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LE COURS DE BARBARA CASCIARRI

« Anthropologie de la gestion de l’eau »
du mardi de 15h à 18h

DEBUTERA LE MARDI 16 FEVRIER

Cours « anthropologie des techniques »

Le cours de Flavia Carraro, « Anthropologie des techniques, anthropologie de
l’objet » débutera le 9 février au Musée du Quai Branly.

Le rdv est devant la salle 1 du Musée à 13h.

Cours de B. CASCIARRI (non reporté dans la brochure)

Nous annonçons ici ce cours qui n’apparaît pas dans la brochure d’Anthropologie

Cours du deuxième semestre le mardi 15h/18h

Cours de domaines de l’anthropologie 2
Anthropologie des techniques, anthropologie de la gestion de l’eau
Parcours anthropologie

Voici le descriptif :

La gestion de l’eau se situe dans l’intersection entre écologique et social, ce qui fait un champ d’observation intéressant pour l’anthropologie.
Dans beaucoup de sociétés traditionnelles l’eau, ressource rare et vitale, est révélatrice d’inégalités et raison fréquente de conflit, mais elle demeure soumise à un controle collectif et à une négociation mettant en jeu la structure sociale entière.
Sa centralité pour les communautés rurales est analysée dans plusieurs domaines : les techniques mises en place pour son exploitation, l’espace du politique dans la réglementation de l’accès, les représentations symboliques qui en témoignent la valorisation. Par des exemples pris des sociétés pastorales et agricoles en milieu aride, nous examinerons l’articulation sociale qui se noue autour de la gestion de l’eau et sa confrontation avec les changements imposés par des nouvelles stratégies nationales et internationales où l’eau devient un enjeu central des processus de globalisation. Dans la première partie nous définirons le cadre d’une approche à une « anthropologie de l’eau » et dans la deuxième nous passerons à analyser des cas d’étude particuliers illustrant les modes de la gestion sociale de l’eau dans diverses sociétés rurales d’Afrique et du Moyen Orient.

Stage de terrain (2009-2010, n°2)

Le deuxième stage de terrain dâ??une semaine, proposé aux étudiant-e-s inscrit-e-s en L3 de sociologie, dans le cadre de la demi-mineure â??Pratique dâ??enquêteâ??, vient de sâ??achever.

Il a eu lieu à La Bourboule, du 23 au 30 janvier 2010.

Le premier stage avait eu lieu à Issoire, en décembre 2009. Le troisième aura lieu sur lâ??île de Noirmoutier, du 6 au 13 février 2010.

En attendant un compte rendu plus complet, voici trois photos prises au cours du stage.

1. Réunion de travail pour préparer un entretien sur la crise du thermalisme à La Bourboule (Françoise de Barros, Marie Ménoret, Karim et Louacif).
photo1

 

2. Un entretien sur le lieu de travail de nos interlocuteurs : des producteurs de lait (les étudiants : Racine et Kacha).
photo2

 

3. Enquêter sur les métiers liés à la pratique du ski exige parfois des sacrifices (Thomas, qui a accepté les sacrifices). »
photo3

Pour en savoir plus :
Les stages de terrain du département de sociologie sont organisés depuis quelques années. Ils ont fait l’objet de compte-rendus sur le site : stage 4, stage 1, stage 2, stage 3, stage 5. Depuis 2009, ils sont intégrés à une demi-mineure, « Pratique du terrain ».

Une nouvelle recrue : Fabien Truong

fabientruongFabien Truong rejoindra le département de sociologie en septembre, sur le poste de « PRAG » destiné à la préparation au CAPES de sciences économiques et sociales (poste occupé par Serge Bosc, puis Christelle Avril, Carine Ollivier et cette année par Jeanne Lazarus).
Fabien Truong, 33 ans, est professeur de sciences économiques et sociales depuis 2003, dans plusieurs lycées de Seine-Saint-Denis (Le Corbusier à Aubervillier, Maurice Utrillo à Stains, Paul Eluard à Saint-Denis…). Parallèlement à cette carrière dans le secondaire (où il participa activement, suivant les années, aux ciné-clubs, ou à un « café sciences économiques et sociales » ou encore aux équipes de préparation des conventions lycées-IEP), il a aussi enseigné dans le supérieur (à l’IUT de Bobigny, en économie et en sociologie), à l’université Paris 10 (préparation au CAPES).
Fabien Truong a un DEA de sociologie de l’EHESS (qui portait sur les professions artistiques) et une maîtrise de sociologie de Paris 10. Il a obtenu l’agrégation en 2001 et a été admis à l’ENS Cachan en 1998.

