Infos étudiants Archive

Stage de terrain à Dieppe

« Partir, c’est mourir un peu ? »
Une semaine d’immersion en terrain dieppois

Dans le contexte de la demi mineure de L3 « Pratique d’enquête », une vingtaine d’étudiants se sont mis dans la peau de sociologues pour « jouer le jeu du terrain ».
Accompagnés de trois enseignants-chercheurs, le stage de terrain nous a permis d’envisager la sociologie sous un jour nouveau : celui de la pratique. L’expérience de l’immersion a été riche en apprentissages, tant en termes humain (l’approche de nos interlocuteurs) que méthodologique (vérification des hypothèses, reformulation de notre problématique, etc.).

dieppe-01

Photo : Lylia Hadj Said, Le quai Henri IV, Dieppe.

Migrations et mobilités : partir, passer, visiter

Plusieurs étudiant-e-s ont enquêté sur les mobilités, qu’il s’agisse de celles des jeunes liées à leurs orientations scolaires et à l’absence d’une offre de formation diversifiée localement ou de celles générées par la proximité de l’Angleterre et la liaison transmanche ou encore le tourisme…

Orientations et mobilités des jeunes à Dieppe

Après s’être renseignés sur le terrain grâce à des outils statistiques et une revue de la presse locale, nous avions constaté avant même notre arrivée sur Dieppe que la ville connaissait un vieillissement de sa population. Pourtant des jeunes naissent à Dieppe et ses alentours. Grâce aux entretiens menés auprès des jeunes de deux lycées de Dieppe (l’un polyvalent, le second général), Julie a pu constater qu’une majorité d’élèves émet le souhait de quitter la ville pour poursuivre leurs études post-bac. Ces deux lycées, pourtant très proches géographiquement, semblent s’exclure mutuellement. Commence alors un travail de compréhension et d’analyse des différentes représentations des lycéen-ne-s…

Constantin qui s’intéresse à la mobilité des jeunes, a élaboré un questionnaire avec Julie, s’adressant aux jeunes dieppois-e-s sur leur volonté de quitter ou non la ville, en lien avec leurs vœux d’orientation. Aidé-e-s des autres étudiants participant au stage, ils ont fait passer 200 questionnaires pendant la « nuit de l’orientation » organisée par la Chambre du Commerce et de l’Industrie.

Visibilité ou invisibilité à la frontière : les enjeux de l’observation

Marion et Camille avaient pour objectif d’observer quels sont les espaces de visibilité du « fait clandestin » dans la ville de Dieppe, et de découvrir leurs multiples dynamiques. Elles se sont donc retrouvées, pendant une semaine, à promener leurs pieds mouillés et leurs oreilles aux alentours du ferry et de ses barbelés, du cabinet d’un dentiste à la capitainerie du port, de la mairie à la sous-préfecture, des associations caritatives aux squats de migrants, de bars en bars. Bon pied, bon œil, et bons cafés…

dieppe-02
Le prix de l’Angleterre ou l’Angleterre à tout prix ?

Restauration d’ailleurs au pays de la coquille Saint Jacques

Elisabed a interrogé le rôle des femmes patronnes non-autochtones dans la restauration de Dieppe. Comment sont-elles arrivées à faire marcher leur restaurant ? Comment articulent-elles vie familiale et vie professionnelle ? Quel est le rôle de la mairie pour ces femmes issues de l’immigration et comment la ville les a-t-elle accueillies ? Quelles sont les relations entre ces nouvelles venues et les restaurateurs dieppois? Comment sont-elles parvenues à attirer une clientèle aussi bien locale que touristique ? Comment elles se sont adaptées à la gastronomie dieppoise ?

Le tourisme à Dieppe : produits du terroir et mise en patrimoine.

Plusieurs étudiants ont choisi de travailler sur le tourisme. Myriam a enquêté sur les commerces de souvenirs, les produits du terroir. A Dieppe, se pose la problématique de la dépendance envers la saison estivale. Lylia a réalisé un état des lieux sur le tourisme hors saison, et les actions entreprises afin de rendre la ville attractive à tout moment de l’année.

