Derrière les lumières

Sous un pseudonyme, une étudiante en sociologie fait le récit d’un travail dans un grand hôtel Derrière les lumières cinglantes :


La lumière des ténèbres s’éclipse sous la pluie

9h 30. Les clients commencent à envahir la salle pour le petit-déjeuner. Amélie se plaint qu’elle a mal aux pieds. Hier, elle n’a pas eu besoin de beaucoup marcher car elle a travaillé pour le room service. Aujourd’hui, c’est une autre histoire. On est en salle, il faut sans arrêt porter et débarrasser. Mais je n’ai plus le temps de penser à elle.

Ce texte a aussi été repris sur Rue89 : Je suis celle qui se tue le poignet pour vous servir des petits-déj’ à 26 euros