénomènes observés sont la natalité, la nuptialité (ou les unions), la mortalité et les migrations. Tous ces phénomènes ont des déterminants sociaux, que la démographie sociale cherche à cerner. DOCUMENT ETUDIE : « Tous les pays du monde 2007, Population et sociétés (INED)
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1318/publi_pdf1_436.pdf
2. Taux et quotients élémentaires. Les deux approches en démographie: l’approche transversale et l’approche longitudinale. Le diagramme de Lexis. A voir dans le manuel + recherche personnelle. Les taux élémentaires et les quotients.
3. Les principales sources de données en démographie. L’état civil et le recensement, les deux sources de base. Les institutions nationales et internationales d’élaboration des statistiques sur la population. La question des données agrégées, le choix des critères d’établissement des catégories. Les principales sources et les principales institutions qui produisent les données et les analyses. La nécessaire critique des sources: savoir ce que l’on compte, savoir comment on compte, connaître le contexte dans lequel les données on été élaborées. Faire une recherche sur l’INED et sur l’INSEE.
4. La population mondiale. Des origines à nos jours. Faut-il craindre le surpeuplement? Trouver des articles de presse sur cette question et son traitement depuis les années 1950, en particulier à travers les conférences mondiales sur la population qui se tiennent tous les dix ans.
5. Les transitions démographiques (1) La transition démographique : l’origine du concept et sa modélisation. Voir Manue; voir pour l’Europe: le baby-boom, suite et fin
http://www.ined.fr/fichier/t_telechargement/17721/telechargement_fichier_fr_publi_pdf1_pop.et.soc.francais.431.pdf
6. Les transitions démographiques (2). Exemples dans le monde (Afrique sub-saharienne, Maghreb, Brésil entre autre). Chercher sur le site de l’INED un numéro de la revue Population et société se rapportant à la question de la transition démographique dans un pays ou une région du monde, poser de nouvelles questions à partir de la lecture. Exemple, un n° de Population et société sur la baisse de la population au Japon : http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1371/publi_pdf1_449.pdf
Trouvez-en un autre sur le site de l’INED, tous les numéros sont téléchargeables.
7. La mortalité. La table de mortalité. Calcul de l’espérance de vie à la naissance. Mesure du phénomène. Vivre et mourir autrefois: la mortalité d’ancien régime en France.
Manuel!!! Et recherches personnelles si affinité
8. Les différentiels de mortalité. La mortalité selon le sexe et l’âge. Exemples dans le monde. La mortalité en France aujourd’hui: quelles inégalités devant la mort? L’espérance de vie à 35 ans d’un ouvrier sans qualification est inférieure de près de 10 années à celle d’un professeur, chercher l’erreur.
Manuel!!! Et recherches personnelles si affinité
9. La fécondité. Questions de mesure (l’ISF, ou indice synthétique de fécondité, et l’indice de génération, dit indice de descendance finale). Les
Comportements procréateurs et les politiques familiales. La condition des femmes dans le monde. Le désir d’enfant aujourd’hui. Famille et fécondité. Évolutions récentes de la famille en Europe. L’IVG en France et dans le monde.
Faire un dossier comprenant au moins deux articles exposant des points de vue différents sur une de ces questions.
11. Migrations et mobilité. Comment penser la question de l’immigration aujourd’hui en France? Quelles sources? Quelles mesures? Quels repères?
Recherches personnelles
12. L’Europe, terre de mobilité ? Terre d’accueil ? Deux siècles de mobilité en Europe, de l’Europe, vers l’Europe.
Trouver un document donnant les chiffres de la mobilité intra-européenne et commentez-le. Regardez sur le site de l’OFPRA et de l’OMI. Regardez aussi les statistiques de l’OCDE
http://www.oecd.org/statisticsdata/0,3381,fr_2649_37415_1_119656_1_1_37415,00.html
ou de l’INED »L’Union européenne élargie : 15+10=455 »
http://www.ined.fr/fichier/t_telechargement/13111/telechargement_fichier_fr_398.pdf
Atelier « Formes de catégorisation de la France contemporaine »
Olivier Louail et Nicolas Jounin
Le cours « Formes de catégorisation de la France contemporaine » est un des enseignements fondamentaux de la licence de sociologie.
Dans le cadre des décisions de l’assemblée générale du département sur la possibilité de délivrer des contenus « gratuits » (c’est-à-dire sans validation associée), nous proposons quelques séances reprenant les principaux points de ce cours.
Ces séances sont ouvertes à toutes et tous, en salle B332.