L’enquête de Flora porte sur les images et représentations qui sont sollicitées dans la construction d’une identité et d’un patrimoine local. Sur le terrain, elle a orienté ses recherches sur les acteurs et les procédés de sélection pour comprendre en quoi l’identification et la patrimonialisation sont sources d’attraction. Elle a rencontré des acteurs qui travaillent dans le tourisme pour comprendre quelles caractéristiques naturelles ou culturelles sont mises en avant.

Elise a travaillé sur la randonnée et le paysage. Elle a rencontré des responsables liés à la randonnée (Communauté d’Agglomération Dieppe Martime, micro entreprise, Mairie..), pour tenter de comprendre comment le paysage maritime de la randonnée est utilisé et exploité à Dieppe. Le mauvais temps et la saison ont malheureusement empêché la rencontre de randonneurs.

dieppe-03
Randonnée, le samedi 1er février et il ne pleut pas !

Vivre ici,
vie associative, rénovation urbaine, patrimoine et mémoires collectives

« Sport pour tous », Education Populaire et politique culturelle

Surpris par la vitalité des associations dieppoises, des étudiants ont interrogé le monde associatif. Assad s’est intéressé aux tendances actuelles du football amateur dans les quartiers d’habitat social de la ville. Un football où l’important est d’abord l’ambiance et que tous puissent participer…

Rizlane a observé deux associations de majorettes. Peut-on dire des majorettes qu’elles sont des sportives comme les autres ? Chorégraphies, animations de défilés, parades, déplacements, cette pratique collective relève-t-elle de l’activité traditionnelle festive ou de la discipline sportive ascétique nécessitant concentration et entraînement? Un point commun entre le football et les majorettes ? Sans doute le goût de recevoir les autres en organisant des tournois ou des festivals et à cette occasion faire visiter sa ville, sa plage et son château. Le goût aussi des déplacements et des voyages collectifs avec les enfants des « quartiers ».

Autre pratique populaire, le hip-hop est le sujet d’investigation de Pierre Richard. Il s’agit dans ce travail de montrer comment les espaces culturels comme la Dieppe Scène Nationale (DSN), les maisons de jeunes et le conservatoire Camille Saint-Saëns contribuent à son institutionnalisation.

Rénovation urbaine, logement social et construction des mémoires collectives

Enfin un dernier groupe, plus sensibilisé aux problématiques de la sociologie urbaine et aux questions de logements, se sont orientés vers l’étude des quartiers du Puys (où nous résidions), du Pollet, du Val Druel et de Neuville-les-Dieppe.

A Dieppe, un tiers des logements sont sociaux. Deux quartiers d’habitat social sont traitées par la politique de la ville : le Val Druel et Neuville-les-Dieppe qui bénéficient des transformations du projet ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine). Christophe a travaillé plus spécifiquement sur Neuville, situé à moins d’une demi-heure à pied du gîte. Il a réalisé des entretiens avec une responsable du service social d’un bailleur social, la chargée de mission à la jeunesse, un gardien et une habitante du quartier d’habitat social de Neuville et un salarié d’une association de prévention…

Hassani a interviewé nos voisins immédiats sur l’histoire de leur quartier, le Puys où notre gîte était situé. Ancienne station balnéaire de la fin du XIXème siècle, le Puys est devenu un quartier pavillonnaire, avec de petits collectifs situés en bordure de plage. Tous ses interlocuteurs sont revenus sur le débarquement du 19 août 1942 de soldats canadiens. La plupart furent massacrés sur la plage de Puys. Le souvenir de la seconde guerre mondiale est aussi le point commun des entretiens réalisés par Yamina auprès de personnes âgées. Henriette qui au départ avait décidé de travailler sur les « ancrages matériels de la mémoire collective de Dieppe », mesurera à quel point l’histoire du débarquement du 19 août 1942 constitue un élément fondamental, traversant l’ensemble de l’espace urbain de la ville (des noms des rues, des monuments et des mémoriaux) et du travail de mémoire aux niveaux institutionnel et associatif de la ville.

dieppe-04
Mémorial – Place des canadiens

Pourtant, à côté de cette pièce majeure de la mémoire collective, il y a d’autres « ancrages matériels », où prend forme l’identité dieppoise, tels que le château de Dieppe, les églises Saint-Jacques et Saint-Rémy, mais aussi le Pont Colbert, sujet d’une controverse actuelle, en raison d’une modernisation discutée.