Changement d’horaire

Le cours « Questionnaire » de Claude Dargent du jeudi 28 janvier à 9h est annulé.
La correction du dernier partiel se fera : vendredi 29 janvier à 10h en salle 231, 2e étage du batiment B (en dessous de la salle aujourd’hui en travaux)

Informations importantes (second semestre)

Second semestre
L’emploi du temps de la licence de sociologie pour le second semestre 2009-2010 sera mis à jour et placé sur le site le 1er février 2010 (attention : il y aura des modifications d’horaires). Emploi du temps mis à jour sur la page « licence »
Notez par ailleurs : un nouveau cours offert par Barbara Casciarri « Anthropologie des techniques, anthropologie de la gestion de l’eau »
Les inscriptions pédagogiques dans les EC pour le second semestre se feront exclusivement par internet les mercredi 3 février 2010 et jeudi 4 février, ainsi que le vendredi 5 au matin.
Elles seront closes le 5 février 2010 à midi. L’inscription se fait à l’adresse suivante : https://reins.univ-paris8.fr/accueil.php

Jury de licence
Dès que vous serez en possession de toutes vos notes du premier semestre, que vous soyez en L1, L2 ou L3, vous vous rendrez au secrétariat afin de remplir informatiquement votre PV de Licence. La date limite pour cette opération est le 28 janvier.

Retour des dossiers et des devoirs sur table (Anthropologie économique).

Nicolas Césard rendra les dossiers et une partie des devoirs sur table le lundi 18 janvier 2010 à 14h en salle B336 (salle du partiel).
La personne qui n’a pas signé son dossier (un Noël en famille dans le Périgord) est priée de se faire connaître auprès de l’enseignant.

Sara à Amsterdam

Voici un texte de Sara, étudiante en master de sociologie de l’université Paris 8, cette année à Amsterdam, aux Pays-Bas.

Bonjour Paris VIII !
Je vous écris depuis ma chambre étudiante avec une superbe vue sur les canaux d’Amsterdam. Je suis venue ici pour écrire mon mémoire de master de sociologie dont le sujet est en rapport avec les politiques migratoires néerlandaises. Ma situation est un peu particulière puisque je suis moi-même née aux Pays-Bas, et que mon échange Erasmus peut être vu comme un « retour aux sources », ou un retour au pays qui n’était plus mon pays. Je ne peux néanmoins m’empêcher de vous inciter à venir faire une partie de vos études ici. J’ai bien sûr l’avantage de parler couramment le néerlandais mais, la plupart des hollandais parlent très bien l’anglais et même un peu de français.

L’accueil des étudiants étrangers est très bien organisé. Pour les sciences humaines, l’International School for Humanities and Social Sciences, dépendante de l’Université d’Amsterdam (UvA), donne uniquement des cours en anglais et est essentiellement destinée aux étudiants en échange universitaire. L’inconvénient de cela est que peu d’étudiants suivant ces cours sont hollandais. Dans mon cas, la plupart sont américains, mais il ya aussi des Australiens, Suédois, Allemands, Turcs, etc. L’avantage est que les classes sont petites (une vingtaine d’étudiants) ce qui facilite la communication. Les cours sont plus « scolaires » que dans les universités que j’ai connues en France. On nous demande de lire plusieurs articles universitaires avant chaque cours et d’écrire des rapports d’une page sur les cours chaque semaine. A la fin du semestre, un rapport de recherche d’environ 5000 mots doit être rendu, avec la possibilité que l’article soit publié dans un des journaux universitaires s’il est jugé « bon ». Tout cela représente bien sûr pas mal de travail, mais le principal avantage que j’y ai trouvé est que les cours sont de cette façon non pas organisé autour du professeur mais que les étudiants participent pleinement au contenu du cours. On nous demande sans cesse notre opinion. Les tables des salles de cours sont d’ailleurs posées en U ou en O comme en salle de réunion.