Vendredi 15 mai, 14-17h : les deux sources de la statistique publique (l’exemple de la mesure des grèves)
L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) dispose de deux sources pour mesurer les catégories et phénomènes sociaux : la source administrative, et la source enquête. Des chiffres du chômage à ceux de la délinquance, l’existence de ces deux sources génère toujours un décalage, et des polémiques.
Nous explorerons dans cette séance le cas de la mesure des grèves en France. En essayant de répondre à une question : comment et pourquoi ont-elles été toujours sous-estimées par la statistique publique ?
Mercredi 20 mai (et non vendredi en raison de l’ascension), 14-17h : les mécomptes du chômage
S’il y a bien un « chiffre » qui fait débat, c’est celui du chômage. Mais c’est un débat récent : il y a plus d’un siècle, on ne songeait même pas à mesurer le chômage.
Sur cette question, il faut faire le récit de deux batailles. La première porte sur la définition du chômage. La seconde sur les outils susceptibles de le mesurer au mieux avec, encore, cette distinction entre source administrative et enquête.
Vendredi 29 mai, 14-17h : les catégories socioprofessionnelles, histoire et définitions
En 1951, l’INSEE commence à classer les individus selon leur « catégorie socioprofessionnelle ». Pourquoi « socioprofessionnelle » et pas « sociale » ? Le créateur de la nomenclature répond : « La gauche aurait estimé que ce n’étaient pas de vraies classes sociales, et la droite aurait crié au contraire que c’étaient des classes sociales. Tandis qu’avec ‘‘socioprofessionnel’’, personne n’a rien dit. »
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) est l’héritière de différentes traditions sociologiques et statistiques, et le résultat d’un compromis politique. Comme elle est utilisée partout, du recensement de la population au moindre sondage sur les dentifrices, il importe de comprendre comment elle a été construite.
Vendredi 5 juin, 14-17h : sans-papiers, étrangers, immigrés, définitions et enjeux de leur « capture » statistique
A partir d’un discours de Brice Hortefeux qui lui aurait valu zéro si nous n’avions pas adopté le principe de validation exceptionnelle, nous explorerons les limites de la statistique publique lorsqu’elle prétend mesurer l’effectif d’une population à qui l’Etat ne reconnaît pas le droit d’être là, c’est-à-dire les « sans-papiers ».
Nous remonterons ensuite aux définitions d’étrangers et d’immigrés, en cherchant à comprendre pourquoi l’INSEE a voulu distinguer les seconds des premiers, en 1990.
Vendredi 12 juin, 14-17h : le sexe de la statistique publique
Les outils statistiques ne sont pas du genre neutre. Sur plusieurs sujets, ils ont desservi ou desservent encore la représentation de la situation des femmes. On abordera deux exemples :
– la mesure de la pauvreté (en particulier des « travailleurs pauvres »)
– les catégories socioprofessionnelles
A l’invitation de notre collègue Christoph Reinprecht (un grand merci à l’équipe viennoise!) et grâce au soutien de l’Ambassade de France à Vienne, nous avons participé aux deux permières journées de la semaine « Jeunes Chercheurs » de l’Institut de sociologie (4-8 mai 2009)
En présence du directeur de l’Institut de sociologie de l’université de Vienne, du vice-recteur de la faculté et du chargé de la coopération scientifique et techinique de l’Ambassade de France à Vienne, Monsieur Raoul Mille, le parcours commun du master de sociologie a été lancé!
La vieille, une quarantaine de Posters sélectionnés, rédigés par les jeunes chercheurs en sociologie, avaient été placés sur les murs du hall d’entrée et de l’escalier monumental de cet ancien bâtiment.
Et parmi eux, ceux d’Alexandre Egbako et d’Axel Pohn-Weininger en bonne place!
Ces posters seront présentés au cours de « walk around » tous les soirs de la semaine.
Lundi soir, Roser Cusso et moi-même avons présenté l’enseignement de la sociologie à Paris 8, ainsi que la situation actuelle et les raisons de la lame de fond de protestation contre les réformes en cours en France.
Le thème de la discussion de la soirée était la condition du jeune chercheur en sciences sociales. Trois interventions de jeunes collègues ont détaillé les conditions précaires dans lesquelles les étudiants et les jeunes chercheurs vivent, étudient, et doivent préparer leur avenir – qui se présente tout aussi précaire. Les convergences n’étaient, sur ces points, que trop évidents avec la situation en France.
Ces sombres constats n’ont pas nui, cependant, à l’excellente ambiance de la soirée, agrémentée par un buffet final offert par les anciens de l’Institut de sociologie!