La mémoire collective est toujours un processus actif de construction sociale, ce que constateront aussi Noémie, Corinne et Romain à propos du quartier du Pollet. Ce quartier populaire a connu une forte activité dès le 19e siècle. Reconnu pour ses ports, ses commerces, ses bars, ses bals, son camping en bordure de jetée, il garde encore aujourd’hui une forte identité héritée du dynamisme de sa population ouvrière. Le passage des marins venus d’Angleterre, des Pays-Bas ou d’ailleurs apporte aussi une part d’exotisme.
Dans une ville touristique, il est intéressant de constater que le Pollet, qui possède un capital historique époustouflant, n’est pas mis en avant et fait fuir les investisseurs. Les étudiants ont donc cherché à savoir pourquoi tant de commerces ont mis la clé sous la porte, mais surtout comment, et de quoi vivent les artisans et les petits commerces de proximité du Pollet.

Les Polletais ne tombent pas d’accord sur l’origine du déclin mais une chose est sûre ; «désormais, le Pollet n’appartient plus au monde de la mer » dit-on chez les marins.

dieppe-05
Atelier du groupe folklorique « LES POLLETAIS » Photo : CM

Le déclin de l’activité commence avec les nouvelles normes européennes de la pêche selon certains ou la raréfaction des passages du transmanche voire la disparition du camping selon d’autres.
L’architecture, notamment l’existence d’habitations troglodytes (les gobes), les histoires, la figure du pêcheur polletais, les chants et récits populaires exercent encore une attractivité mais pour quelle population ? Peut-on parler des prémices d’une gentrification ? La politique de la ville développée dans ce quartier a–t-elle pour finalité d’enclencher un processus de gentrification au nom de la mixité sociale ou d’améliorer les conditions d’habitat de la population qui se paupérise ? La problématique du droit à la ville évoquée par le philosophe Henri Lefebvre s’applique t-elle au cas de la transformation du Pollet ?
Impossible en une semaine de répondre à l’ensemble de ces questions… Nous revenons en revanche avec une certitude, les dieppois sont accueillants et nous les en remercions.

Candidater en master de sociologie

Informations à propos des inscriptions en master (2014-2015).

Les étudiants souhaitant entrer dans le master sociologie de Paris 8 (en M1 ou en M2) doivent présenter un projet de recherche de quelques pages (autour de 15 000 signes, document dactylographié) comprenant une problématique et proposition de méthode pour répondre à cette question (une enquête empirique est vivement conseillée), une bibliographie.
Pour ?pour le passage du M1 au M2 il est conseillé de poursuivre le projet amorcé en M1 et de s’appuyer sur vos premiers résultats. Vous devez également présenter le projet de M2 devant un jury car le passage n’est pas automatique il tient compte de la moyenne des notes et des résultats du mémoire??.

Pour vous aider dans le choix du sujet nous avons récapitulé un certain nombre de thématiques privilégiées par les enseignants l’année prochaine. Nous vous conseillons vivement de vous baser sur ces thématiques pour construire votre projet, même si vous avez toute latitude pour porter un vrai projet personnel.
??Liste des thèmes de recherche privilégiés (PDF)

 

N’hésitez pas à chercher un stage ou un contrat en alternance qui vous permettra de faire votre terrain.

L’alternance est possible pour des étudiants de moins de 26 ans et dans différentes structures : entreprises, banques, hôpitaux privés ou cliniques, associations (l’alternance dans les administrations et collectivités territoriales n’est pas juridiquement possible). Pour l’alternance et les stages vous avez la possibilité d’obtenir des informations au SCUIO. Nous vous conseillons vivement d’y passer.