Voilà pour les cours.
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Il ne faut bien sûr pas oublier la ville d’Amsterdam elle-même qui est une des principales raisons pour lesquelles il faut venir y étudier. Chaque maison d’Amsterdam est différente, pas de style Haussmannien uniforme. La ville est traversée par de très nombreux canaux, et on y circule à vélo. Les cafés sont plus agréables les uns que les autres. Pas de lampes halogènes ni de lumière blanche, mais des cafés « marrons », qu’on pourrait comparer à nos « Irish pub », éclairés à la lumière des bougies. Le mot hollandais pour qualifier l’ambiance de ces cafés est « gezellig », qui signifie « chaleureux », « cosy ». Je ne vous parlerais pas des coffee-shops, des squats, du quartier rouge et plus généralement du système politique néerlandais de la « tolérance » (qui est certes entrain de changer) et vous laisserais découvrir cela par vous-même…
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Ah oui, et une dernière chose : pas de ligne 13 à Amsterdam ! 10 minutes de vélo et on est arrivé à la fac !

Sara

Voici quelques sites internet utiles (tous traduits en anglais) :
www.uva.nl
www.ishss.uva.nl
www.uva.nl/exchange
www.iamsterdam.com

Et puis, si vous avez envie de me poser des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un mail : sara.cloo@hotmail.fr

Pour d’autres informations consultez la page dédiée aux échanges Erasmus et lisez :

  • Les commentaires de Chams, à Copenhague (2009)
  • Les impressions de Julia à New-York (2009)
  • Le récit d’Anaïs au Québec (2009)
  • le récit de Camille, à Séville en 2008
  • le texte et les photos de Masinissa à Montreal (2007)
  • ou les impressions de Nabila, en échange Erasmus à Manchester
  • celles d’Alessandro, en échange Erasmus à Barcelone
  • ou encore celles de Clément à Manchester
  • Changements de salles en janvier

    Attention : en janvier 2010 les salles changent.

    Comme vous le savez sans doute, les travaux de réaménagement des salles B 332 et B 333 — qui deviendront les bureaux de science politique, salle d’UFR et bureaux d’enseignants — vont débuter le lundi 4 janvier 2010 (enfin en principe…) et se terminer à la fin de l’intersemestre. Il y aura donc 3 semaines de cours à transférer dans 2 autres salles qui nous sont prêtées par l’École Doctorale.

    Voici la liste des changements : vérifiez quand même auprès du secrétariat le jour même, il peut y avoir des modifications de dernière minute.

    LUNDI 9H00 Michel SAMUEL part en D 328 à la place de la B 332
                                   (Claudette LAFAYE - Françoise DE BARROS)
                                   Denis BERTRAND part en D 301 (40 places) à la place de la B 333
    
              12H00 Livia VELPRY part en D 328
                          Michel JOUBERT prend la  B 235 à la place de la B 332
    
                          Zineb ALI BENALI part en D 301 à la place de la B 333
    
              15H00   Michel COSTANTINI libère la B 333 et part en D 328
                            Barbara CASCIARRI libère la B 332 et part en D 301
    
             18H00   Michel COSTANTINI prend la B 236 à la place de la B 333
                           Axel POHN-WEIDINGER prend la B 135 à la place de la B 332
    
    MARDI  9H00  Hélène MARQUIÉ part en D 328 et libère la B 333
                
            12H00  Jean-Michel DELACOMPTÉE part en D 143 (50 places) et libère la B 333
                    Charles SOULIÉ part en D 328 à la place de la B 235 que prend Aline HÉMOND à la place de la B 332
    
            15H00  Olivia ROSENTHAL part en D 328 et libère la B 333
                    Corinne DAVAULT part en D 143 et libère la B 332
    
            18H00  Benoit HOUZÉ part en D 328 et libère la B 131 pour François NOUDELMAN à la place de la B 333
                    Rémy PONTON part en D 143 à la place de la B 332
    
    MERCREDI    9H00  Jean-Michel DELACOMPTÉE part en D 143 à la place de la B 333
                        Baptiste COULMONT part en D 301 à la place de la B 332
    
                12H00  Roser CUSSO part en D 143 à la place de la B 332
                        Stéphane ROLET part en D 301 à la place de la B 333
    
                15H00  Patricia PAPERMAN part en D 143 à la place de la B 332
                        Christopher LUCKEN part en D 301 à la place de la B 333
    