Des nouvelles faîches en fin de semaine, puisque Roser Cusso est sur place toute la semaine, et qu’Axel Pohn-Weindinger participera à la dernière journée!
Et en attendant, quelques photos prises au cours du premier soir
1. au centre, Roser Cusso et Alexandre Nbako. A droite en vert, Julia Dahvik, une étudiante qui est venue en séjour Erasmus à Paris 8 l’an dernier, et qui vous adresse ses salutations!
2. « attentifs, ensemble! »
3. le panel de la soirée et le micro au vice-recteur
4. je présente la sociologie à Paris 8 et la situation des jeunes chercheurs
5. on attend la petite vidéo sur la ronde, presque en direct…
Dans le cadre du « suivi de mémoire », Michel JOUBERT propose aux étudiants de Master 2 une première après-midi de travail le mardi 12 mai, à partir de 14 heures.
Pour que cette réunion soit efficace, les étudiants devront avoir réalisé (et de préférence envoyé préalablement à michel.joubert@wanadoo.fr) une fiche comprenant quatre volets (une page par volet) :
1) Explicitation du contexte dans lequel s’inscrit le sujet de recherche : qu’il s’agisse du contexte personnel (raisons du choix, opportunités, liens activités professionnelles, etc.), du contexte socio-politico-institutionnel (mise en actualité, événements, débats publics ..) ou du contexte scientifique (état des connaissances, interpellations critiques, débats et avancées)
2) Orientations de recherche adoptées
2-1 : problématique
a. Premiers contours de ce que vous souhaitez construire comme objet de recherche
b. Explicitation des concepts (définition, champ d’application, extension, références) que vous pensez utiliser dans ce travail
c. Situation à l’égard des recherches existantes sur le sujet ou des problématiques approchantes
2-2 : hypothèses : directions d’analyse que vous cherchez à tester avec votre travail de terrain (ce que vous imaginez constituer des directions de travail pertinentes).
3) Terrain et méthodologie
3-1 : Critères ayant présidé au choix du terrain (lieux, publics, profils .) : à mettre en relation avec les hypothèses (test de cohérence)
3-2 : Outils d’observation, de recueil-traitement des données et informations, et de questionnement : à mettre en relation avec les hypothèses (qualifier les informations nécessaires qui permettront de valider vos hypothèses)
4) Références pertinentes
Présenter vos références principales sur le plan des travaux sociologiques existants, celles que vous utilisez : commenter ces références pour faire comprendre la manière dont elles éclairent votre démarche.
Une deuxième demi-journée de travail est proposée pour la matinée du mardi 19 mai (9 à 13 heures) dont nous fixerons ensemble le programme.
* * *
Claire Lévy-Vroelant sera également présente le mardi 12 à partir de 14h pour rencontrer les étudiants qui souhaitent soutenir leur mémoire sous sa direction. Elle leur demande de bien vouloir, auparavant, lui envoyer AVANT cette date le plan de leur mémoire, leur bibliographie ainsi qu’un exemple (entretien, journal, analyse de documents, etc.) de leur travail de terrain. Toutes autres questions ayant trait à la recherche et à l’orientation pour l’an prochain pourront être abordées.
Jeudi 30 avril, de 9h à 12h, se tiendra un Atelier Démographie en présence de Roser Cusso, Claire Lévy-Vroelant et Livia Velpry.
Le lieu sera communiqué dès que possible, rendez-vous devant la salle des enseignants.
La présence de tous les étudiants qui comptent valider cette UE est vivement recommandée.
Le mardi de 10h à 12h à partir du 28 avril : Atelier collectif s’adressant aux étudiants engagés dans un travail de mémoire animé par Livia Velpry et Patricia Paperman
Atelier Lecture critique : les trois mondes de l’Etat-providence
Sébastien Bauvet et Axel Pohn-Weidinger proposent aux étudiant.e.s et aux enseignant.e.s de toutes disciplines un atelier de lecture critique pour le mois de mai, autour du livre Les trois mondes de l’Etat-Providence : Essai sur le capitalisme moderne de Gosta Esping-Andersen à partir de lundi.
Salle B332 à 18 heures.