??A l’issue du M1 vous avez le choix de candidater entre le M2 recherche sociologie et le M2 professionnel COMC (Conseil en organisation et management du changement commun à la gestion et à la sociologie). ??

?La date de dépôt des projets de master (1 et 2) pour le master de sociologie doit se faire avant le vendredi 13 juin (dossier et projet). Les coordonnées du secrétariat master : 01 49 40 68 18 et Corinne charron corinne.charron@univ-paris8.fr . ??Les auditions (discussion autour de votre projet) auront lieu le 2 juillet. ?L’inscription au COMC 2 sera close le 8 mai. Vous devez retirer un dossier sur le site du comc et le déposer par courrier ou au bureau D 1182014-sujets-master avant le 8 mai.

Journée porte ouverte : Formation permanente

Le Service Formation Permanente propose une Journée Portes Ouvertes, le vendredi 4 avril 2014 de 9h à 17h, sans interruption dans le hall d’exposition situé à l’entrée de l’Université.
Au programme :
– Présentation de l’offre de formation en alternance
– Entretiens individuels et conseils personnalisés
informations ici : http://www.fp.univ-paris8.fr

Absence E. Degouys (cours DSF)

Estelle Degouys, qui assure le cours « Décrire la société française », mardi 9h-12h sera absente le 25 mars 2014.

Programme d’été intensif ERASMUS à Naples

à l’attention des étudiants de licence 3 et master

Ouverture des candidatures du programme d’ete intensif ERASMUS à Naples et sa région.

Avec la faculté de sciences sociales de l’Université Federico II (sociologie), l’Ensa-Paris la Villette (architecture), la faculté Mimar Sinan à Istanbul (urbanisme)

Les associations territorialisees face aux crises urbaines emergentes et aux risques.

Cet atelier pluri-disciplinaire se déroule durant dix jours à Naples et dans la région de la Campanie. il s »ouvre à 7 étudiants désireux de s’impliquer dans une recherche de terrain encadrée par des enseignants des 4 universités dans un cadre multinational. Les frais de voyage et de séjour sont pris en charge.

Enseignants encadrants :

Gizem Aksumer
Agnès Deboulet
Claudette Lafaye
Rainier Hoddé
Adelina Miranda
Murat Cemal Yalcintan

Après clôture des inscriptions le 24 Avril et selon le nombre de candidats, une sélection pourra être faite

Voir les détails sur la plaquette (PDF)

Inscriptions pédagogiques du second semestre

Inscriptions pédagogiques du second semestre : tous les étudiants inscrits en licence de sociologie ce semestre doivent remettre au secrétariat leur fiche d’inscription ; ceux qui n’ont pas encore remis cette fiche doivent impérativement le faire dans les plus brefs délais ; les éventuelles réclamations, en fin de semestre, des étudiants qui n’ont pas remis cette fiche ne seront pas prises en considération.

Absence B. David (Asie orientale – Quai Branly)

En mon absence jeudi 20 mars, préparer le TD qui accompagne la séance prévue sur les Ouïghours en lisant l’article suivant de Dru Gladney (Les Ouighours. Entre islamisation et ethnicisation), Annales. Histoire, Sciences sociales, 2004, 4/5. Et d’en faire une synthèse pour la séance du 27 mars. Une copie en pdf de l’article est disponible sur le blog du cours auquel vous pouvez par l’identifiant et le mot de passe indiqués par l’enseignante au début du semestre (et rappelés à chaque séance):
http://blogcoursbdavid.hautetfort.com

Examen : Stat 1 – Glaudel

Le premier examen du TD « Lecture et traitement des catégories statistiques » de M.Glaudel, aura lieu le vendredi 21 mars 2014 aux heures habituelles.

Absences de Daniel Terrolle

Daniel Terrolle assurera ses cours les mercredi 19 et jeudi 20 mars 2014.

« Histoire et épistémologie de l’anthropologie », mercredi 15h-18h
D. Terrolle sera absent le 26/03, le 2/04 et le 9/04.
Partiel n°1 fixé le 23/04, de 15h à 15h30 (puis cours après jusqu’à 18h).