    JEUDI  9H00  Françoise SIMASOTCHI part en D 328 et libère la B 230 pour Martine CRÉAC'H à la place de la B 333
                    Claude DARGENT part en D 301 à la place de la B 332
    
            12H00  François NOUDELMAN part en D 343 (50 places) à la place de la B 333
                    Corinne DAVAULT part en D 143 à la place de la B 332
    
            15H00  Gérard DESSONS part en D 343 (jusqu'à 17h00) à la place de la B 333
                    Claudette LAFAYE part en D 143 à la place de la B 332
    
            18H00  Pierre BAYARD part en D 343 à la place de la B 333
    
    VENDREDI    9H00  Véronique DUCHESNE part en D 328 et libère la B 135 pour Charles SOULIÉ à la place de la B 332
                        Pauline GALLI part en D 301 à la place de la B 333
    
                12H00  Ingolf DIENER part en D 328 à la place de la B 332
                        Martin MÉGEVAND part en D 301 à la place de la B 333
    
                15H00  Martine CRÉAC'H part en D 301 à la place de la B 333
    

    Devoirs sur table : B.DAVID

    Devoirs sur table :
    Domaines de l’anthropologie (l’Anthropologie de l’ethnicité. Minorités de la Chine)
    Mardi 15/12/2009 de 18h à 21h.

    Grands courants de l’anthropologie (Mondialisation culturelle)
    Mercredi 16/12/2009 de 9h à 10h.

    Election du collège usager (étudiants) au Conseil de l ‘UFR HLSG et Science politique

    Election du collège usager (étudiants) au Conseil de l ‘UFR HLSG et Science politique
    les 9 et 10 décembre 2009
    de 10h à 17h en salle B338

    Absences de mesdames CHAVAROCHETTE et DUCHESNE

    Le cours de Véronique DUCHESNE
    Histoire et épistémologie
    de l’anthropologie
    Du vendredi 11 décembre 2009
    de 9h à 12h
    ne sera pas assuré

    Le cours de C. CHAVAROCHETTE
    Grand courant 2 anthropologie
    Du vendredi 11 décembre 2009
    de 9h à 12h
    ne sera pas assuré

    Devoir sur table (D.Terrolle)

    Le devoir sur table n°1 du cours Présentation des méthodes des sciences sociales aura lieu le 16/12/2009
    de 18h à 21h en salle B 135.

    Absence de F.DESHAYES

    Le cours Introduction à la méthodologie et au cursus universitaire de 18h à 21 h est annulé le 03/12/2009.

    Absence de Mme de Barros

    Françoise de Barros n’assurera pas de cours mardi 1er décembre 2009. Elle intervient au colloque « Les territoires du communisme » qui se tient à la Sorbonne.
    Les cours de MTU (mardi 12h-15h) et l’atelier « construire son projet » (mardi 15h-18h) seront rattrapés le mardi 18 janvier 2010.

    ABSENCE DE CAMILLE PEUGNY

    Le cours de Camille PEUGNY
    « PRESENTATION ET ANALYSE
    D’UNE GRANDE ENQUETE »
    du jeudi 19 novembre 2009
    de 15h à 18h
    Ne sera pas assuré

    Absence de Josette TRAT

    Le cours de Josette TRAT
    « LES ETAPES DU CHANGEMENT SOCIAL »
    du vendredi 20 novembre 2009
    de 12h à 15h
    Ne sera pas assuré

    Grève étudiante à Vienne… entretien avec Natalie

    natalie-natalieNatalie, étudiante autrichienne en sociologie, était en 2008 en séjour Erasmus à Paris 8. Dans un entretien avec Claire Lévy-Vroelant, elle décrit le mouvement social étudiant actuel en Autriche.

    Le mouvement ici est très intéressant, car comme le dit Natalie, à la différence du mouvement de l’an dernier en France, les cours sont maintenus en même temps qu’une mobilisation dans un lieu stratégique, le plus grand amphi de l’université. Ainsi la mobilisation et l’attention de l’opinion, pour l’instant, se maintiennent.

    Un grand merci à Natalie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de nous envoyer ces photos,
    Vienne, Claire Lévy-Vroelant, le 11 novembre 2009

    natalie-audimax« Depuis le 22 octobre, les étudiant(e)s de l’université de Vienne occupent le plus grand amphi de l’Autriche, l’Audimax. Ce mouvement de contestation touche désormais presque toutes les villes universitaires de l’Autriche. Maintenant les grèves et manifestations s’étendent à d’autres pays européens ».

