Florence Bouillon, maîtresse de conférence au département de sociologie de l’université Paris 8, publie aux éditions « Rue d’Ulm » Le squat : problème social ou lieu d’émancipation ?
Les squats, ces bâtiments vides occupés sans droit ni titre, ont souvent mauvaise presse. Illégaux, insalubres, ils causeraient des troubles dans l’ordre public et constitueraient de ce fait un « problème social » à éradiquer. Inversement, ils sont aussi présentés comme des lieux d’émancipation, des espaces de solidarité et de liberté face à une société supposée corrompue et aliénante.
C’est à une vision plus nuancée qu’invite la lecture de cet opuscule, fondé sur une longue enquête ethnographique. Le squat fonctionne finalement comme un « miroir social » : il reflète à la fois les vulnérabilités et les résistances à l’œuvre dans la société contemporaine.
5 € en librairie le 24 février 2011