« PMSS », jeudi 9h-12h.
D. Terrolle sera absent le 27/03, le 3/04 et le 10/04.
Partiel n°1 fixé le 24/04, de 9h à 10h30 (puis cours après jusqu’à midi).

Absence D. Terrolle

Daniel Terrolle sera absent à ses cours du mercredi 12 mars 2014 (Histoire et épistémologie de l’anthropologie) et du jeudi 13 mars 2014 (PMSS).

Master : dates importantes

  1. les journées master auront lieu les 6 et 7 mai 2014. Lors de ces journées les étudiants sont invités à présenter une partie de leur travail de terrain de master et les analyses en cours.
  2. Dates de soutenance des mémoires : pour les M1, session 1 les 12-13 juin et session 2 les 2-3 juillet 2014. Les M2 les 2-3 et 4 juillet puis deuxième session avant la fin du mois de septembre 2014

Notez aussi la réunion d’information pour les L3, le 17 mars 2014 à 14h

REUNION D’INFORMATION POUR LES L3

Une réunion d’information sur le master est organisée lundi 17 mars 2014

elle aura lieu de 14h00 a 15h00 en amphi B1

La présence de tous les étudiants intéressés est nécessaire

Démographie : Examen (lundi 17 mars)

Contrôle Continu
Cours : Introduction à la Démographie – ML FRANK
Lundi 17 mars 15 h – 18 h
Salle habituelle : C225
Calculette conseillée.

Nouveau cours « question de sociologie »

Cours intensif : Un nouveau cours de « Question de sociologie » sera proposé aux étudiants de L2 et L3 de sociologie. Ce sera un cours intensif, sur 10 jours (quatre heures par jours, pendant deux semaines). Il commencera le lundi 26 mai 2014 et se terminera le vendredi 6 juin 2014.

Modifications, informations importantes

Le cours grand courant, sociologie du travail ( R.Bercot) qui a lieu le mardi de 15h à 18h aura lieu désormais en salle B 135.
Le cours sur l’entretien (F. De Barros) qui a lieu le mardi de 15h à 18h aura lieu désormais en B 232.

lundi 9h-12h Lafaye/Deboulet (« Analyser son matériau ») la salle B231 est abandonnée pour la C208

vendredi 15h, Kokoreff-Laé (Master) et Siblot (Licence, Présentation d’une grande enquête), échangent leurs salles. Siblot est en B135, Kokoreff (Laé) est en C225

– Coline CARDI (question de sociologie) peut disposer de l’Amphi B1 de 12h à 15h (sauf le 10/03)

– Marie-Laurence JAMET-FRANK (démographie) prend la C 225 le lundi de 15h à 18h

– Livia VELPRY (introduction à la démographie) passe en C 224 à la place de la B 235 le mardi de 9h à 12h

Les cours où il reste de la place :

Présentation des méthodes des sciences sociales (PMSS)
jeudi 9h

MCU, (Méthodes du cursus universitaire, cours de L1) :
mercredi 12h

Genese 2 :
Lundi 18h
Vendredi 9h

Décrire la société française (DSF)
Mercredi 18h
Mardi 18h

Entretien
Mardi 15h
Mardi 12h

Statistiques 1 :
Vendredi 15h
Mardi à 15h

Introduction à la démographie :
mardi 9b
mardi 18h
[le cours du lundi est complet]

Statistiques 2 :
mercredi à 9h

Anthropologie : liste des cours où il reste de la place :

Le Mardi, musée du quai Branly (il reste de la place)
Anthropologie de la mondialisation
Civilisation islamique

Le jeudi 9h30 au musée du Quai Branly
Asie Orientale (il reste de la place)

Histoire et épistémologie de l’anthropologie, mercredi 15h

Irrégularités relevés de notes

Irrégularités concernant le relevé de notes
Premier semestre 2013-2014

En raison des gros problèmes liés au logiciel Apogee, nous invitons tous les étudiants de licence à vérifier sur Apogée à partir du 31 janvier leurs notes de 1ère session pour l’année 2013/2014.