    Quels sont les motifs de ce mouvement ?

    « Ces dernières années, la situation des universités autrichiennes s’est dégradée continuellement. Il manque de places dans les cursus, les frais d’études ont été établis, l’accès aux universités est de plus en plus restrictif, la démocratie dans les universités diminue et les intérêts économiques prédominent le système éducatif. natalie-educationTous ces inconvénients sont aussi conséquence du sous-financement public des universités et du processus de Bologne.

    En effet, tous les pays d’Europe sont touchés par ces problèmes. Les motifs de cette lutte des étudiant-e-s autrichien-ne-s ressemblent aux différentes luttes des autres pays européens.

    Le but est aussi d’attirer l’attention et mettre l’enseignement supérieur à l’ordre du jour.

    Beaucoup espèrent que le mouvement sera une impulsion pour repenser de fond en comble le système universitaire et éducatif. »

    Est-il seulement viennois?

    natalie-audimax1« C’est à Vienne, que la protestation a débuté. Les premiers à protester ont été les étudiant-e-s de l’Université des Beaux-arts à Vienne qui se sont opposés au processus de Bologne. Ils ont vite été rejoints par les étudiant-e-s de l’université de Vienne qui ont décidé de squatter l’Audi max. Ce qui a commencé comme une manifestation s’est développé comme un mouvement de contestation qui s’est diffusé dans toutes les autres universités en Autriche.

    Maintenant les protestations et occupations s’étendent en Allemagne, Grande-Bretagne et en Suisse. Cela montre que les problèmes de Vienne sont des problèmes globaux et qu’il fallait juste un premier foyer pour que la protestation se répande comme une traînée de poudre.

    natalie-unibrenntVu les circonstances le symbole de ce mouvement montre une université en feu avec le slogan: „Uni brennt“ – l’uni(versité) brûle. »

    Quels sont les départements touchés et pourquoi?

    « La rentrée universitaire 2009 est marquée par une augmentation de près de 15% des étudiant-e-s. Surtout certaines disciplines comme la médecine, la psychologie, la communication, la gestion, les sciences de l’éducation et la biologie manquent de capacités d’accueil. Pour limiter le nombre d’étudiants, notamment l’afflux des Allemands, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Johannes Hahn, a voulu réintroduire des frais de scolarité et restreindre l’accès aux universités.

    Mais cela ne résout ni le problème de sous-financement du système universitaire ni les autres inconvénients de l’enseignement supérieur.

    Les enseignant-e-s se sont aussi solidarisé-e-s et participent activement aux protestations.

    Ils sont touchés par la précarisation des emplois dans les universités. Le catalogue de revendications, qui a été élaboré par les membres du mouvement, réclame entre autre un quota de 50% de femmes dans tous les domaines du personnel universitaire. »

    Quelles sont les formes du mouvement?

    « Premièrement il faut dire qu’en Autriche faire grève est tout à fait anormal, pas comme en France !

    natalie-audimax3C’était pendant mon année Erasmus que j’ai connu pour la première fois dans ma vie une grève d’étudiant-e-s. À vrai dire, je ne croyais pas qu’un tel mouvement puisse être possible en Autriche, puisque nous n’avons pas du tout cette „culture de la grève“. C’est pourquoi la forme de ce mouvement est la chose la plus fascinante.

    Les médias, les syndicats, les politiciens, tous sont surpris et étonnés par les étudian-e-s qui ont été accusés d’être une „génération non-critique“ d’être incapable de mettre un tel mouvement sur pied.

    Ce mouvement s’est formé spontanément, il n’y a pas une organisation qui l’a provoqué, même pas l’union d’étudiant-e-s était impliquée. La mobilisation fonctionne à l’aide des nouveaux médias de Social Networking comme Facebook et Twitter. Les étudiant(e)s ont aussi crées un propre site : www.unsereuni.at (avec des articles en français !) où on peut suivre les événements en direct par vidéo ainsi que toutes les actions qui sont documentées.

    natalie-presseLe mouvement s’organise à la base d’une démocratie directe participative. Les étudiant-e-s ont développé une vraie infrastructure de presque 100 groupes de travail, qui s’occupent de tout: de la presse, la cuisine, du nettoyage, des finances, etc. Ils organisent des ateliers où les étudiant-e-s discutent des alternatives en termes de politique universitaire et sociale avec des journalistes, des écrivains et des artistes invités.