Plan provisoire :
27. avril : Premier rendez-vous
4 mai : Introduction et chapitre 1
18 mai : Chapitres 2 & 3
25 mai : Chapitres 4 & 5
1 juin : Chapitres 6 & 7
8 juin : Chapitres 8 & 9 & épilogue
Une délégation composée de Claire Lévy-Vroelant, Roser Cusso (pour les enseignants) et d’Alexandre Egbako (étudiant de master), et Axel Pohn-Weidinger (doctorant allocataire de recherches) pour les étudiants et jeunes chercheurs, se rend à Vienne à l’invitation de l’Institut de Sociologie où se déroulera, du 4 au 8 mai 2009, une « semaine jeunes chercheurs » au cours de laquelle une trentaine d’étudiants avancés présenteront leur travail sous la forme de posters. [Programme, en allemand, en PDF, voir aussi les informations sur le blog de l’institut de sociologie de Vienne]
Le programme de la semaine comporte aussi des débats sur des questions clés concernant la situation actuelle des jeunes chercheurs.
L’ouverture de la semaine sera le 4 mai 2009 au soir. Comme points de programme figurent le vernissage des posters, un débat général sur les perspectives des jeunes chercheurs, et le lancement de notre master conjoint à 19h30.
Côté français, le conseiller culturel de l’ambassade ainsi que l’attaché scientifique seront présents. Du côté du l’université de Vienne le directeur du département, le doyen de la faculté de sociologie ainsi que le vice-recteur responsable pour des affaires internationales ont annoncé leur participation.
2 avril 2009
Les enseignants, étudiants et personnels administratifs de l’UFR – Histoire, Littératures, Sociologie, Genre – de l’Université Paris 8, réunis en Assemblée Générale le 2 avril 2009,
1. Affirment leur volonté de poursuite du mouvement contre les décrets destructeurs de l’université, ce qui implique la non-reprise des cours.
2. Réaffirment le principe de non-pénalisation des étudiants, conformément à la décision votée à l’unanimité par l’Assemblée des trois Conseils de l’université.
3. Reconnaissent la nécessité d’une validation du semestre.
4. Décident la mise en place de modalités de validation exceptionnelles, compatibles avec la mobilisation – excluant notamment la mise en place de partiels –, adaptées aux spécificités des disciplines, fondées sur un rapport personnalisé avec les étudiants et modulées en fonction de leur situation particulière et de leur niveau d’étude dans les cursus.
Motion votée à l’unanimité, moins une voix contre, sept abstentions et deux ne prenant pas part au vote.
Réunion du département de sociologie le mercredi 1er avril à 9h30 (Amphi B1)
pour débattre de la poursuite du mouvement et de ses modalités.
Ordre du jour :
– 9h30-11h : assemblée générale des étudiant-e-s de sociologie
– 11h-12h30 : assemblée générale étudiant-e-s / enseignant-e-s / BIATOSS de sociologie
Les universités en général, et le département de sociologie en particulier, sont en grève depuis sept semaines. Le gouvernement continue de mépriser nos revendications.
Dans ce contexte, il est important de débattre toutes et tous ensemble : poursuite de la grève, reprise des cours, formes intermédiaires de mobilisation, validation ou non ?
La réunion se terminera par un vote.
Pour que ce vote ait le plus de légitimité possible, la participation de chacun et chacune est nécessaire.
*************************
A tous les étudiants, enseignants et personnels administratifs
de l’UFR – Histoire, Littératures, Sociologie, Genre
L’université française est en grève depuis huit semaines. Le ministère ne donne, à cette date, aucune perspective sérieuse de solution aux différents problèmes posés. Les assemblées générales, les motions, les manifestations et les actions se succèdent. Chacun le sait, les enjeux des réformes et la situation qu’elles ont engendrée sont particulièrement graves pour l’avenir de notre Université. Il est essentiel à ce stade, afin d’éviter que des dissensions internes ne viennent troubler le climat de solidarité qui caractérise le mouvement, que l’ensemble des personnes impliquées se réunisse aux différents niveaux d’organisation de notre institution.
C’est pourquoi notre UFR tiendra une grande Assemblée Générale
le jeudi 2 avril 2009,
à 9h30, Amphi B2.
La participation de chacune et de chacun d’entre nous à cette assemblée est indispensable pour que les décisions qui seront votées soient pleinement légitimes.
Denis Bertrand
Directeur de l’UFR –HLSG
Motions approuvée à l’unanimité le 17 mars 2009 par le CEVU
Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire de l’Université Paris 8 réuni le mardi 17 mars 2009 soutient la mobilisation actuelle des universités françaises et celle de l’Université Paris 8 contre l’ensemble des dispositions prises par le gouvernement suite à la mise en place de la loi LRU. Celle-ci remet gravement en cause l’avenir du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : il y va de l’avenir de la communauté universitaire. En conséquence, le CEVU exige qu’aucune mesure individuelle ou collective de pénalisation ne soit prise par les enseignants de l’université à l’encontre des étudiants qui ont ou auront été absents pendant les jours de manifestation ou pendant les assemblées générales, ainsi que pour fait de grève. Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire demande aux conseils d’UFR de veiller à l’application de cette motion, il sera lui-même le garant ultime de son application. A cette fin, une commission de recours sera mise en place et sera en contact permanent avec celles instituées dans les UFR. Cette commission pourra être saisie directement par les étudiants à l’adresse suivante : (cevu.recours@univ-paris8.fr). Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire demande aux composantes, qui ne l’ont pas encore fait, la mise en place de commissions paritaires, afin d’étudier les demandes de recours.