Pour cela, allez sur le site de Paris 8, rubrique « votre espace » puis « connexion » (https://cas.univ-paris8.fr/cas/login?service=https://e-p8.univ-paris8.fr/Login), vous accèderez à vos relevés de notes des cours. Nous vous demandons de bien vouloir les examiner attentivement. Si vous constatez des irrégularités, et uniquement dans ce cas, merci de répertorier l’erreur (ou les erreurs) relevée(s) selon le modèle ci-dessous et de l’envoyer à l’adresse suivante :
relevedenotes.sociologie@gmail.com

ERREURS OU IRREGULARITÉS CONSTATÉES SUR LE RELEVÉ DE NOTES
(formulaire à reproduire en autant d’exemplaires que d’irrégularités identifiées)

NOM :
Prénom :
Numéro étudiant :
Discipline du cours concerné par l’irrégularité : (précisez la discipline et le département)
Année et semestre du cours concerné par l’irrégularité :
Jour et horaire du cours concerné par l’irrégularité :
Nom et prénom de l’enseignant dispensant le cours :

Note éventuellement obtenue :

Description de l’irrégularité constatée :

Rendu des copies

Agnès Deboulet rendra les copies du cours « Etapes du changement social » le Lundi 17 février de 12h45 à 14h00, en salle B336

Informations concernant la rentrée

Liste des cours du département ouverts aux étudiants d’autres majeures : disponible sur la page « licence ».

Le cours d’Introduction à la démographie de Livia Velpry, le mardi de 9h à 12h, commencera le 25 février 2014

Le cours de Coline Cardi (Sociologie du corps) commencera le 17 février 2014

Descriptifs des cours : disponibles sur la page « licence ».

Plan pour se rendre à l’IUT de Montreuil (cours Observation de B. Casciarri) : http://www.iut.univ-paris8.fr/plan-acces

*

Les inscription aux cours, à partir de l’espace personnel Apogée, seront ouvertes du mercredi 5 février matin au vendredi 7 février midi. L’inscription devra être confirmée par la présence au premier cours : une inscription non confirmée sera annulée par le secrétariat.

(Les étudiants d’autres départements effectueront leur inscription auprès des tuteurs de sociologie pendant la même période).

Les étudiants du département ne pourront s’inscrire qu’aux cours correspondant à leur niveau de cette année.

Les inscriptions aux cours d’anglais, pour les niveaux 3, 4 et 5, sont gérées par le département d’anglais, sélectionnez seulement, dans votre espace personnel, l’EC regroupant ces niveaux sans vous préoccuper du cours, que vous choisirez ensuite auprès du département d’anglais.

Les cours de FLE ne peuvent être suivis que sur autorisation des responsables de licence, autorisation demandée en début de semestre avec présentation d’une lettre d’un enseignant de sociologie recommandant un cours de FLE à l’étudiant. Il n’y aura pas d’autorisation délivrée en fin de semestre.

Si vous êtes inscrits à tous les cours offerts pour votre niveau et si vous jugez qu’il vous faut suivre un cours d’un niveau supérieur, alors vous demanderez une dérogation aux responsables de diplôme. Vous vous présenterez en classe et, s’il reste des places, vous vous inscrirez au cours. Cette dérogation ne sera donnée ensuite, en début de semestre, que si vous suivez déjà tous les cours à valider de votre niveau.

Informez-vous auprès du secrétariat : les responsables de licence ne sont pas là pour vous faire un résumé personnalisé de la brochure et des règles de scolarité : lisez-les !

Les étudiants recevront en début de semestre une fiche verte qu’il faudra impérativement remplir et remettre au secrétariat (trop d’étudiants ne l’ont pas fait ce semestre, qu’ils ne viennent pas se plaindre d’un problème de note). Consultez votre adresse email de l’université ! Vous devez la donner en main propre à une secrétaire qui vérifiera et confirmera votre inscription internet.

Vous ne pouvez pas reprendre un cours qui fait partie d’un semestre déjà validé (dont vous avez suivi tous les cours et pour lequel vous avez déjà une moyenne calculée).