    Les étudiant-e-s montrent aussi leur mécontentement en dehors de l’espace universitaire.

    Ils sont déjà organisés plusieurs grandes manifestations, dont une était la plus grande manifestation universitaire de l’histoire autrichienne avec 50.000 participants.

    Mais à la différence des grèves en France les universités ne sont pas bloquées. Les cours continuent, même ceux dont les salles sont occupées ont lieu dans les autres endroits non occupés. Mais, quand-même, enfin il se passe quelque chose dans les universités autrichiennes! »

    Natalie Nestorowicz
    Université de Vienne
    Département de Sociologie
    Ancienne Erasmus à Paris 8 (2008)

    Note : Les photos proviennent de http://www.flickr.com/photos/unibrennt/ et
    http://www.flickr.com/photos/christoph_liebentritt/

    Pour en savoir plus : sur les échanges Erasmus : ?page_id=140, ou sur le mouvement social universitaire autrichien www.unsereuni.at

    Chams à Copenhague

    Voici un texte que Chams, étudiant en sociologie à Paris 8, et actuellement en séjour d’échange Erasmus à Copenhague (Danemark), a bien voulu écrire pour le site du département.

    Arrivé à Copenhague il y a 2 mois maintenant, je suis actuellement en plein coeur de mon semestre d’échange ERASMUS. C’est une ville de taille moyenne ou il fait bon vivre; l’eau et les paysages naturels y sont omniprésents.
    canalLes danois sont très attachés au respect de l’environnement, d’ailleurs Copenhague va accueillir en décembre le sommet de l’ONU sur le changement climatique. C’est un peuple très accueillant, ouvert, honnête et paisible; ils se qualifient eux mêmes comme le peuple le plus heureux du monde. Leur niveau de vie est très élevé et Copenhague est l’une des capitales les plus chères d’Europe.
    Les danois ont un bon niveau d’anglais en général, même si ils restent très attachés à leur langue et à leur culture. De plus, beaucoup d’étrangers vivent à Copenhague (particulièrement des français) et l’Université organise des événements pour l’intégration des étudiants étrangers et danois, donc malgré le décalage culturel, l’adaptation est plutôt rapide. L’université se charge de trouver un logement aux étudiants étrangers, car il est quasiment impossible de trouver un logement proche du centre par ses propres moyens à un prix raisonnable.

    campuscssLes différents sites de l’Université sont répartis autour du centre de la ville et très accessibles en vélo (LE moyen de transport le plus rentable et rapide). La méthode de travail est totalement différente ici;
    il faut fournir le travail personnel (lectures) avant le cours, qui est souvent sous forme d’une discussion. Il s’agit de cours prévus pour les étudiants internationaux qui nécessitent beaucoup de travail (plus de 10 ects). La forme des examens est choisie au préalable par l’étudiant (oral ou écrit en anglais).

    Chaque quartier de la ville possède sa propre identité, il y a vraiment beaucoup d’endroits différents où sortir… Le temps est assez contraignant mais on s’y fait.
    Par contre la gastronomie n’est définitivement pas le point fort de la culture danoise…
    nyhavnMalgré cela, c’est très enrichissant de découvrir une partie de la culture nordique, de nombreux voyages sont organisés par l’Université à des prix raisonnables (Norvège, Suède, Russie…). Une bonne occasion de découvrir une autre facette de l’Europe.

    Pour toute info supplémentaire (détails logements, cours, administration, sorties…) vous pouvez me contacter.
     
    Chams

    Rappel : réunion d’information sur les programmes d’échange le 17 novembre 2009.
    Et par ailleurs, pour d’autres informations lisez :

  • Les impressions de Julia à New-York (2009)
  • Le récit d’Anaïs au Québec (2009)
  • le récit de Camille, à Séville en 2008
  • le texte et les photos de Masinissa à Montreal (2007)
  • ou les impressions de Nabila, en échange Erasmus à Manchester
  • celles d’Alessandro, en échange Erasmus à Barcelone
  • ou encore celles de Clément à Manchester