Le CIERA propose, avec le concours du DAAD et du MENESR, des aides à la mobilité pour effectuer en Allemagne ou dans un pays de langue allemande dans le domaine des sciences sociales et humaines :
Un séjour de recherche (inscription préalable en thèse)
· 4 mois maximum (610 euros/mois) pour les doctorants disposant déjà d’un autre financement de type allocation de recherche ou équivalent ;
· 6 mois maximum (1220 euros/mois) pour les doctorants ne disposant d’aucun financement.
Pour télécharger le formulaire de candidature :
Voir le site internet du CIERA: Aides à la moblité > Séjours de recherche
Un stage (inscription préalable en master 1 minimum)
le stage doit être effectué dans une institution ou une entreprise allemande/d’un pays de langue allemande
· 6 mois maximum non renouvelables (610 euros/mois).
Pour télécharger le formulaire de candidature :
Voir le site internet du CIERA: Aides à la moblité > Stages
Renouvellement de l’aide
Les aides à la mobilité doctorales peuvent être attribuées un maximum de deux fois au cours de la thèse. Un renouvellement d’une aide en cours n’est en aucun cas automatique. Les allocataires qui en font la demande doivent présenter un nouveau dossier de candidature accompagné d’un rapport d’étape portant sur l’avancée des travaux. Ce dossier fera l’objet, au même titre que les autres candidatures, d’un examen de la commission.
La prochaine commission aura lieu en juin 2009.
Conditions générales de candidature Les ressortissants de tous pays peuvent postuler – sous réserve qu’ils soient inscrits dans une université française ou dans un établissement d’enseignement supérieur depuis au moins un an. Le thème de recherche doit concerner l’Allemagne ou les autres pays de langue allemande, soit de manière exclusive, soit de manière comparative. Le candidat à une aide à la mobilité pour un séjour de recherche doit trouver une structure d’accueil et un appui scientifique au sein d’institutions universitaires et de recherche allemandes/d’un pays de langue allemande (à l’exclusion des centres français à l’étranger). Le stage doit être effectué dans une institution ou entreprise allemande/d’un pays de langue allemande (ce qui exclut les stages exercés dans des
institutions types ambassades, consulats, instituts culturels français etc.). L’étudiant doit pouvoir justifier d’une manière crédible (enseignements, séjours) d’une maîtrise suffisante de la langue allemande (compréhension et expression) ; la finalité de l’aide à la mobilité ne peut être l’apprentissage ou le perfectionnement linguistique. Les candidats retenus devront rendre au CIERA un rapport détaillé de leur séjour un mois au plus tard après la fin de celui-ci (ce rapport sera susceptible d’être mis en ligne sur le site Internet du CIERA), accompagné d’une attestation de présence du candidat au sein de la structure d’accueil. Attention Pour une aide à la mobilité post-doctorale, les personnes intéressées peuvent se présenter au programme d’allocations de recherche Clemens Heller de la Maison des sciences de l’homme à Paris.
Voir sur le site www.msh-paris.fr
Vous retrouverez toutes ces informations sur le site internet du Ciera
www.ciera.fr à la rubrique « aides à la mobilité ».
Date limite d’envoi des dossiers de candidature (par e-mail et par
courrier, le cachet de la poste faisant foi) : 4 mai 2009.
Contact et renseignements
Mathilde LEFEBVRE
CIERA
28, rue Serpente
75006 Paris
Tél. 00.33.(0).01.53.10.57.35
Fax : 00.33.(0).1.53.10.57.39
E-mail : lefebvre@ciera.fr
Dans le cadre de la poursuite de la mobilisation, les enseignants, après un échange avec les étudiants de Master, invitent chacun d’entre eux à prendre contact avec leur directrice ou directeur de Mémoire.
Ceci est la condition requise pour envisager une soutenance en juin ou en septembre si les circonstances le permettent.
Par ailleurs, les enseignants pourront donner des indications et des conseils personnalisés : pédagogiques et/ou administratifs.
L’équipe enseignante du département de Sociologie se réunira très prochainement afin de décider de la suite du semestre.