Attention, si vous avez moins de la moyenne à un cours vous avez le droit au rattrapage (en juin pour les deux semestres), mais si, malgré cette mauvaise note, votre semestre est validé vous ne pourrez avoir une note de rattrapage que si vous renoncez à cette première note : un formulaire est à remplir pour renoncer à votre première note. Demandez-le au secrétariat.

Stage de terrain 2014 : Le Tréport

Des (apprentis) sociologues de Saint-Denis lâchés entre la Picardie et la Haute-Normandie

Janvier 2014

Dans le cadre de la demi-mineure « Pratique d’enquête » proposée à Paris 8, nous sommes partis une semaine au Tréport, du 7 au 14 décembre 2013. Nous étions 18 étudiants et plusieurs enseignants (Livia Velpry, Camille Peugny, Michel Samuel et Coline Cardi).

image002

Paysage de la vallée de la Bresle : les oiseaux chantent, le ciel est bleu, la mer est belle (mais froide) !

C’est donc après 3 ans de sociologie et d’enseignement théorique que nous sommes enfin passés à l’action. Ce stage nous a permis de mettre en pratique nos cours d’entretien, d’observation, et d’expérimenter un suivi de notre travail au jour le jour. D’une part, par les professeurs nous indiquent lorsque le chemin suivit s’avère hasardeux ou au contraire lorsque l’on a réussi à prendre en main une situation difficile en s’appuyant sur leurs expériences de recherches passées ou présentes. Chaque jour, l’appréhension et/ou l’excitation de rencontrer un nouvel interlocuteur ; chaque jour, des comptes rendus de nos entretiens ; chaque jour des surprises, bien éloignées du quotidien. C’est un exercice auquel nous sommes confrontés, et qui, sans concession, nous immerge dans un contexte de recherche stimulant et productif.

image004

À la découverte des villes sœurs et de leurs autochtones ! Entre touristes et sociologues, la frontière est mince…

Entre les plus hautes falaises d’Europe et une production verrière de luxe à échelle mondiale, se sont dessinés certains thèmes qui ont éveillés notre curiosité sociologique. La parité en politique dans ces petites communes, l’extrême droite dans un contexte politique traditionnellement communiste, la mise en réseau des bibliothèques en milieu rural, les femmes chefs d’entreprise dans la chaine de sous-traitance du pôle mondial de la flaconnerie de luxe, la gestion de l’ordre public, l’offre de formation technologique envers les jeunes, la transmission du métier d’artisan-pêcheur, les missions locales dans une région fortement touchée par le chômage des 18-25 ans, la prise en charge des personnes âgées.

image006

Rencontre avec le rédacteur-en-chef de l’Informateur et l’Eclaireur (journaux locaux).

image008

Temps de travail en groupe : préparation d’un entretien avec l’aide de Livia Velpry (visiblement consternée) !

Bien sûr, nous n’avons pas fait que de la sociologie ! Cuisiner pour 18 personnes avec les caprices culinaires de certains, gérer un budget anémié par le gout prononcé de l’alcool chez la plupart et l’appétit démesuré des autres, relèvent de l’exploit quotidien. Faire coexister des styles de vies aux antipodes s’est avéré plus facile que prévu : les couches-tôt et les lèves tard, les familiers et les réfractaires aux tâches ménagères, les solitaires comme les plus communautaires, se retrouvaient tous au coin du feu.

En bref, si nous considérons que notre terrain était un voyage et que le voyage ajoute à la vie, on peut citer A. Gide qui dit : « La perception commence au changement de sensations ; d’où la nécessité du voyage ». Nous avons tous rompu avec notre train de vie pour une semaine et la sociologie s’apprend aussi dans le dépaysement.

image010

Après l’effort, le réconfort, moussaka collective !

image012

Le stage de terrain c’est aussi des moments de détente tou-te-s ensemble autour du feu.

Remise des copies : Socio de la déviance

Remise des copies de Sociologie de la déviance : Michel KOKOREFF et LARA MAHI rendront aux étudiants leurs copies, jeudi 13 février 2014 entre 13h et 14h, en salle des professeurs 3è etage, Bat B